Bien qu'à l'origine de ces quelques pages, annotations au jour le jour, il s'agisse apparemment d'une retraite imposée, je dirais pour ma part que le résultat est un salutaire éloge à la promenade dans une nature bienfaitrice. Ces réflexions brèves, souvent très brèves portent sur des sujets très variés et sondent le moi par comparaison avec des esprits admirables tels que
Constantin Noica, Georges Enesco (p. 33 de la première édition de 1993 qui fait allusion aux entretiens avec Bernard Gavoty) ou
Léon Chestov. Je termine avec une mention sur la présence de dessins de Horia Bernea (son nom devrait vous dire quelque chose dans la mesure où il est intimement lié à celui du musée du paysan roumain).