Ce livre est en grande partie le vécu de son auteur et de sa mère. Celle-ci ethnologue de profession a consacré une grande partie de sa vie à l'étude d'un peuple kényan, les maasai. Elle a vécu au Kénya plusieurs années où elle a élevé ses enfants dans le respect de sa culture française d'origine et de la culture africaine. Pour moi, l'intérêt de ce livre à justement été la découverte de la culture africaine notamment au niveau de l'éducation des enfants. Ça paraît évident mais je l'écris quand même, c'est tellement différent de la nôtre!
On ne sent aucun jugement dans ce livre et ça fait du bien que les chose soient exposées comme des faits explicables dans un contexte culturel donné.
J'ai moins accroché à ce qui dans le livre m'a semblé une introspection sur la vie de l'auteur.
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Un témoignage très poignant de cette écrivain.
Cette petite fille grandit entre l'Afrique et l'Europe avec sa mère , sa soeur et son frère.
Ce livre est remarquable tant par son histoire que par ce qu'on y apprend.
Nous découvrons le peuple Massaï avec ses rites et ses coutumes ainsi que le peuble Samburu.
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Six ans après la mort de cette femme hors norme, […] sa fille, Isabelle Roumeguère, a enfin osé prendre la plume. Et le résultat se dévore comme un roman d’aventures. Tout y est : l’amour, la traque, la mort, la jalousie.
Lire la critique sur le site : Liberation
La nuit tombe. C'est le moment où l'émotion me prend à la gorge. La brousse se réveille. Les fauves sortent de leur cachette. Le crépuscule annonce les drames à venir. Une langue de feu rouge déchire le ciel turquoise... Pour l'instant, il ne fait ni jour ni nuit, c'est l'heure magique de l'Afrique. Les oiseaux se sont tus. Le concert des grillons monte crescendo, les bruits nocturnes se réveillent. Quelque chose d'insaisissable flotte dans la brousse...
Le bétail, c'est le "souffle de vie" des Maasai. L'un d'eux a expliqué à ma mère: "Deux choses régissent notre vie, le bétail et le murran (guerrier). Mais le bétail est le plus important des deux, car le murran vieillit et devient un homme comme nous, tandis que le bétail, lui, reste toujours le bétail."
Nous vivions dans deux pièces contiguës. En y réfléchissant, ce devait être des salles de classe. En revanche, je suis sûre qu'il n'y avait pas d'eau courante, on puisait l'eau à la rivière avec un seau pour remplir la bassine dans laquelle ma sœur et moi prenions notre bain