Voila un livre riche et très intéressant. Il est agréable à lire en plus, ce qui ne gâte rien. L'auteure nous livre son parcours personnel dans sa démarche de cohérence dans une vie en accord avec la Terre. Elle ne cache rien des difficultés personnelles et avec son entourage. Cependant son message me semble plein d'espoir. A la fin de ce livre, elle résume bien quelques moyens qu'elle a utilisés, à nous choisir ceux qui nous conviennent le mieux. A remarquer, l'auteure a mis un point d'honneur, me semble-t-il, a ne pas tenir un discours culpabilisant. Elle retient le positif des situations même dans les difficultés. Ces dernières lui apprennent aussi. Livre à recommander.
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Ces questionnements me rappellent les livres d'Eckhart Tolle. Pour lui, seul compte l'instant présent... Le passé est une histoire qu'on se raconte en fonction de nos souvenirs. Le futur est une création fondée sur nos croyances. Plus nous nous attachons à ces croyances, plus nous renforçons leur pouvoir sur nous et moins nous gardons d'espace mental pour accepter l'imprévu, accepter, tout simplement, ce qui est. Les pensées du passé et du futur sont des constructions mentales. Quand nous redoutons ce qui pourrait se passer dans dix ans, nous renforçons le pouvoir de notre mental. Or la souffrance apparaît quand nous nous attachons à nos pensées, quand nous les croyons sans les remettre en question. Elle est due à la non acceptation de ce qui est.
Les plantes nous enseignent à être présent à soi et au monde afin de recevoir leurs vertus médicinales.
Ces mots m'interpellent profondément et me reconnectent à la part "féminine" présente en chaque être humain. Suivre son intuition plutôt que son intellect. Se laisser guider par la poésie plutôt que la peur. Ressentir plutôt que conquérir.
Nous souhaitons une liberté d'expression limitée aux idées qui nous conviennent. Nous espérons que ceux qui bénéficient le plus du système le remettent en question. Nous finançons une agriculture qui érode les sols et empoissonne les écosystèmes dont nous dépendons. Où est la capacité de faire silence ? Où est l'aptitude à prendre du recul ? Qui écoute, qui prend le temps ?
Nous sommes une génération de profs incapables de mesurer l'ampleur de la catastrophe qui s'annonce. L'iceberg se dessine dans la pénombre, mais nous détournons le regard, rassurés par l'insubmersibilité de notre société. Le naufrage est inéluctable.
Je découvre aussi les friandises philosophiques de Fabrice Midal, l'un des chantres de la méditations en France. Dans "Foutez-vous la paix!", il nous encourage à arrêter de méditer... avec un objectif précis. La méditation est présentée à tort comme le remède à tous les maux. Stress, troubles de l'attention, du sommeil. Or, selon lui, méditer, c'est se foutre la paix, s'aimer suffisamment pour ne pas toujours être dans la performance, le rentable. La méditation n'assagit pas et n'augmente pas nécessairement la productivité. C'est juste l'art de se rencontrer, sans se mettre la pression, sans s'évaluer.
Rencontre avec Géraldine Rémy, elle nous parle de : "Les secrets de la licorne"
Agir de manière éco-responsable dans de multiples domaines.