Comment le cinéma mondial a-t-il réagi à la crise bancaire, économique et sociale déclanchée à Wall Street en 1929 ? On connaît quelques généreuses ou violentes images dans Notre pain quotidien, Les Raisins de la colère, Ceux de la zone, en Amérique, ou ailleurs
La Rue sans joie, A nous la liberté, Une Auberge à Tokyo... Cet ouvrage en analyse aussi bien d'autres. Mais si la politique du New Deal ou celle du Front Populaire ont nourri ,tout un courant " populiste " des deux côtés de l'Atlantique, les genres les plus populaires de l'époque et notamment la comédie mondaine (vaudeville, kammerspiel, " téléphones blancs " ou screwball comedy) ont systématiquement occulté la crise, tandis que thriller ou fantastique en donnaient une image cryptée comme le montre également cette étude d'ensemble, la première du genre consacrée au sujet.