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sur 1648 notes
Lisa a 15 ans quand elle confie à une amie qu'elle a été violée. Deux de ses professeurs, ses parents et la gendarmerie vont la croire. Un coupable va être arrêté et condamné. Celui-ci est innocent et va faire appel 4 ans plus tard.
À la veille du procès en appel, Lisa décide d'aller voir une avocate, une femme, Alice pour lui confier qu'elle a menti .
Alice va bien sûr accompagner Lisa dans la révélation de la vérité mais va faire en sorte de décortiquer l'engrenage (dont le rôle des garçons) qui a broyé cette adolescente.
Un roman qui se lit d'une traite (trop vite sans doute car j'aurai aimé en savoir plus sur la petite ville, les personnages, le contexte) et qui invite à réfléchir sur la mécanique d'une « vérité » qui peut s'installer dans une société quand elle correspond à ce qu'elle croit. « Le plus dérangeant dans toute cette affaire n'est pas tant de savoir pour quelle raison Lisa a menti mais pourquoi tant de gens ont eu envie de la croire. Au fond dans cette affaire, il n'y a pas de coupable, il n'y a que de bonnes intentions. »
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Alice avocate et mère de famille a 20 ans de carrière derrière elle, 20 ans de plaidoiries, de prétoires, de défense et d'écoute d'histoires qui se répètent. Lasse et un peu usée, elle sort d'une énième audience aux assises, une affaire perdue cette fois, une de plus, une de trop, ne souhaitant que la quiétude de son cabinet avant de s'éclipser pour aller nager dans l'océan, seule activité capable de faire taire ses angoisses. Sa secrétaire lui annonce alors, gênée, l'arrivée d'un rendez-vous inattendu : Lisa, jeune femme de 20 ans, déterminée à devenir sa cliente.
Rien n'avait préparé Alice à ce qui l'attendait avec cette affaire de viol, jugée en appel 5 ans après les faits.

&#xNaNExtrait:
« Ils éprouvaient intimement la puissance de ce lieu où les mots résonnent comme nulle part ailleurs. On les écoute et en même temps, on les voit tomber. Sur les juges et sur ceux qui sont jugés, sur l'accusé et sur celui ou celle qui l'accuse. Sur ceux qui savent comme sur ceux qui ignorent. Et l'effet qu'ils produisent en dit autant, parfois plus, que ce qu'ils signifient. »

On sent dans cette phrase et dans ce récit la longue expérience que l'auteure (chroniqueuse judiciaire) a des salles d'audience, des drames qui se jouent et se dénouent entre ces murs où effectivement, pour l'avoir vécu récemment en tant que jurée, les mots résonnent comme nulle par ailleurs et tout particulièrement en celui qui les écoute et qui va devoir se forger une intime conviction et décider, juger.
Cette histoire traduit aussi le traumatisme de la justice après l'affaire Outreau, l'air du temps dans son approche des victimes présumées et les manquements et inhérentes faiblesses d'une justice qu'on voudrait impartiale.

&#xNaN extrait:
« Vous voyez, c'est ça qui est à la foi terrible et beau aux assises. Au début, on ne comprend pas comment un événement aussi dramatique a pu se produire. Et puis, plus on s'approche, et plus on se dit que peut-être, la même chose aurait pu arriver chez soi. »

C'est ça qui est terrible et beau en littérature aussi, on pense lire de la fiction mais on n'est jamais aussi près de la réalité.
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Lisa, jeune femme de 20 ans, souhaite être défendue par une femme dans l'affaire qui la concerne.

Son choix se porte sur Alice Keridreux, brillante avocate.

Un face à face commence où la vérité finira par éclater pour le pire ou le meilleur.

Ce livre se lit facilement et nous entraîne dans une affaire judiciaire qui peut paraître choquante de prime abord surtout en cette période #metoo

Lisa est la petite menteuse en question. Pourquoi a-t-elle agit ainsi et pourquoi faire volte-face maintenant ? Est-ce la voie de la rédemption ?

Quelque part, je comprends le cheminement de l'autrice qui arrive à nous mettre en empathie avec Lisa. L'adolescence est une période difficile et la réputation d'une jeune-fille se fait si vite au collège entre le bouche à oreille et les réseaux sociaux. Cela peut mener à des situations effroyables.

Pourquoi Alice a accepté cette affaire ? Pour le défi qu'elle représente ? Pour tenter de comprendre cette jeune femme ? Peut-être aussi pour sortir de sa routine habituelle d'avocate ? Et surtout pour faire entrer de l'argent dans les caisses de son cabinet.

Dans tous les cas, même si aucune réponse n'est apportée à mes questions et suppositions, j'ai aimé connaître les rouages du système judiciaire et l'excellente plaidoirie que prépare Alice pour défendre sa cliente.

Un livre à lire qui sort des sentiers battus et qui prend le contre pied de l'ère metoo. Ce qui, en somme, est assez dérangeant.

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Voici un roman dont je ne sais quoi penser, Je suis partagé, déchiré même, comme le sont les protagonistes de cette histoire. J'aime et je n'aime pas. En même temps. C'est curieux, non ?
En fait, pas tant que ça. J'ai pris plaisir à lire ce livre, et contrairement à certains Babeliots et Babeliotes, je n'ai pas trouvé le style si mauvais que ça. C'est simple, ça coule, ça se lit vite et facilement, c'est déjà ça, parce qu'avec un roman qui se passe dans un cabinet d'avocate et un tribunal, ce n'était pas gagné, moi en général, ces histoires de procès, même en appel, ça m'ennuie, mais ici pas du tout.
Effectivement, j'ai trouvé la plupart des personnages assez caricaturaux, tous dans leur genre, bien enfermés dans leurs attitudes et leurs certitudes, et donc assez détestables. Cependant, je dois reconnaître que les gens caricaturaux existent aussi dans la vraie vie, j'en connais un paquet, je n'en dirai pas plus...
Cependant, dans ce roman, ça fait un peu beaucoup. Même un peu trop.
L'histoire peut sembler aller à contre courant de l'air du temps, les dernières affaires dont on parle, je pense en particulier au milieu du cinéma, défendent un tout autre point de vue. Il serait en effet assez malvenu de ne pas croire toutes ces filles qui avec courage, racontent, parfois après des dizaines d'années de silence, ce qu'elles ont vécu avec des prédateurs médiatiques, donc intouchables. Ici, c'est l'inverse. D'abord, l'accusé est un pauvre type qui a tout contre lui. le titre a déjà tout dit, il s'agit d'une menteuse, Lisa, la Petite Menteuse, qui a accusé à tort un innocent et qui vient de se payer des années de tôle parce qu'on a cru la menteuse. Que va-t-il se passer en appel ? Pas de suspens, en principe. La fille a décidé d'avouer son mensonge, la victime va devenir accusée, et l'accusé victime. Sauf que jusqu'au bout, on se demande s'il ne va pas y avoir un retournement de situation, si elle a menti une fois, n'est-elle pas capable de mentir à nouveau ?
Les circonstances dans lesquelles cette fille s'est enfermée dans le mensonge sont plausibles, on peut se permettre d'y croire, à quinze ans, on est tellement fragile...
Evidemment, lorsqu'on pense aux affaires en cours, on se dit que peut-être, parmi ces filles, il y en a une ou deux qui ont menti, comme la petite menteuse du roman, mais quand on voit le nombre d'accusatrices pour chacun de ces tristes sires, ce ne serait qu'un point de détail ! Tandis que dans le roman, il n'y a qu'une accusatrice, là est toute la différence.
Bref, Sur le fond, cette histoire n'est pas invraisemblable, les arguments s'entendent. Ce qui a poussé la gamine à mentir et s'enfermer dans son mensonge est recevable. Cependant, sur la forme, l'accumulation des personnages plus caricaturaux les uns que les autres est un peu plus difficile à avaler.

Si l'on n'est pas soi-même un lecteur caricatural, c'est à dire enfermé dans ses certitudes et qu'on est capable d'entendre les errements et les doutes du personnage principal, l'avocate, on peut lire ce livre. En deux jours, c'est fait. On aime ou on n'aime pas, ou alors, comme moi, on aime ET on n'aime pas!
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Parfois on se laisse cueillir par un roman.
C'est arrivé avec « La petite menteuse » dont la couverture rouge a attiré mon attention.

Le titre annonce tout de suite la couleur : Lisa est une petite menteuse, c'est du moins ce qu'elle annonce quatre ans après avoir accusé un homme de viol. Gérard a pris 12 ans pour son agression.

Le procès en appel se profile. Lisa cherche une nouvelle avocate, une femme cette fois, et décide de raconter la vérité. Commence alors le récit d'un mensonge, de la genèse à l'épilogue. Rien n'est simple. Chaque protagoniste a sa part de culpabilité. L'enfer est pavé de bonnes intentions…

AVIS

Livre lu et apprécié en l'espace d'un week-end. le sujet m'a tout de suite plu. En effet, j'aime me perdre dans les histoires qui semblent évidentes au départ puis qui embarquent le lecteur dans les méandres de la nature humaine.

Dans ce roman, tout sonne juste : les rouages de la justice, le travail sérieux de l'avocate, sa plaidoirie, l'horrible mensonge de la jeune Lisa qui montre qu'une erreur judiciaire est possible.

Tantôt les mots délivrent, tantôt ils condamnent. Tout est question de jugement.


Lien : https://www.aliceaufildespag..
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Le bandeau comportant des éloges dithyrambiques de ce court livre ainsi que les 3 prix littéraires qu'il a reçus m'ont décidée à l'acheter. Je ne savais pas qu'il avait eu autant de succès avant de le lire et d'en faire cette critique. Et, malgré quelques réserves, je n'ai pas été déçue.

D'abord, l'auteure sait nous embarquer dès la première page au point que j'ai lu ce roman d'une traite. Pas de fioriture de style, pas de description inutile, Pascale Robert -Diard va droit au but dans un style plat mais avec un rythme alerte, efficace.

La romancière commence par nous présenter son personnage clé, Alice, une avocate de 50 ans qui travaille sur des affaires pénales. Elle vient de rater une plaidoirie, son client a pris 12 ans de prison et elle s'en veut. Abattue dans son bureau, elle reçoit une jeune femme de 20 ans, Lisa, qui a beaucoup insisté pour la rencontrer rapidement. Celle-ci lui dit avoir subi un viol lorsqu'elle avait 15 ans. Son agresseur, un jeune peintre plâtrier d'une trentaine d'années, est emprisonné à ce titre depuis 3 ans mais il crie son innocence et a fait appel. Lisa demande à Alice de la représenter pour cette nouvelle audience parce qu'elle est une femme (son ancien avocat qu'elle a congédié était un homme). Lisa commence le récit de son histoire et Alice « masque son ennui en prenant des notes ». Une affaire banale se dit-elle.
Mais non ce n'est pas une affaire banale car, comme le titre l'indique, Lisa, de son vrai nom Laurine, est une « petite menteuse ». Et là, l'affaire devient intéressante, pas banale du tout.

Ce roman est bien ancré dans la réalité contemporaine : dureté de la vie au collège, malaise et sexualité des adolescents au temps des réseaux sociaux, famille recomposée et père absent, mouvement « mee too » selon lequel le témoignage des femmes doit être entendu et cru sur parole.

Le livre évoque aussi la profession d'avocat où la vérité compte moins que la défense du client pour s'attirer de nouveaux clients (le personnage de Théry), les rivalités dans les fratries (en l'espèce deux soeurs, l'une brillante louée par la mère, l'autre moins), la rigidité idéologique d'un certain néo-féminisme (le personnage d'Adèle, belle fille d'Alice), l'extrême difficulté d'établir la preuve des faits dans les affaires de viol ou agressions sexuelles (paroles contre paroles) et enfin la solitude (le personnage d'Alice divorcée depuis longtemps, vivant seule et dont les enfants sont de moins en moins présents).

Mais, à mon sens, le vrai thème de ce livre c'est le statut de victime, surtout dans la société actuelle où le discours victimaire prend une ampleur démesurée. On ne loue plus tellement les forts, ceux qui ont du courage et bravent l'adversité : bien souvent aujourd'hui, le courage, consiste, consisterait plutôt, à s'avouer victime, à assumer ce statut et c'est terrible à dire à en tirer avantage. Lisa répète plusieurs fois qu'elle voulait « être plainte » (sous-entendu être regardée, être aimée).

Dans le contexte actuel, tout se brouille, on a du mal à séparer les vraies victimes (car elles existent et leurs souffrances ne doivent pas être sous-évaluées) des moindres ou fausses victimes (dont la sur-évaluation nuit à la crédibilité et à la juste appréciation du traumatisme parfois effroyable et durable des premières). le statut de victime semble devoir être reconsidéré sauf à croire au fond que nous sommes tous des victimes : victimes de nos parents, de notre milieu social, de notre physique et de notre corps, de notre faiblesse de caractère, de notre malchance, de nos mauvaises rencontres…

Pour en revenir au livre, Lisa la « petite menteuse », par son mensonge, a créé des victimes autour d'elle : elle a fait condamner un homme à tort, elle a manipulé ses parents, amis et professeurs mais n'est-elle pas malgré tout une victime ? C'est tout l'enjeu de la plaidoirie finale d'Alice. Allons plus loin, celui qu'elle a accusé à tort, pourtant victime depuis sa naissance, n'est-il pas un peu coupable compte tenu de son comportement passé (son regard sur les femmes, ses propos) ? Tout l'intérêt de ce livre est de définir les contours de la responsabilité individuelle et du statut de victime, de mettre en avant aussi les fameuses « circonstances atténuantes » propres à chaque individu. Et l'auteur le fait avec une certaine finesse.

Certes J'aurais apprécié que les personnages principaux soient tous un peu plus fouillés et que les relations de Lisa avec sa mère mais aussi avec sa soeur ainée (très absente du récit) soient mieux explorées mais le roman aurait peut-être perdu en concision et efficacité et il aurait fallu pour cela adopter un style plus littéraire, moins journalistique. Les personnages secondaires sont en revanche très bien campés en quelques mots (les jurés par exemple).

En conclusion, je recommande ce livre qu'il est difficile de lâcher une fois qu'on l'a commencé et qui, sans jamais vraiment trancher ni juger, pose des questions d'actualité sur les relations parents-ados et filles-garçons mais aussi sur la justice, l'école, la sexualité adolescente et bien sûr le mouvement « mee too », vraie révolution avec ses excès et ses limites. Ce livre présente l'intérêt d'ouvrir le débat sur ces sujets d'importance sans manichéisme ni a priori .
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C'est un petit roman, rapide et facile à lire. L'auteure nous dévoile assez habilement l'accusation de Lisa (qui dit avoir été violée), puis son mensonge qui apparaît peu à peu, et enfin tout un contexte expliquant le comportement de Lisa...
Toutefois, j'aurais aimé que l'auteure aille plus loin dans l'analyse psychologique des principaux personnages (Lisa, son avocate, les garçons qui l'entouraient, ses parents...) et la fin, trop en "queue de poisson" à mon goût, m'a laissé sur ma faim...
Au total, un roman assez prenant mais qui reste pour moi superficiel et inabouti.
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Parmi l'ensemble des livres que nous lisons, il en est certains qui sortent du lot parce qu'ils nous embarquent pour des heures de lecture et que l'on ne peut les lâcher avant d'en avoir tourné la dernière page.
« La Petite Menteuse » de Pascale Robert-Diard est de ceux-là [étoile]

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« Pourquoi devrait-on douter davantage d'une jeune fille qui se rétracte que d'une jeune fille qui accuse, Monsieur l'avocat général ? »
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Chroniqueuse judiciaire au Monde depuis près de 20 ans, l'auteure semble s'être inspirée de son expérience des tribunaux pour nous raconter l'histoire de Lisa.
Tout juste entrée dans le monde adulte, Lisa - 20 ans - doit faire face au procès en appel de son violeur condamné en première instance, 5 ans plus tôt. Pour ce nouveau procès, Lisa souhaite qu'une femme la représente ; une femme qui comprendra mieux le regard insistant des garçons au collège / lycée lorsqu'une jeune fille entre dans la puberté ; une femme qui comprendra mieux tous ces actes, actions, faits intangibles et qui pourtant pèsent sur toutes adolescentes aux formes développées ; une femme qui comprendra son histoire et son mensonge quant au fait d'avoir été violée, « pour se sortir de toute la merde dans laquelle elle était ».

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« Plus je mentais, plus je souffrais, plus je souffrais, plus on me croyait. »
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Au-delà du sujet tabou que sont les erreurs judiciaires, ce roman est la chronique d'une époque #MeToo qu'elle questionne - en toute honnêteté intellectuelle - sans jamais remettre en cause la présomption d'innocence et la parole des victimes.
Quel rapport entretient la société avec la figure de victime ? Telle est la question fil rouge - et presque philosophique - de ce premier roman remarquable qui a fait partie de la sélection du Goncourt 2022 !
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Un roman vertigineux qui se lit d'une traite et qui interroge le rapport que notre société entretient avec le statut de victime. Un récit d'autant plus intéressant qu'il traite en sus du délicat problème des erreurs judiciaires ! Je ne peux que recommander la lecture de cet ouvrage !
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C'est l'histoire de Lisa une jeune femme de 20 ans. Il y a cinq ans, elle a accusé un homme de l'avoir violée. A l'approche du procès en appel, Lisa souhaite être défendue par Alice Keridreux, elle a des choses à dire et veux être défendue par une femme …

Un roman court mais intense. L'autrice, qui est aussi est chroniqueuse judiciaire, maîtrise son sujet. L'écriture est certe dense mais précise. Les personnages qui peuvent,au premier abord paraître peu sympathiques sont finalement captivants et il est très facile de s'identifier a lun d'entre eux.

C'est un livre a contre courant de notre aire post E Too, l'autrice aborde ici le sujet des violences faites aux femmes, en mettant le doigt sur les défaillances sociétales. Elle décortique le renversement actuel des relations entre hommes et femmes en n'étant jamais à charge.

Un roman qui prête à réflexion en mêlant une intrigue dérangeante mais parfaitement maîtrisée.

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