Dans cet essai consacré au théâtre de Strindberg, Jean-Pierre Sarrazac entend mettre en valeur l'importance des récits autobiographiques comme antichambre des drames. Sur les lignes de fuite du récit autobiographique, le personnel tend vers l'impersonnel. Loin d'un usage psychologisant de l'écriture théâtrale, cet entrelacs, entre théâtre et autobiographie, inscrit l'intime au cœur d'une création où l'existence vient modeler et vivifier l'écriture.
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En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.