Nice, l'attentat. La contre enquête

Un livre poignant bouleversant. ....une écriture fluide ...une recherche d ' investigation .....exemplaire minutieuse ...un travail gargantuesque....l ' Auteur nous narre cette nuit du 14 juillet où furent plongé dans l ' horreur tous les Niçois. .. Avec des mots transpirants de courage ......ce livre devrait être mis à l' honneur dans tous nos lycées de France et de Navarre. ....pour qu' à jamais cette date reste figée comme une date ^historique ^.
Félicitations à Alexandre respect surtout ...je l ai même offert à mon père pour son anniversaire ...il l a adoré également. ..je vais d ailleurs l offrir à mon fils Quentin ...
Un livre à lire et relire sans modération. ..kristine

De la légèreté initiale de la soirée festive que nous relate l'auteur
(après tout c'est un récit,qui devient par la suite une bio du rescapé de l'horreur de l'attentat,
le rappel des personnages autour de lui est toujours utile)
le suspense s'amplifie jusqu'à l'émotion finale.
L'intrigue du témoin qui mène l'investigation pour découvrir les facettes du déroulement de l'action terroriste est originale.
Tout cela dans une l'ambiance très particulière.
Le rebondissement final s'inspire d'une motivation inébranlable de découvrir la vérité derrière cet acte.
Mais pas de repos pour le lecteur. Une nouvelle grande
très inquiétante menace se désigne.Ce qu'on aurait pu faire et que l'on a pas fait.
La lecture nous promet de rudes épreuves,qui mettent tous nos sens en émois à travers le trajet de ces individus devenus terroristes ...
Un livre qui ne laisse pas indifférent.

Poignant et très puissant témoignage doublé d'une enquête au fond de l'horreur de cette nuit là.
Je viens de terminer la lecture de ce livre, intense de par son sujet. Trois périodes :
AVANT
Plusieurs personnes, des futurs témoins, dont nous découvrons le parcours et les témoignages émouvant au fur et à mesure du récit bouleversant de vérité vont se rendre sur la Promenade des Anglais, ce 14 Juillet fatidique pour la fête nationale pour diverses raisons : leur vies vont alors,basculer dans l'horreur la plus totale.
PENDANT
Chacun décrit ce qu' il a vu et entendu , y compris après l' effet de surprise, sa réaction (fuir, aider, faire le mort, se cacher....)
L'APRÈS
Le plus difficile : vivre avec ses questions, pourquoi moi, pourquoi lui?
Tous ont vu leur vie basculer ce soir là !
Ce livre est bien écrit , déchirant et sans voyeurisme. C'est un cri de rage face à ces vies brisées et pourtant il y a un message d'amour et de courage de certains, face à la barbarie !
Je suis resté ébranlé, j' ai le coeur serré, mais je suis convaincu que nous vaincrons cette folie meurtrière en vivant chaque jour intensément.
Puis le récit continue sur une contre-enquête assez bluffante qui démasque les rouages complexes et nauséabond des groupuscules terroristes et de leur financement, de la drogue des fanatiques, mais aussi des comptes bancaires dormants et non dit ainsi que de la complaisance de politiques !
C'est fort et cauchemardesque dans sa réalité, car l'auteur apporte des preuves au dossier toujours ouvert et polémique sur les responsabilités du drame qui a bouleversé toute la France, après les attentats de Paris.
Un ouvrage d'une rare intensité.

Un an après l'attentat contre Charlie Hebdo,Le Bataclan et le Stade de France l'écrivain et survivant de l'attentat de Nice tente de reconstituer et de comprendre ce qui s'est passé. Il revient sur les failles dans la sécurité et les zones d'ombre dans les événements du 14 Juillet 2016. Il accuse certains d'avoir fait pression pour alléger la surveillance et les pouvoirs publics d'avoir minimisé les menaces sur Nice,alors que cette ville,la 5ème de France est un foyer d'intégrisme important et faisait régulièrement l'objet de menaces.Il critique les états du golfe concernant leurs liens avec des prédicateurs qui poussent les jeunes des cités à devenir intégristes. les recommandations d'un audit de sécurité qui ouvre la brèche qui allait devenir fatal cette soirée là est aussi évoqué. Une enquête qui soulève de nombreuses questions.
Mais donne aussi des réponses! Preuves et actes à l'appui.
Je trouve en tant que lecteur qui n'est pas spécialement adepte de ce genre de récit de société que l'écrivain Alexandre Schoedler pousse, surtout, à travers ce livre, un cri d'amour pour ces victimes, aussi pour la paix disparu de la Promenade qui lui manque tant.
Un récit pudique et un très bel hommage aux victimes de l'attentat du 14 juillet, en mémoire des 87 personnes,femmes,enfants,pères et familles entières assassinés ce jour là, lâchement, par un membre de Daesh.
Lire ce livre devrait être un devoir citoyen !
Et certains devraient respecter dans leur commentaire, l'auteur dans sa douleur ainsi que les victimes.
Il n'y a pas,matière ici, au sarcasme déplacé.

J'ai lu ce livre,pour une bonne raison, une de mes amies russes a été tué par ce forcené terroriste la nuit du 14 Juillet.
Et je ressent toujours ce drame dans ma chair,encore aujourd'hui.C'est une histoire très dramatique dans laquelle peuvent se reconnaître ceux qui ont déjà connu le deuil. Je comprend bien le besoin de cet auteur de raconter son histoire pour pouvoir commencer à se reconstruire, pourquoi pas dans un livre, puisque évidemment les événements de Nice ont été très médiatisés, donc cela paraît logique de vouloir partager ses émotions avec le public après ce qui a été un "choc collectif". Par ailleurs son style est très agréable à lire et il sait trouver les mots justes - je précise quand même que les mots justes viennent tout seuls quand on souffre. J'ai eu beaucoup de mal à lire son histoire jusqu'au bout, puisqu'elle m'a replongée dans ma peine mais j'ai persévéré avec une pointe de masochisme j'imagine, un peu par curiosité et enfin pour faire honneur à celui qui avait eu le courage de se mettre à nu ainsi publiquement.
J'aime aussi beaucoup le fait que les investigations sont très bien menées,d'abord sur des bases connus,puis ensuite sur des faits inédits qu'on découvre abasourdi.

C'est percutant, Alexandre Schoedler ne renie pas un seul de ces mots écrits,malgré une censure qui a empêché ce récit de sortir fin 2016, j'ai lai vu dans un blog.Mieux, l'auteur nous dit dans une tribune ouverte, qu'il a mis ce temps à profit pour rajouter des informations et continuer son enquête dans les rouages de la justice et de la presse,pour mieux rebondir ensuite avec le fruit de ses trouvailles. Il en a même ajouté beaucoup, pour les livrer comme un coup de poing dans un ouvrage qui porte encore ce titre fier et fort, « Nice l'attentat, la Contre-Enquête.
Dans ce journal intime,mais aussi pamphlet et investigation ciselé, poétique et bouleversante, l'auteur décrit les heures avant le drame et suivant la mort du terroriste.
Pour finir dans une course poursuite fiévreuse d'investigation ou il démêle le vrai du faux.
L'info de l'intox des médias et autres.
Pas façile!
En un mot.J'adore.

Ce que j'ai ressenti, un coup de coeur.
Choisir ce livre alors que l'horreur des attentats en France est encore une blessure ouverte, n'est-ce pas mettre un peu plus de sel sur nos plaies? Je vous rassure de suite, ce récit est poignant de vérité et d'authenticité, c'est un baume.
Je lis très peu ce genre de récit, car souvent j'y perds trop de larmes. Alors oui, j'en ai donné, ma vue a été plus que brouillée en lisant ses lignes, et pourtant ce n'est pas parce que ce texte est dramatique ou qu'il appuie sur les cordes les plus sensibles, non, c'est qu'il est d'une beauté éblouissante et très humain.
C'est un texte bouleversant d'un écrivain que je ne connaissais pas.
Une belle leçon de vie d'un rescapé qui se battra, sans armes à feu, pour nos plus belles valeurs, qui les fera passer à la future génération.
Un partage douloureux d'une intimité ravagée par le chagrin, mais jamais ô grand jamais, de haine. Aucune réponse négative ou trop colérique dictée par une vengeance aveugle. L'Amour contre la Haine. La Liberté contre la Peur.
J'admire cet auteur,la force de son courage. C'est un témoignage renversant et une belle ôde à l'Amour et à la Liberté.
Juste Magnifique!

Bouleversant, j'en suis presque aux larmes.
En plus,les faits relatés ne sont pas sordide,mais le fruit d' un travail sensible.
Bravo à l'auteur courageux qui a pu s'en sortir indemne et raconter son histoire ainsi que celle des autres ami(e)s présents ce jour là.
Je le recommande.

Critique difficile tant l'ouvrage est dense et très vivant.
Après les polars, dont j'en ai lu un, cet auteur du sud nous reviens donc en tant que témoin-investigateur malgré lui !!
Comme il le précise sur ses blog(s) et son Linked-In.
D'ailleurs , ce récit tranche totalement avec le reste de ses romans.
Le style est vif et incisif.Sans fioriture.
Basé sur des sources journalistiques et de police, l'auteur va fouiner si j'ose dire, là ou personne n'est allé par la suite.
La drogue des terroristes, l'argent du terroriste, les images censurés , qu'il déterre et commente! Et cela change tout !
On commence à comprendre l'ensemble du tableau,qui se remplie comme on complète un puzzle.
Au lieu de tourner en rond comme devant la télé.
Non ! Tout était différend , nous apprend l'auteur.
Dommage que l'éditeur a fait l'imbécilité de charcuter les noms pour des raisons juridiques me semble t-il !
Donc il renvoi pour les noms complet à des articles de presse CQFD?? C'est grotesque.
En tout cas, un livre sur un fait de société très utile.Car normalement je ne suis pas trop sur ça,mais j'ai aimé
Mention ++++ à l'auteur ! Mention moins - - - à l"éditeur !

Sous-titré « Témoignage et enquête d'investigation d'un rescapé », Nice : l'attentat, La contre-enquête, est le troisième ouvrage d'Alexandre Schoedler. Après le roman ésotérique (Codex Déus) à base de nazis et d'extraterrestres, après le thriller avec fausse préface de James Ellroy et véritable resucée de Usual Suspects (Dark Secrets), l'auteur niçois s'attaque à l'enquête journalistique, au pamphlet et au recueil de témoignages – tout cela à la fois – ce qui, comme l'indique la quatrième de couverture, l'entraîne dans une nouvelle carrière : « Par ce livre, il devient journaliste d'investigation. » Quand on connaît l'oeuvre de l'auteur, on frémit – d'excitation d'abord, de crainte, un peu, ensuite.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce nouvel opus de l'oeuvre schoedlerienne est extrêmement riche. Dans la forme plus que dans le fond, certes, mais tout de même.
La forme donc, pour commencer. On n'y prête pas assez attention lorsqu'il s'agit d'enquêtes journalistiques, et pourtant, on devrait. Ici, c'est elle qui permet à Alexandre Schoedler d'affirmer sa patte grâce à son style reconnaissable entre tous et fondé pour l'essentiel, comme nous avons eu l'occasion de le démontrer dans de précédentes chroniques, sur l'utilisation des points de suspension et une façon très personnelle d'agencer les mots :
« Elle venait à mon encontre avec son portable Samsung noir, elle me faisait face et s'échangeait un regard radieux, je la trouvais très jolie avec sa tiare de perles dont elle avait ceint ses cheveux noirs, ce qui me rappelait ces filles polynésiennes ou d'Hawaii, assurément... elle était la plus jolie ce soir...
L'espace d'un instant je me suis demandé si je ne devais pas lui parler et l'inviter à prendre une glace avec nous après le feu et on irait ensuite voir les concerts live pour terminer très tard.
Je n'allais jamais la revoir avec le drame qui allait suivre. »
Emphase poétique et, disons-le, hommage au Dada sont toujours au coeur de l'oeuvre d'Alexandre Schoedler, tout comme sa capacité à se libérer du carcan de la conjugaison :
« […] je sais que quand j'arrive il se peut que la lumière s'éteint. »
Et bien sûr, cette recherche incessante du mot juste :
« À peine ai-je pu finir ma logique, en un éclair, un engin longiforme blanc - un camion énorme - déboulait sur la chaussé avec un appel de vent incroyable fauchant des dizaines puis des cinquantaines de personnes devant mes yeux horrifiés. »
Un engin longiforme qui devrait rester à jamais gravé dans les annales du nouveau journalisme gonzo contemporain et rejoindre un jour le « regard moustachu » au panthéon de la littérature niçoise d'expression française.
On s'en doute, le fonds ressemble terriblement à la forme. C'est dire à quel point l'ensemble est audacieux. Alexandre Schoedler et son éditeur le savent bien, ce livre va bousculer les certitudes, révéler de terribles vérités, déranger au plus haut niveau. Aussi prennent-ils garde à ne surtout pas prêter le flanc à d'éventuelles poursuites. C'est pourquoi ils ne désignent les protagonistes de cette enquête que par leurs initiales. Et aussi, si l'on en croit l'avertissement qui ouvre le livre, parce que ça donne vraiment l'impression que l'on a fait une enquête sérieuse :
« L'éditeur a fait le choix de nommer les protagonistes de cette enquête uniquement par leurs initiales et de renvoyer pour chacun à un lien vers un article de presse d'un grand quotidien pour appuyer la force d'investigation de cette enquête. »
Libre donc au lecteur de chercher, s'il dispose comme Alexandre Schoedler des sources secrètes nécessaires, qui est ce mystérieux président des États-Unis qui apparaît ici comme « B. O. », ou cet ancien maire de Nice appelé « C. E. ».
Quant aux sources, on reste pantois devant le réseau qu'a su développer Alexandre Schoedler. La quasi-totalité de cette contre-enquête s'appuie en effet, comme le montrent ces notes de bas de page qui donnent toute sa crédibilité à l'ouvrage, sur des sources inédites : wikipédia, les versions en ligne du Monde, du Figaro, des Échos ou du JDD, Francetv.fr, Atlantico, et même des replay radio dont la retranscription ne manque pas de sel avec l'apparition dans le texte d'un « député de Lyonne » (qui est certainement la femme de Lyon).
Alors oui, il est facile de ricaner face à cet agglomérat d'articles de presse plus ou moins bien fichus, plus ou moins crédibles – on a bien sûr droit à l'inévitable développement sur le captagon, « drogue des Jihadistes ». Mais si, en fait, tout cela n'était qu'un écran de fumée pour mieux dissimuler les véritables sources ultrasecrètes auxquelles Alexandre Schoedler a eu accès ? Et saluons au passage le courage de l'auteur qui, mu par la rigueur scientifique, se sent tout de même obligé de les citer en note :
« le président O. aurait d'ailleurs reçu en Avril 2009 en secret des représentants des frères musulmans eux-mêmes interdits de présence en Égypte142. » Et, en bas de page pour cette note n° 142 : « Livret des visites à la Maison Blanche. »
Autant dire que si Nice : l'attentat, La contre-enquête, a peu de chances de remporter le prix Pulitzer, il n'en mérite pas moins une lecture attentive. Surtout, après les deux précédents romans d'Alexandre Schoedler, il nous éclaire sur ce qui est très certainement l'essence de l'oeuvre schoedlerienne. On l'avait pressenti à la lecture de Codex Déus, on le voit ici clairement, Alexandre Schoedler a inventé la littérature apéritive. Alexandre Schoedler, et ce n'est pas le moindre de ses mérites, crée du lien social. Achetez les livres d'Alexandre Schoedler, invitez des amis à boire l'apéritif et lancez-vous dans la lecture des meilleurs extraits (autant dire TOUT), et vous verrez à quel point cela peut faire du bien.
Pour finir, parlons du rire, d'ailleurs. Certains esprits chagrins verront dans Nice : l'attentat, La contre-enquête, une manière salement opportuniste de surfer sur le drame de l'attentat de Nice. Il est vrai que certains passages – peut-être à cause du style assez emphatique de l'auteur – peuvent paraître un peu sordides, mais il faut à mon sens les voir d'une autre manière. Les attentats de novembre 2015 ont ainsi eu Jawad Bendaoud, personnage borderline dont l'apparente bêtise a beaucoup fait pour permettre aux gens de s'épancher en riant. Nice a Alexandre Schoedler. Bien sûr, il y a comme un déséquilibre : Bendaoud a eu droit à BFM TV et a donc pu dérider la France entière, Alexandre Schoedler a les éditions Au Pays Rêvé et donc la possibilité de permettre à une bonne douzaine de lecteurs de profiter de son aide à la résilience par le rire. Puisse cette chronique permettre à Nice : l'attentat, La contre-enquête de trouver enfin un public à sa démesure.

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