Le courage se reconnaît à la guerre, la sagesse à la vie, l'amitié au besoin.
Puisque personne ne vous comprend jamais vraiment, autant être avec quelqu'un qui ne vous comprend pas du tout. ça évite les malentendus. (p.64)
Si tout le monde est prêt à mourir pour quelque chose, personne n'est prêt à souffrir pour toujours. (p.86)
Des soladats américains, j'en ai dézingués à la pelle. Certaines fois, j'ai même pas attendu qu'on tombe sur des viets.
L'absurdité de la situation s'était imposée à moi, comme une révélation. Rien ne justifiait qu'on tue les uns plutôt que les autres.
On était tous venus ici se faire buter, alors, je me disais, qu'on en finisse. (p.45)
J'ai su longtemps plus tard qu'elle avait été la fin du lieutenant Chadwick. Comme beaucoup d'autres gars, une fois la guerre finie, il a pété les plombs. Il s'est fait sauter le caisson le lendemain de son retour aux USA.
Il y a des gens qui font la guerre pour la paix.
Et puis il y a ceux qui font la guerre pour la guerre. (p.39)
En entendant leurs compliments, je me dis que ma vie ne peut prendre qu'un chemin. Celui qui mène à devenir un tocard. La tradition familiale, quoi. (p.17)