Si vous ne connaissez pas encore la CNV, ce livre vous en donnera un aperçu. J'ai beaucoup apprécié la manière dont les quatre temps de la CNV sont présentés. J'ai trouvé les exemples très concrets. Ils ont résonné en moi. Et grâce à ce livre, j'ai découvert d'autres citations qui me plaisent beaucoup.
La girafe et le chacal constituent les deux mascottes de la Communication Non Violente (CNV). Je regrette qu'il y ait le mot violence dans cette manière de communiquer autrement. Car la CNV est avant tout un art de vivre des liens plus harmonieux. Et moi ça me plait cette manière de vivre et d'entrer en relation avec autrui. Je ne dis pas que c'est facile. Je constate juste que depuis que je me forme à la CNV, je me sens plus paisible, mieux dans ma peau et que cela rejaillit sur mon entourage personnel et professionnel. En fait, je réalise que je me sens plus vivante.
En conclusion, une lecture qui m'a fait le plus grand bien alors que je traverse en ce moment une période de deuil dans ma vie.
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La CNV (Communication Non Violente) est expliquée d'une façon imagée amusante avec la dualité de la Girafe et du Chacal, chacun représentant de comportements opposés (bienveillance et empathie pour la Girafe et agressivité pour le chacal). Parvenir à faire danser l'un avec l'autre est un exercice difficile, mais pas impossible, si on suit les quatre principes de la CNV exposés par l'autrice. Cette tentative de recettes pour apaiser les relations conflictuelles entre les individus est intéressante, mais les formulations souvent alambiquées proposées par la girafe pour calmer le jeu semblent parfois « hors sol », on peut alors légitimement douter de leur efficacité.
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Livre que je conseille pour ceux qui s'intéressent à la Communication NonViolente avec des exemples pratiques et de fois avec des passages assez poétiques et qui n'envisagent pas investir dans un ouvrage plus onéreux des auteurs principaux de la CNV.
Points forts : les exemples bien choisis et l'opportunité qu'ils donnent pour reconnaître les personnes et les situations de violence dans la manière de communiquer, comment répondre et comment les éviter. Une sorte de rééducation du langage. Points faibles selon mon point de vue après lecture : les illustrations de très basse qualité d'impression par rapport à la place qui leur est dédiée dans le livre et le grand manque de stylisation; nombre de pages un peu forcé par rapport au contenu du livre.
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p.81 ; 82 et 83 "Reconnaître un besoin au sens de la CNV, c'est me mettre en lien avec mes élans de vie. Les besoins, au sens de la CNV, ne dépendent pas d'une époque ou d'une culture donnée, ni d'un lieu, ni d'une personne ; ils sont l'expression universelle de la vie en chacun (e) de nous, comme le sentiment d'appartenance, le besoin de sens, de sécurité, de protection, d'autonomie, de dignité, d'expression individuelle, de croissance, de liberté, d'égalité, d'authenticité, d'intégrité ou de satiété. Par contre, la manière de satisfaire ces besoins varie d'un individu à l'autre... Donc les besoins sont identiques pour tous, tandis que les stratégies diffèrent... Dans l'esprit de la CNV, les besoins sont toujours au service de la vie. Il n'y a pas de besoins négatifs. Par exemple, il n'y a pas de "besoin de vengeance". La vengeance est une stratégie assez tragique par laquelle une personne cherche à combler un besoin de compréhension et d'empathie."
p.40 "Le chacal essaie de transformer une situation en cherchant à "enfoncer" son interlocuteur, en lui disant ce qui ne va pas chez lui. Il est naturellement persuadé que c'est lui qui détient la vérité... et que donc il faut objectivement suivre son avis. Il dispose d'une panoplie d'outils très variés. Le chacal est passé maître dans l'art de lancer des interprétations négatives et dévalorisantes, de poser des diagnostics péremptoires, de descendre l'autre en flammes, de critiquer, d'accuser, de se plaindre, de juger et de traîner les gens dans la boue."
p.136 et 137 "La CNV suggère un remède paradoxal à la colère : dire tout, tout, tout. Mais il y a la manière. Je n'ai pas dit : assassinez l'autre avec votre venin de chacal. Mais prenez conscience que c'est votre colère : vous vous énervez, comme le dit si bien la langue française. Votre colère vient de vos propres pensées... Toute la vigueur de votre colère n'a qu'un but : vous renseigner sur ce qui vous manque et vous indiquer combien il est urgent que vous vous en occupiez."
p.19 "La CNV est une méthode pour se relier à la partie de soi qui est capable de comprendre avec son coeur. Si nous pouvons accéder à cette force intérieure et entrer en relation de coeur à coeur avec les autres, nous saurons alors comment aborder les conflits - et les résoudre - de manière que chacun des protagonistes en ressorte grandi."
p.149 "Dans le sens de la CNV, on ne peut pas "se sentir" coupable, mais seulement "se penser" coupable. La culpabilité est un concept mental et non un sentiment. Lorsque j'applique le processus, je découvre, derrière le "sentiment de culpabilité" chacal, des sentiments "vrais" de regrets ou de tristesse. Si je touche à ces sentiments, je peux me relier à des besoins qui ne sont pas satisfaits par ce que j'ai fait."