De découvrir que Pendergast fut marié.
A une femme qui devait être ascendant scoumoune dans le trigone de la guigne puisqu'elle se fit salement dévorer par un lion lors d'un safari africain.
Pendergast en revint, des souvenirs plein la tête, mais étonnamment chafouin pour un gars autorisé à faire ses valoches en pleine pandémie.
Le temps a passé.
Les blessures presque cicatrisé.
La voie de la guérison déjà bien entamée.
Oui...mais non.
Car découvrir, plus d'une décennie après les faits, que votre dulcinée fut finalement assassinée aurait tendance à titiller le côté sombre de l'ami Pendergast.
Je kiffe la franchise Pendergast.
Attaquer une nouvelle trilogie est toujours un moment particulier que l'on anticipe comme un triple shoot d'endorphines.
Ça sentait l'open bar à plein nez.
Pourtant,
Fièvre mutante ne me l'aura pas donné.
Rarement dépassé le 38.1
Je déteste enfiler des perles.
C'est ici le sentiment que j'ai eu puisque l'enquête se sera bornée à un jeu de piste sans fin, jeu de piste systématiquement alimenté par le dernier protagoniste rencontré.
Si l'interaction entre Pendergast, D'Agosta et Hayward fonctionne parfaitement, le récit, tirant parfois en longueur, aura oscillé entre impatience d'une jeunesse que je ne suis plus et moments d'anthologie.
Spéciale dédicace à la scène des marais que j'aurais ardemment souhaité voir faire des petiots.
Mais cela reste un très honnête moment de lecture car les deux duettistes que sont Preston et Child semblent avoir banni de leur vocabulaire le mot médiocrité et en cela, je les en remercie.
M'en vais me taper une p'tite
vengeance à froid histoire d'infirmer un premier ressenti légèrement déceptif.