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EAN : 9782013697552
816 pages
Hachette Livre BNF (01/12/2016)
3/5   1 notes
Résumé :
Cours complet d'enseignement secondaire moderne, conforme aux programmes officiels de 1891.
HISTOIRE GÉNÉRALE DES BEAUX-ARTS
par Roger Peyre
professeur agrégé d'histoire au collège Stanislas
Ouvrage contenant un grand nombre d'illustrations
d'après les œuvres les plus célèbres.

Paris
Librairie CH. Delagrave
15, rue Soufflot
1894

818 pp.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Des générations entières ont pu vivre sans lasser la faveur du public sur l'imitation de maître scalmes et sereins tels que Raphaël; l'imitation de la terribilita de Michel-Ange ne devait pas tarder, en raison même de ce que ses conceptions et son style avaient d'excessif, à devenir intolérable. En s'élevant à ces hauteurs inaccessibles, le maître avait réduit ses élèves à l'impuissance. Mais sachons faire abstraction des conséquences inséparables de toute grande conquête, pour ne nous attacher qu'à ces conquêtes prises en elles-mêmes. Que de suprêmes triomphes l'affranchissement définitif des trois grands arts, une liberté d'expression illimitée, s'alliant à la liberté absolue des mouvements et des attitudes, tout un monde de sentiments généreux ou d'impressions pathétiques, la majesté, la fierté, la mélancolie, la terreur, l'amour de la justice portés à leur maximum d'intensité ou résumés dans des chefs-d'œuvre que rien ne faisait pressentir et que personne depuis n'a su égaler.
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Roger Van der Weyden et ses contemporains. — Roger Vander Weyden (1399-1464), disciple, sinon élève de Van Eyck, fut un des principaux propagateurs de son enseignement. Né à Tournay, par conséquent dans une ville française, son véritable nom était, de la Pasture : qu'il traduisit en flamand. Il s'établit en 1435 à Bruxelles, cinq ans avant que le Brabant fût venu s'ajouter aux possessions de Philippe le Bon, qui devait faire de la capitale de cette province une de ses résidences favorites. Ses chefs-d'œuvre sont la Descente de Croix, du musée de Madrid, et le Jugement dernier, de l'hôpital de Beaune. Cependant la puissance de la maison de Bourgogne ne cessait de s'accroître, et M. Wauters remarque que la peinture flamande jeta son plus vif éclat au moment où cette puissance atteignait à son apogée. En 1473 Charles le Téméraire se rend à Trêves, espérant s'y faire proclamer roi de Bourgogne par l'empereur Frédéric III. En cette même année Thierry Bouts commence les panneaux de la Justice d'Othon pour l'hôtel de ville de Louvain; Juste de Gand achève le retable de la Cène pour la ville d'Urbin; Van der Goes peint pour les Portinari de Florence son triptyque de l'Adoration des bergers; enfin Memling envoie en Italie son triptyque du Jugement dernier, aujourd'hui à Dantzig.
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La religion tout entière servait à entretenir ce sentiment. Les divinités se personnifiaient dans un idéal suprême, mais un idéal humain bien défini dans ses formes. La mythologie des Grecs leur permettait plus facilement qu'à d'autres de donner une figure individuelle aux idées. Mais ce n'était pas là une assimilation artificielle, métaphorique, péniblement et subtilement cherchée. Sans doute la mythologie n'était pas le fétichisme; cependant elle n'était pas non plus dans l'esprit des Grecs un pur symbole. Il y avait même pour les plus sceptiques un fond de tradition religieuse et nationale qui faisait naître chez eux, en présence d'Apollon et de Minerve, une émotion réelle. La patrie et la religion étaient intimement unies.
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École de Souabe. — L'activité artistique est grande aussi dans les pays du haut Danube. L'école souabe a deux centres importants : Augsbourg, la ville des Welser, des Fugger, de ces marchands, de ces banquiers qui mariaient leurs filles à des princes souverains, le grand marché financier de l'Allemagne et un de ses plus grands centres industriels, avait des tendances naturalistes que montrent les œuvres à' Holbein, l'aïeul du grand Holbein; tandis que Ulm conservait un sentiment plus idéaliste avec Barthélémy Zeitblom, né en 1420.
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L'ART ET LA SCIENCE. — Quoi qu'il en soit, les arts plastiques, aussi bien que la poésie, sont surtout affaire d'inspiration et de talent. Mais ce n'est pas à dire que la science leur soit inutile. Un artiste de génie qui fut en même temps un grand savant, Léonard de Vinci, a défini ainsi le rôle de la science dans les arts: « D'une manière générale, dit-il, la science a pour office de distinguer ce qui est impossible de ce qui est possible; l'imagination, livrée à elle-même, s'abandonnerait à des rêves irréalisables; la science la contient en nous enseignant ce qui ne peut pas être. Il ne suit pas de là que la science renferme le principe de l'art, mais qu'on doit étudier la science ou avant l'art ou en même temps, pour apprendre dans quelle limite l'art est contraint de se renfermer. »
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