De manière très pédagogique, cet ouvrage permet au lecteur de découvrir et comprendre la notion d'algorithme.
En effet, au fil des pages, le lecteur découvrira tous les éléments indispensables à la bonne compréhension à savoir historique, exemples clairs et précis, souvent tirés du quotidien, personnalités qui ont contribué aux avancées, ......
Bref, c'est un gros coup de coeur pour cet ouvrage qui permet au lecteur de mieux appréhender cette notion parfois complexe grâce à un discours clair, précis mais également grâce aux illustrations qui accompagnent de manière très pédagogique le texte.
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Le premier moteur écologique s'appelle Ecosia. Créé à Berlin, il verse aussi une partie de ses bénéfices à des missions autour de l'environnement. Sur son chiffre d'affaires publicitaire, il consacre 50% à financer des actions de reforestation, c'est-à-dire à planter des arbres au Pérou, en Indonésie ou au Burkina-Faso.
L'algorithme conçu par Larry et Sergey Brin en 1999 est devenu le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde. Il faut dire qu'en créant Google, les deux jeunes informaticiens ont eu une bonne idée. Alors que leurs concurrent classaient les résultats des requêtes en affichant d'abord les pages les plus fréquentées, ils ont choisi une autre façon de trier. Pour eux, il valait mieux privilégier les pages qui étaient, non seulement souvent vues, mais surtout souvent mentionnées sur d'autres sites. Car ils estimaient que citer un site garantissaient mieux sa qualité que le simple fait de le visiter. Rapidement, les internautes ont trouvé que les résultats trouvé par Google étaient plus pertinents que ceux des autres moteurs de recherche et son nouvel algorithme s'est imposé. Aujourd'hui, le moteur de recherche traite 3,3 milliards de requêtes chaque jour et en France, 94 % des recherches passent par lui. Pouy répondre son programme a analysé 30.000 milliards de pages web. Il en observe aussi des millions quotidiennement pour garder sa base de données à jour. Google est devenu une multinationale très puissante et le groupe créé autour de son algorithme s'appelle Alphabet.
L'utilisation du fake est basée sur un constat navrant : les fausses nouvelles attirent beaucoup de clics que les vraies. L'idée est simple : - Tous les médias vous mentent et nous allons vous dire la vérité. - Ceux qui y croient ont l'impression d'être comme des - élus - très bien informés. Certains sites sont des usines à - fakes -.
La recette est connue des hackers : acheter un domaine avec le mot - infos - ou - news - et rendre son IP anonyme pour éviter les poursuites. Puis on crée une maquette avec des bannières publicitaires et on publie quelques vraies infos pour faire sérieux. Ensuite, on dope la fréquentation en achetant des - bots -, des programmes qui créent des profils imaginaires pour générer des followers.
Par exemple, 5.000 likes Facebook coutent 70 dollars, et laissent imaginer que le site de news est très suivi. Cela suscite l'intérêt des annonceurs. Pour booster la vraie fréquentation, on commence alors à poster des fakes incroyables ou révoltants. En peu de temps, le site reçoit beaucoup de visites et on peut commencer à gagner de bonnes recettes publicitaires.
Comme les logiciels décident de plus en plus à notre place, on peut facilement se défausser sur eux des qu'on nous reproche quelque chose : 6 C'est le ^programme qui a buggé - . Mais quand leurs décisions provoquent des accidents, qui est vraiment responsable ? Celui qui a écrit l'algorithme, celui qui le vend, celui qui l'utilise ?
Depuis 2016, cette question est devenue un grand sujet avec le développement des voitures sans chauffeur. L'inquiétude est la suivante.
Dans certains accidents, le chauffeur n'a que deux options : percuter le piéton qui traverse soudain sur la route ou bien braquer et projeter sa voiture dans un mur pour l'éviter. En général celui qui conduit choisit l'un ou l'autre, sans avoir le temps de réfléchir et il arrive qu'il meurt en se déportant. Mais si le conducteur est une IA- Intelligence Artificiel -de de conduite automatique, comment sera-t-elle programmé pour réagir ? Va-t-elle faucher le piéton ou risquer de blesser ou de tuer ses passagers en l'évitant ?
C'est l'informaticienne américaine Grace Hopper qui a inventé le concept de bug dont on parle parfois en science informatique. Alors que cette informaticienne de la marine travaillait sur son gros ordinateur, un insecte s'est pris dans un court circuit et fait planter la machine. Comme "insecte" se dit "bug" en anglais, son récit de la panne a fait naître le terme informatique bug. Il désigne une erreur de programmation.
Une émission littéraire grand format sur les secrets de fabrication de la littérature de jeunesse Avec quatre invités chaque jour et des rubriques originales « Facettes », « À la moulinette », « La bonne recette ». Ingrédient : le documentaire.
Présentée par la journaliste Cécile Ribault-Caillol (France info)
Avec Florence Pinaud, Jessie Magana, Emma Strack, autrices et journalistes et Isabelle Péhourticq, éditrice (Actes Sud Junior).