Under, tome 1 : White Ladies

Une BD qui manque sûrement un peu d'originalité, mais qui est réussie.

Dans une ville très moderne, le maire se vante d'avoir le réseau d'égout le plus irréprochable....
Mais les égouts sont à l'image de la ville : énormes....les animaux aussi sont extraordinaires, au moins par la taille.
C'est la qu'intervient une jeune scientifique, qui est chargée justement, de prouver qu'il existe des animaux hors-norme. Elle se fait guider par un lieutenant bani de la surface de la ville pour une erreur qu'il a commise par le passé, une erreur qui hante ses nuits.

Il y a un peu de tout dans cette BD : de l'action, du suspense, un très léger côté futuriste, les sentiments qui ne manquent pas de se créer entre le lieutenant et la scientifique. C'est bien fait, et associé à un dessin agréable et cohérent avec l'histoire.

Le scénario n'est pas exceptionnel, une étudiante part dans les égouts avec une équipe de flics pour étudier les animaux extraordinaires des bas-fonds de la ville.
Évidemment, il s'y cachent des bestioles peu recommandables, hors normes et très dangereuses.
Un scénario de film d'horreur mais qui reste encore assez mielleux. Certes il y a quelques morts, de l'hémoglobine et des gentilles bestioles mais quand le scénario est assez faible, on peut espérer que l'on se rattrape sur le visuel... malheureusement, c'est assez moyen aussi.
Cela reste intéressant à suivre mais j'espère que le second tome rattrapera un peu l'affaire.

Une scientifique et une équipe de police dédiée aux sous-sols de la ville se retrouvent confrontés à des corps mutilés & des créatures énormes.
On reconnait bien la patte de Christophe bec : suspense, frayeur, demoiselle en soutif, gars macho. de l'action à la pelle, des monstres bien choisis, des pages de crimes sanguinolents : le condensé d'une série B / film d'horreur. Ne boudons pas notre plaisir pour ce premier tome qui offre un bon moment de détente bien répulsif.

Avec une saga signée Christophe Bec, on se dit qu'on aura droit à un récit horrifique de qualité, mais bon, quand on est invité à faire un voyage au coeur des égouts, on a également beaucoup de chance de tomber sur une grosse merde ! Cette première partie de diptyque se situe un peu entre les deux, ce n'est certainement pas le meilleur récit de Bec, mais c'est très divertissant, avec quelques scènes horrifiques parfaitement maîtrisés.

Ce premier volet propose donc une petite visite guidée au sein des égouts de la ville de Megalopol. Les deux personnages centraux sont assez classiques, avec d'un côté un ancien superflic hanté par la mort de son co-équipier et de l'autre, une scientifique qui veut vérifier les rumeurs concernant des créatures mutantes vivant dans les profondeurs.

Si le suspense est parfaitement maîtrisé et que le gigantesque réseau souterrain permet d'installer un huis-clos efficace, le scénario demeure tout de même très classique. La faune crypto-zoologique est bien exploité, mais on est quand même très loin du niveau d'Alien.

Au dessin, Stefano Raffaele signe ici sa troisième collaboration avec Christophe Bec, après « Pandémonium » et « Sarah ». l'Italien parvient à restituer l'atmosphère pesante qui règne dans les sous-sols et propose un bestiaire intéressant. Je l'ai trouvé plus efficaces sur les scènes souterraines, qui dominent heureusement cet album.

Suite et fin lors du tome suivant !
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