Voyages en Autistan : Chroniques des Carnets du monde

Pour nous dire aussi que, par-delà des frontières si artificielles, le genre humain partage bien plus qu'il ne le croit.

Après tout, qui peut croire que l'être humain soit fait pour être sédentaire?

Lorsque des gens se regardent face à face, je crois que les haines, artificielles car nourries des préjugés ou des calculs des puissants de ce monde, ont bien peu de chances de tenir. Et si, à petite échelle, nous faisions notre journée de la paix ?

Mieux encore, parfois, je m'efforce de prendre les rênes du destin, en faisant en sorte non seulement de rencontrer des gens, mais de les faire se rencontrer.

La vie humaine, donnée gratuitement, pourrait bien être, fondamentalement, inutile par rapport à tout référentiel d'attribution de mérites commerciaux. C'est ce qui, en vérité, en fait la noblesse et la vraie valeur.

Trop de sophistication nuit parfois. Nous éloigne peut-être de ce qui est fondamentalement humain.

Y a-t-il une différence entre l'ivrogne intoxiqué par le saké et l'ivrogne intoxiqué par son supposé savoir ?

Dans un monde de fou, seuls les fous sont sains d'esprit.

A quoi bon accorder tant d'importance à ce qui nous sert si peu ?

Bon à noter, plus le pays est pauvre et jugé dangereux d'un point de vue occidental, plus les mots de bienvenue sont sincères et longs, et plus il y a de chances qu'on vous les dise au moins en partie en français -eh oui, on est bien mieux accueilli au fin fond des montagnes du désert qu'en métropole.