AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782700304893
192 pages
Editions Arthaud (25/01/1994)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Les Cinq Trésors de la Grande Neige sont la traduction du mot Kangchenjunga, troisième montagne du monde (8 598 m) dont Pierre Beghin a réussi l'ascension, ''en solo'' et sans oxygène le 17 octobre 1983.
Les Cinq Trésors, ce sont aussi l'évocation personnelle de cinq expéditions himalayennes de l'auteur : K2, Manaslu, Jannu, Daulaghiri, Kangch', qui ont confirmé la vocation d'alpiniste et le talent exceptionnel de Pierre Beghin.
Un livre chaleureux et ... >Voir plus
Que lire après Les cinq trésors de la grande neigeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre de l'alpiniste français Pierre Béghin qui est mort au Népal en 1992.
Il a disparu lors d'une chute fatale à la descente de la face sud de l'Annapurna, qui est un des sommets de l'Himalaya (un des plus hauts au monde).
Il était accompagné par l'alpiniste Jean-Christophe Lafaille qui se retrouva seul avec un bras cassé et plus de matériel car il se trouvait dans le sac à dos du malheureux Pierre Béghin. Il finit par survivre à cette expédition mais mourra à son tour en 2006, en disparaissant lui aussi dans l'Himalaya lors d'une ascension en solitaire.
Dans cet ouvrage ''Les Cinq Trésors de la Grande Neige'', préfacé par Haroun Tazieff, sont réunis les récits de Pierre Béghin, concernant cinq de ses expéditions dans l'Himalaya :
- L'arête sud-ouest du K2 ... (expéd. de 1979)
- le Dhaulagiri ... (expéd. de 1980)
- le Manaslu ... (expéd. de 1981)
- le Jannu ... (expéd. de 1982)
- le Kangchenjunga ... (expédi. de 1983)
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Minuit. Je me réveille en sursaut. Les nuages se dissipent, l'obscurité se fait moins épaisse. Le camp est silencieux, comme en attente d'une révélation importante. De la lune ronde et pleine tombe une lumière glaciale, d'un blanc cru. Elle tire enfin de l'ombre cette face nord si énigmatique. Une brume légère en estompe les reliefs. Malgré moi, je frissonne : est-ce à cause du froid de la nuit, de cette clarté métallique ou de l'hostilité de cette muraille austère ? Et toujours le même doute que je veux taire aux autres, mais qui ne me laisse guère de répit : fallait-il se lancer sur une tel objectif ?
Commenter  J’apprécie          10
Le premier jour où j'ai découvert le pilier, je venais d'atteindre le plateau glaciaire de notre futur camp de base. La mousson d'été, qui déverse ses ondées tièdes et généreuses sur le Népal et lui permet de vivre grâce au riz, n'était pas terminée. Derrière les nuages, la montagne restait invisible. Tout à coup, sortant des brumes encore accrochées aux pentes, le pilier sommital est apparu, dans toute sa noblesse et sa sobriété. Juchée sur un vaste piédestal au relief compliqué, cette chandelle de granit aux lignes pures se dressait d'un seul élan sur plus de 600 mètres, parfaite convergence de deux murailles rocheuses sans défaut. Elle se détachait sur le ciel d'un bleu sombre, hautaine et orgueilleuse. J'ai compris à cet instant précis que j'étais en face de l'une des plus dures escalades que l'on pût imaginer en Himalaya.
Commenter  J’apprécie          00
La toile de la tente claque en permanence et nous met les nerfs à vif. Impossible de récupérer avec ce chahut incessant. Il n'y a qu'une solution : creuser une grotte à flanc d'arête qui nous servira de refuge pendant les périodes de repos. Il faut que le camp IV devienne une sorte de base avancée au pied du dernier ressaut. Sinon, nous ne pourrons pas le franchir. En une semaine, nous n'avons guère gravi plus de son tiers inférieur, et les difficultés qui nous attendent au-delà sont sûrement plus grandes.
Commenter  J’apprécie          00
De plus en plus nous ressemblons à une équipe de morts-vivants. Visages émaciés, creusés par deux mois d'efforts en altitude, kilos superflus envolés ! Nous restons assis à l'entrée des tentes, sans réaction, n'échangeant que de rares paroles. De temps en temps, l'un va somnoler sous sa tente, un autre esquisse quelques pas avant de se rasseoir. Impression étrange de ne pouvoir vivre qu'au ralenti, comme dans un cauchemar.
La volonté n'y change rien.
Mine de rien, nous nous rapprochons du sommet...
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : récit de voyageVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
606 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}