A la sortie du disque des « Variations Goldberg » la presse est unanime : Glenn Gould est le meilleur pianiste de sa génération.
L'objectif de l'art n'est pas le déclenchement d'une sécrétion momentanée d'adrénaline, mais la construction progressive, sur la durée d'une vie entière, d'un état d'émerveillement et de sérénité.
Herbert Von Karajan : il crée un style qui montre l'avenir
Aaron Copland : Gould joue comme un compositeur. Lorsque je l'écoute jouer Bach, c'est comme si c'était Bach lui-même qui jouait.
Technicien CBC : ce n'est pas un hasard si le téléphone, la télécopie, la télévision, etc... l'attirent tellement. Il évite autant que possible de se confronter aux autres.
Tom Wolfe : Gould? C'est monsieur je-sais-tout!
Bruno Monsaingeon : Il est indéniablement un incompris.
Je commence toujours par apprendre mes partitions par cœur sans les jouer au piano.....
Je t’assure que l’enregistrement est le meilleur des professeurs
"Je déteste les auditoires. Pas en tant qu'individus, mais en tant que masse, je déteste les auditoires. La musique pour l'auditeur comme pour l'interprête doit amener à la contemplation...et l'on ne peut pas s'y livrer avec 2999 autres âmes devant soi"
Amis auditeurs, tentons de faire une expérience ensemble. Installez-vous confortablement près de votre radio. Montez le son à votre guise, réglez vos basses ou vos aigus à votre convenance, et profitez de l’instant unique qui s’offre à vous.
La musique est quelque chose qui doit s'écouter en privé. Elle doit conduire l’auditeur et l’interprète a un état de contemplation.
Chacun doit vivre sa vie en ayant une direction spirituelle en tête.
Et si je ferme les yeux quand je joue, c'est pour ne pas voir le champ de bataille.
Je tenais pour acquis que tout le monde partageait ma passion pour les ciels nuageux. J'ai eu un choc en apprenant que certaines personnes préféraient le soleil.