Car la nuit serait interminable sans lui, sans lui contre moi, sans son habileté, sans sa fureur subite et ses longues caresses.
Je me rendais compte que l'insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d'arguments pour se défendre.
Mais aujourd'hui, il suffisait de cette chaleur, de ce demi sommeil, de ce geste maladroit, pour que quelque chose en moi doucement se déchire.
Vous pensez peu au futur, n’est-ce pas ? C’est le privilège de la jeunesse.
Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas ,elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd'hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres.
C'est bête, une vie d'homme pour une seule femme !
Amis.
Contrairement à ce qui se dit, ce n'est pas pendant la jeunesse qu'on les rencontre le plus souvent mais plus tard, quand l'ambition de plaire est remplacée par l'ambition de partager.
Les mots «faire l'amour» ont une séduction à eux, très verbale, en les séparant de leur sens. Ce terme de «faire», matériel et positif, uni à cette abstraction poétique du mot «amour», m'enchantait.
[...] quand on est ivre, on dit la vérité et personne ne vous croit.
je comprenais que j'étais plus douée pour embrasser un garçon au soleil que pour faire une licence.