Ismaël Saïdi/5
1 notes
Résumé :
Dans un monde où les identités sont souvent vues comme des blocs monolithiques, "ma lasagne d'identités" nous invite à redécouvrir l'humain derrière les étiquettes.
Ce livre n'est pas seulement un essai, c'est une exploration personnelle et profonde de ce que signifie être français d'origines diverses dans la société contemporaine.
Tout au long de récits poignants, d'anecdotes drôles et touchantes, Ismaël Saidi nous guide à travers les ... >Voir plus
Ce livre n'est pas seulement un essai, c'est une exploration personnelle et profonde de ce que signifie être français d'origines diverses dans la société contemporaine.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Ismaël Saïdi porte le monde en lui et le monde le porte ; il reconnaît le regard de l'autre, parce qu'il est cet autre ; il ressent la douleur de l'autre car elle est aussi la sienne ; il vit la joie de l'autre car cette joie est aussi en lui.
« Ma lasagne d'identités » est une leçon de tolérance et d'amour. Dans cet essai, empreint d'une exquise poésie, Ismaël libère ses états d'âme en nous confiant les rencontres capitales qui ont bouleversé son existence ; les expériences personnelles qui ont jalonné ses routes, façonné ses idées, perturbé ses croyances et qui, progressivement, l'ont aidé à acquérir une autre philosophie de la vie. Car oui, Ismaël est profondément humaniste. Son récit se rapproche d'un sermon, mais pas n'importe lequel. Un sermon en faveur de l'amour et de la vie, de la confiance dans l'avenir, toujours dans le respect des différences. Plus qu'un ouvrage, ses écrits sont une offrande, un cadeau à l'humanité tout entière et sa lecture fait un bien fou !
« Il faut donner pour recevoir » c'est ce que lui disait César, ce clochard rencontré en 1993. Et force est de constater qu'il a fait du chemin depuis lors, le jeune adolescent de seize ans, en mal de repères et que la vie a façonné, parfois malmené, pendant plus de trente ans au fil de ses rencontres. Mais désormais, il peut affirmer, haut et fort, à tous les jeunes de la nouvelle génération : « ça va aller, vos différences, quelles qu'elles soient, sont vos forces. Additionnez-les toutes comme les ingrédients d'une recette, et devenez, fièrement, cette lasagne d'identités…
Je suis Belge, Marocain, musulman, judéo-chrétien, laïc et maintenant Français. »
« Ma lasagne d'identités » est une leçon de tolérance et d'amour. Dans cet essai, empreint d'une exquise poésie, Ismaël libère ses états d'âme en nous confiant les rencontres capitales qui ont bouleversé son existence ; les expériences personnelles qui ont jalonné ses routes, façonné ses idées, perturbé ses croyances et qui, progressivement, l'ont aidé à acquérir une autre philosophie de la vie. Car oui, Ismaël est profondément humaniste. Son récit se rapproche d'un sermon, mais pas n'importe lequel. Un sermon en faveur de l'amour et de la vie, de la confiance dans l'avenir, toujours dans le respect des différences. Plus qu'un ouvrage, ses écrits sont une offrande, un cadeau à l'humanité tout entière et sa lecture fait un bien fou !
« Il faut donner pour recevoir » c'est ce que lui disait César, ce clochard rencontré en 1993. Et force est de constater qu'il a fait du chemin depuis lors, le jeune adolescent de seize ans, en mal de repères et que la vie a façonné, parfois malmené, pendant plus de trente ans au fil de ses rencontres. Mais désormais, il peut affirmer, haut et fort, à tous les jeunes de la nouvelle génération : « ça va aller, vos différences, quelles qu'elles soient, sont vos forces. Additionnez-les toutes comme les ingrédients d'une recette, et devenez, fièrement, cette lasagne d'identités…
Je suis Belge, Marocain, musulman, judéo-chrétien, laïc et maintenant Français. »
Citations et extraits (5)
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Est-que la discrimination existe ? Oui !
Est-ce qu'il faut lutter contre elle jusqu'à notre dernier souffle ? Oui !
Est-ce que la France a mis en place un système de ségrégation à l'égard d'une partie de la population ? Non !
Et aujourd'hui, je peux répondre à cet internaute anonyme, des années plus tard, que je sais de quoi je parle.
Il y a du racisme, il y a de l'homophobie, il y a du rejet ! Partout sur terre !
Malheureusement, c'est dans la nature humaine de repousser ce qu'on ne connait pas, ce qui nous fait peur.
Et de se tourner vers ce qu'on connait, ce qui nous rassure, ce qui nous ressemble (...)
Mais rejeter la faute sur toute la France, c'est injuste !
Est-ce qu'il faut lutter contre elle jusqu'à notre dernier souffle ? Oui !
Est-ce que la France a mis en place un système de ségrégation à l'égard d'une partie de la population ? Non !
Et aujourd'hui, je peux répondre à cet internaute anonyme, des années plus tard, que je sais de quoi je parle.
Il y a du racisme, il y a de l'homophobie, il y a du rejet ! Partout sur terre !
Malheureusement, c'est dans la nature humaine de repousser ce qu'on ne connait pas, ce qui nous fait peur.
Et de se tourner vers ce qu'on connait, ce qui nous rassure, ce qui nous ressemble (...)
Mais rejeter la faute sur toute la France, c'est injuste !
Elles étaient pubères, elles étaient femmes, elles devaient donc se voiler du regard concupiscent des hommes, regard dont elles étaient responsables. Elles devaient être des fées du logis pour celui à qui elles s'offriraient de leur plein gré. Je n'ai plus besoin de vous définir plein gré (...)
Mes cousines ne connaissaient que ce système de fonctionnement, ce système de pensée et même si, de temps en temps, l'une ou l'autre se rebellait, faisait des études, se dressait contre le système, la grande majorité ne voulait pas faire de vague et rentrait dans le rang, rejoignait le troupeau, sans même avoir besoin de berger. Le système était tellemen huilé qu'il fonctionnait par lui-même et pour lui-même.
Mes cousines ne connaissaient que ce système de fonctionnement, ce système de pensée et même si, de temps en temps, l'une ou l'autre se rebellait, faisait des études, se dressait contre le système, la grande majorité ne voulait pas faire de vague et rentrait dans le rang, rejoignait le troupeau, sans même avoir besoin de berger. Le système était tellemen huilé qu'il fonctionnait par lui-même et pour lui-même.
Mais jamais, en racontant ma vie, une élève ne m'avait éjecté de sa communauté comme ça. Pourtant la phrase qu'elle me reprochait n'était ni un blasphème, ni un anathème, mais juste une définition de ce que je pense être mon identité : Je suis comme une lasagne, composée de plusieurs couches : je suis belge, d'origine marocaine, de confession musulmane, de culture judéo-chrétienne et laïc (...)
Chaque personne qui a un jour effleuré votre vie devient une part de vous, et qu'à force d'additionner de nouvelles parts, vous devenez une lasagne...
Chaque personne qui a un jour effleuré votre vie devient une part de vous, et qu'à force d'additionner de nouvelles parts, vous devenez une lasagne...
Même si mes parents venaient d'ailleurs, la première couche de mon identité était cette ville, son froid qui vous mord, son gris qui vous nargue, sa pluie qui vous toise.
J'ai fini par l'aimer dans la douleur, cette ville qui était la mienne, ce plat pays qui était le mien.
Et cette douleur nous a rendus uniques, l'un pour l'autre.
Je suis Belge...
J'ai fini par l'aimer dans la douleur, cette ville qui était la mienne, ce plat pays qui était le mien.
Et cette douleur nous a rendus uniques, l'un pour l'autre.
Je suis Belge...
Gims, anciennement maître, voulait nous mettre tous dans une case : celle du musulman et le musulman ne fait pas comme les mécréants (...)
J'ai éteint mon portable et renvoyé Gims aux oubliettes dont il n'aurait jamais dû sortir et j'ai regardé mon sapin de Noël.
Il était beau.
Face à lui, sur ma bibliothèque trônait un Coran, illuminé par les guirlandes. C'était ça ma vie, c'était ça ce que j'étais : un sapin et un Coran, Jésus et Muhammad, les rois mages et les Andalous, des enfants de culture musulmane et une compagne de culture chrétienne.
Et ça m'allait tellement.
J'ai éteint mon portable et renvoyé Gims aux oubliettes dont il n'aurait jamais dû sortir et j'ai regardé mon sapin de Noël.
Il était beau.
Face à lui, sur ma bibliothèque trônait un Coran, illuminé par les guirlandes. C'était ça ma vie, c'était ça ce que j'étais : un sapin et un Coran, Jésus et Muhammad, les rois mages et les Andalous, des enfants de culture musulmane et une compagne de culture chrétienne.
Et ça m'allait tellement.
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