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3,9

sur 3107 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
le dernier J.C Rufin m'est apparu assez décevant . Très court, des personnages peu développés. Il donne l'impression d"avoir été écrit dans l'urgence. Malgré des talents de conteur indéniables, on est loin du "grand coeur" .
Une petite déception...dans l'attente de son prochain ouvrage.
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Le rôle principal est tenu par le chien dont on entend les aboiements tout le long de la lecture. Un juge rend visite à un prisonnier, héros de guerre, pour tenter de le défendre malgré lui. La lecture va les rapprocher, mais surtout ce chien qui hurle devant la prison. Roman court et agréable, auquel il manque ce petit quelque chose pour en faire un grand.
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J'ai bien du mal à partager l'enthousiasme qui semble de mise concernant ce livre. Cela m'a laissé une impression de simple esquisse, avec des scènes et des personnages sans grande épaisseur. Comme une ébauche inachevée d'un roman que l'auteur aurait abandonné en chemin faute d'intérêt pour peaufiner le sujet.
J'ose espérer que les autres Rufin qui peuplent mes étagères rattraperont ce premier contact décevant.
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Le juge Lantier doit décider du sort de Morlac. Ce dernier est emprisonné pour avoir un jour de décoration prit la parole et donner la légion d'honneur à son chien Guillaume, et pour avoir déclaré des insultes sur le pouvoir en place. Guillaume hurle devant la porte de la prison. Morlac reste indifférent à l'aide de Lantier pour le faire sortir de son mutisme. Lantier va découvrir qu'il a un fils. L'orgueil de Morlac l'empêche de retrouver Valentine la mère de son fils qu'il aime. Il croit qu'en étant condamné il va encourager le peuple à se rebeller contre ceux qui décident de la guerre. Difficile de rentrer dans l'histoire, un livre moyen qui n'a pas retenu mon attention.
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Dans un format très court, Rufin nous raconte une histoire très simple. Celle d'un homme revenu de la guerre, qui a connu l'horreur et qui en est revenu profondément marqué.
Nous sommes en 1919, et l'homme qui a a été récompensé pour son attitude héroïque est emprisonné, sans que l'on sache précisément pourquoi. On ne le découvrira qu'au terme du livre.
Tout ce que l'on sait, c'est qu'il a pour compagnon un chien qui lui est d'une indéfectible fidélité, et que le méfait qu'il a commis est en rapport avec cet animal.
Tandis qu'il déroule le fil de son récit, Rufin dévoile la personnalité de son héros. Morlac est un homme simple, à qui l'amour d'une femme a permis de découvrir les auteurs engagés du XIXe siècle, tels Victor Hugo et Jules Vallès, ainsi que les théories socialistes auxquelles il a adhéré.
Les valeurs d'humanisme qu'il défendait se sont violemment heurtées à celles des militaires. Il devait faire preuve d'une obéissance servile et se montrer impitoyable quand il aurait voulu fraterniser avec ses compagnons d'infortune.

Tant par la thématique que par la forme narrative, j'ai eu l'impression de lire une oeuvre de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe. Cet anachronisme n'était pas forcément pour me déplaire, puisque j'ai une affection toute particulière pour cette période. J'ai été sensible à cette évocation des classes populaires animées par la volonté de réformer la société, même si, finalement, j'aime autant lire directement les auteurs cet époque !
En résumé, une lecture facile, rapide et agréable, mais pas inoubliable.

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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Jean-Christophe Rufin écrit certainement très bien, néanmoins je ressors déçu de cette lecture ... J'en attendais beaucoup plus !
Il faut que je précise que ce n'est que le troisième opus de l'auteur que je lis, après Rouge Brésil et le Tour du Monde du Roi Zibeline.

C'est l'histoire d'un juge aristocrate qui, en 1919, doit interroger un héros de la guerre prisonnier pour un fait qu'il aurait commis avec son chien.
Il voudrait le disculper, mais le soldat affirme son geste et ne veut aucune compromission, quels que soient les intervenants, son chien qui attend devant la prison ou la mère de son enfant.
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Visiblement, je suis passée à côté de ce roman. Il ne se passe pas grand chose. Certes, la réflexion sur la fin n'est inintéressante mais n'a pas suffi à compenser la longueur des 100 premières pages ...
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Pourquoi ai-je eu le souhait de lire ce livre ? Parce qu'il était, entre autres questions de chien et que j'adore les chiens. En refermant le livre sur ce plan, je fus partiellement déçu. A propos de chiens, j'aimais mieux les occasions d'en parler de Jack London, Nicolas Vanier, Didier van Cauwelaert. Certes Guillaume est un chien fidèle, mais tout chien aimé ne l'est-il pas ?

Jean-Christophe Ruffin a écrit : « le collier rouge » au départ d'une histoire qui lui a été racontée et c'est un art, pas du tout évident à réaliser, qu'il a mené avec talent.

Jacques Morlac était prisonnier pour outrage aux autorités lors de la commémoration du 14 juillet. Ce n'était pas un prisonnier comme les autres. Interrogé par l'officier juge militaire Lantier, il ne gardait pas son calme, tenait des propos contradictoires, avait une attitude qui ne pouvait qu'empirer l'opinion qu'on pouvait se faire de lui. Il se montrait buté lors de multiples interrogatoires en vue d'une libération ou d'une condamnation, il donnait l'impression de tout faire pour ne pas sortir de prison jusqu'au jour ou Lantier lui fit remarquer qu'une femme, avec qui il eut un fils, l'aimait et l'attendait.

Lors du dernier interrogatoire Lantier dit à Mornac : « Homme et bête peuvent avoir en commun la fidélité mais ce qui est propre à l'homme c'est l'orgueil. » L'officier a tenu un propos bousculant vis à vis du prisonnier Je sais quel châtiment je vais vous infliger. C'est celui qui fera le plus de mal à votre orgueil. Vous allez voir votre bien aimée et l'entendre jusqu'à mesurer votre erreur. Je n'accepterai aucun faux-fuyant. Avant de sortir l'officier juge ajouta : « J'aimerais maintenant, toutefois vous demander une faveur … . » L'officier revenait à la vie civile et retournait sur Paris en emmenant le chien Guillaume.

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je ne connaissais pas les romans de JC Ruffin mais j aimais beaucoup la personne. Je n ai mis que deux étoiles a ce livre qui a mon sens est plus une nouvelle qu un roman et qui effleure un sujet qui aurait mérité que l on s y attarde un peu plus. Ce livre est pas mal mais comme vous l avez compris je suis un peu déçue ... d'ailleurs je ne l ai pas dévoré et j ai eu du mal à le terminer alors que l écriture est très fluide et qu il ne fait que 150 pages donc un grand bof... :-(
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c'est toujours avec impatience que j'attends le dernier "Ruffin"", tant j 'aime son écriture riche, ciselée,fluide si agréable à lire avec bien sûr un contenu à la fois historique et romanesque toujours très captivant.
j'avais beaucoup aimé " le grand coeur", un peu moins "immortelle randonnée" que j 'avais trouvé une peu succinct ( peut -être car j'avais moi-même l'expérience du "chemin"). Alors que dire du" collier rouge"! déception! ;pouvait beaucoup mieux faire!!!
bien sûr l'écriture est toujours au rendez-vous, le sujet attirant et passionnant mais on reste sur sa faim. on aimerait connaitre plus en profondeur les personnages, leurs liens dans cette époque si difficile, la description de ce qu'ils ont vécu, un peu plus sur ces animaux et leurs liens avec leurs maitres...
si peu de pages, si vite lu... bref j 'en attendais beaucoup plus... mais peut être ai-je trop en mémoire le magnifique roman d'Alice FERNEY: Dans la guerre qui aborde également ce thème.
bon , j 'attends le prochain Mr Ruffin ...
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