Eric Pessan imagine la victoire du FN (sans jamais véritablement le nommer) à l'élection présidentielle, la débâcle et la colère gronde alors dans les villes de France.
Nous allons suivre l'errance nocturne de David dans les rues de Paris où l'émeute gronde, et parallèlement la traversée de Mina sur un cargo se dirigeant vers les Antilles, cette dernière fuyant le marasme qu'elle avait pressenti.
Les deux personnages, amants séparés depuis un an, vont passer une nuit blanche l'un dans le chaos de la ville et l'autre dans le bruit des moteurs, et leurs pensées vont ricocher de l'un vers l'autre. Cette figure de style m'a laissé dubitative, ne voyant que la figure et bien peu la sincérité de l'écriture. C'est d'ailleurs le même sentiment que j'ai éprouvé devant les rires irrépressibles dont sont sujets à plusieurs reprises les deux protagonistes.
Pour tout dire, je suis allée au bout de ce livre car je l'ai reçu avec Masse Critique, et j'en remercie Babelio, mais je n'ai pas aimé ce roman.
Même si Mina est plus sensible et vibrante dans son portrait, les personnages restent de papier.
Une incohérence s'est glissée dans le texte : page 87, David donne sa parka à un clochard et quelques heures plus tard page 128 il remonte la fermeture éclaire de sa parka...Suis-je la seule à lire tout le texte ..?
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