J'ai passé un agréable moment à la recherche de la licorne. Il faut dire que j'aime bien le dessin de Miralles que j'ai pu apprécier sur une série comme Djinn. Cependant, je trouve que le nez qu'elle fait aux différents personnages est à peine visible. C'est dommage car il y a une réelle maîtrise sur les formes. Que dire des paysages des contrées traversées par l'expédition ? Ils sont tout simplement à couper le souffle !
Il y a de tout dans cette aventure humaine aux frontières de l'impossible : une dose d'humour, de l'exotisme et une pincée d'aventure. Plus encore, elle nous apprend beaucoup de choses sur l'époque des premiers conquistadors, sur la rivalité entre le Portugal et l'Espagne qui se partageait le monde à l'époque de leur apogée. Il est intéressant également de voir comment évoluaient les Maures ainsi que les tribus africaines.
J'ai dernièrement lu une histoire qui racontait l'épopée d'un aventurier étant le premier européen à avoir atteint la ville de Tombouctou au XIXème siècle. Ici, on apprend que 4 siècles plus tôt, les blancs avaient déjà fait leur apparition dans cette cité mythique aux portes du désert.
C'est réellement une fresque historique poignante comme on en fait si peu. A découvrir et à acquérir dans sa version intégrale.
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Maintenant, je vais croire qu'il y a des licornes.
Le film, réalisé par Emilio Ruiz Zavala, scénariste et mari d'Ana Mirallès, commence par un diaporama qui paraît long de prime abord, mais qui dure en fait le temps d'une chanson, le temps de s'installer dans l'ambiance. Les images que l'on voit défiler sont des zooms faits sur des vignettes de la série Djinn. Toutes ont un point en commun : elles montrent des corps. Habillés, peints ou dénudés. D'hommes mais aussi et surtout de femmes. La seconde séquence montre Ana Mirallès, la talentueuse dessinatrice, dans son vaste atelier dont les grandes baies vitrées donnent sur un majestueux paysage de montagne. Les images sont muettes. Puis un nouveau diaporama s'enclenche, nous frustrant un peu d'avoir certes vu l'auteure à l'œuvre, mais pas de l'avoir entendue, ni d'avoir eu quelques explications.
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