Le code de la créativité : Comment l'IA apprend à écrire, peindre et penser

L’analyse a commencé avec des images en deux dimensions. Mais un tableau n'est pas une image bidimensionnelle. La peinture sur la toile lui confère une topographe qui joue un rôle dans l’effet obtenu. Pour beaucoup de peintres, c’est une caractéristique aussi importante que la composition du tableau lui-même. Prenons le cas de Van Gogh et sa façon d'appliquer la peinture à l'huile en couches, donnant naissance aussi bien à une sculpture qu'à un tableau. La qualité de la texture d'un tableau est une chose qu'omettent souvent ceux qui créent de l'art à l'aide d'algorithme. L'art est souvent réalisé sur écran, et donc limité à sa toile numérique en deux dimensions. Mais ce qui distingue les peintres, de Goya à de Kooning, c'est autant la façon d'appliquer la peinture sur la toile que l'image qui en résulte. Sans aucun doute, la manière dont Rembrandt appliquait la peinture est un élément clé de sa dernière œuvre. C’est alors que l’équipe a compris que les imprimantes modernes en 3D leur offraient la possibilité d’analyser et de sculpter les contours caractéristiques des toiles de Rembrandt. Le tableau final imprimé en 3D se compose de plus de 148 millions de pixels, faits à partir de 13 couches d'encre UV à base de peinture.

Tout comme notre production artistique nous permet de mieux pénétrer le code complexe qui régit notre cerveau, nous verrons comment l’art produit par les ordinateurs nous fournit un moyen incroyablement puissant de comprendre le fonctionnement du code. Souvent, quand le code apparaît de cette façon, par la base, les codeurs ne comprennent pas vraiment comment le code final opère