« Le Chemin m’attendait. Je sentais en moi son appel irritant. […] J’avais clairement conscience qu’il faisait sa loi et qu’il était inutile de lui résister. » (p. 113)
« En partant pour Saint-Jacques, je ne cherchais rien et je l’ai trouvé. » (p. 182)
Le Chemin est un chemin, voilà tout.
Et pourquoi pas se lancer sur le chemin de Compostelle ? Voilà le défi que se lance jean François Rufin. Alors il part. Et au fur et à mesure de son chemin, il évolue. Le chemin lui confie ses secrets,sa spiritualité, sa révélation sur lui même et les autres,les pèlerins et les non pèlerins. Compostelle délivre des tourments de la pensée et avec la souffrance du corps,il ôté toute vanité. On s'effeuille au fur a mesure du chemin,on se dépouille d'abord son sac puis son esprit. Puis on arrive à Compostelle alors que l'on croyait que cela n'était qu'un rêve, une illusion. Un beau chemin qui donne envi. J'avais des fourmis dans les pieds a lire. J'ai eu envie d'être avec lui sur le chemin. Un très beau témoignage. Un livre a emprunter à la médiathèque d'EPS herbeval.
Les meilleurs souvenirs que j'ai gardes de la Cantabrie,je les dois aux moments où je me suis égaré.
« C’est une des particularités du Chemin que d’offrir au pèlerin, et quelles que soient ses motivations, des instants d’émotion religieuse inattendue. Plus la vie quotidienne du marcheur est prosaïque, occupée d’affaires d’ampoules douloureuses ou de sac trop lourd, plus ces instants de spiritualité prennent de force. »