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Maria Rostocka (Autre)
EAN : 9782357613010
128 pages
FLBLB (08/04/2021)
2.38/5   26 notes
Résumé :
― Tu vois cette maison ? Un type y habite…
― Quel type ?
― Mon père d’après ce que je sais…
― Tu ne le connais pas ?
― Non.
― Mais lui, il sait que tu existes ?
― Ouais.
― Viens, on va voir de plus près.
― Ah non, pas question !
― Après tout, c’est un peu c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les dessins type aquarelle, les larges vignettes, les couleurs pastel, les dialogues vides...tout évoque une solitude absolue, celle d'un jeune garçon de 12 ans qui passe l'été chez sa grand-mère, en rase campagne.

Cette BD a une grande qualité, celle de toucher en plein coeur ceux qui ont connu des périodes si lentes et mononotes. C'en est quasiment poétique.

Le souci, cependant, c'est que d'aller jusqu'au bout de cette entreprise provoque irrémédiablement l'ennui du lecteur, qui se raccroche à ce qu'il se passe, c'est-à-dire pas grand chose...
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Viens, lecteur, zoner du côté de chez la vieille qui se nourrit de sitcom télé, dont les voix nasillardes envahissent la maison familiale. Au passage, tu sortiras le chien, ça te fera des vacances, et à moi aussi par la même occasion. Ton daron est certainement quelque part à mater des meufs ou à briquer sa caisse, ta mère est sûrement en jupe moulante à chercher le réconfort de ce qui ressemblera, de loin, à de la chaleur humaine un peu refroidie au petit matin.

Travail à la gouache très réussi, cet album n'en a pas moins été, pour moi en tout cas, d'un ennui profond. Je te l'ai dit, lecteur, je fais pas dans le contemplatif, alors passer des planches entières à admirer le rien de la rase campagne, au temps pour moi… S'il s'agissait de faire ressentir en puissance dix l'ennui mortel qu'un gamin paumé peut ressentir au plus fort de l'été, lecteur, je crois que c'est gagné. Je referme ce livre un peu hébétée, j'en mélange d'ailleurs encore les personnages, tous carrément antipathiques et auprès desquels je n'ai pas trouvé le moindre plaisir, et je me dis que, sérieux, j'en arrive à de moches extrémités pour endiguer l'écrasante solitude qui envahit mes longues soirées d'hiver.

Je te l'avais dit, mes résolutions empathiques de ce début d'année ne devaient pas durer, alors pour d'autres lectures un peu moins ennuyeuses, rendez-vous aussi sur Instagram :

Lien : http://www.instagram.com/les..
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Globalement ennuyeux... La couverture et le titre m'avait beaucoup attirés. C'est joli, sonnait poétique.
C'est du contemplatif. En général j'aime bien mais là, ça n'a juste pas prit. Peut-être les personnages un peu tous antipathique à mon goût aussi. Mais Il y a tout de même de belles planches à la gouache à regarder.
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critiques presse (1)
BoDoi
03 mai 2021
L’auteure traite de leur solitude sans jamais verser dans le drame, tout se passe entre les dialogues, sans éclats dramatiques.
Lire la critique sur le site : BoDoi

Video de Maria Rostocka (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maria Rostocka
Alek a 12 et passe l'été chez sa grand-mère. Il traine, fait du vélo, promène le chien, retrouve des copains. Entend sa mère se faire traiter de bonne à rien. Il n'y a rien à faire. C'est la fin de juillet. La fin de juillet, c'est le (magnifique) tout premier album de Maria Rostocka, publié en France chez Flblb.
Chaque jeudi, Sonia Déchamps s'entretient avec une autrice qui a récemment publié sa toute première bande dessinée. En partenariat avec la Bibliothèque Publique d'Information. Habillage sonore : Sparky. Dessins d'Émilie Gleason.
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