Brek

Boris Brek, agent spécial, se voit enlever à son domicile afin d'être missionné pour récupérer les plans d'un nouveau système de radar. Mais l'échange prévu ne se passe pas comme prévu et Brek va devoir s'immerger dans son passé afin de pouvoir s'extirper de cette situation.

Aujourd'hui, je vous parle d'une BD. Pourquoi ? L'éditeur est installé dans ma commune de résidence et j'ai voulu le mettre en lumière. Cette BD est parue en 1987 dans un magazine yougoslave, pays de naissance de l'auteur. Les divers problèmes dans cette région du monde ont fait qu'il s'est expatrié et dorénavant, il jouit d'une solide réputation au niveau européen. L'éditeur a décidé de proposer cette oeuvre dans une traduction française.

Les dessins de la version originale étaient en noir et blanc, ici colorisés avec uniquement 3 couleurs. Cela donne un relief particulier à cette histoire où l'auteur s'est inspiré de son écrivain fétiche : John le Carré, dont il cite d'ailleurs quelques phrases. On se retrouve aussi plongé dans une ambiance à la Blade Runner : combats acharnés dans des décors futuristes.

L'intérêt de cette édition réside aussi par ses bonus. Elle est incrémentée d'une deuxième histoire de 10 pages (partiellement en anglais) où l'on découvre notre héros vieilli, ainsi qu'une biographie très complète du dessinateur. Celle-ci permet notamment d'apprendre que Darko est plus spécialisé dans les histoires courtes sur une seule planche.

Une belle découverte en ce qui me concerne dans un genre que je n'avais plus abordé depuis quelques années

L'agent spécial Boris Brek doit faire face à une nouvelle situation des plus singulières. Un groupe obscur le traque pour mieux pouvoir le contrôler et l'utiliser à des fins de quelques recherches, missions et contrats. Mais Brek est un agent expérimenté et il les voit venir...

L'auteur Darko Perovic s'est davantage essayé aux histoires courtes. Alors Brek fait figure d'exception. Pourtant il a continué à travailler sur uniquement quelques planches, plutôt que retourner à la suite de la BD tant demandée par les fans. La bande dessinée a été publiée pour la première fois en 1987 (l'année de ma naissance, souvent la référence que l'on me donne au niveau de la culture est plutôt Joe le taxi). Les dessins sont très peu colorés mais très enthousiasmant. de plus, le crayon est minimaliste pour vous permettre davantage de laisser travailler votre imagination...
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Boris Brek, agent spécial, doit récupérer les plans d'un nouveau système de radar, qui tourne mal.
L'auteur Darko Perovic nous balade dans la fiction, dans l'aventure, dans le suspense à travers un coup de crayon magnifique, des couleurs sobres, sombres, qui nous mettent dans l'ambiance de l'histoire.
Entre combats, tirs, violences, retrouvailles, trahisons, fuites, on n'a pas le temps de s'ennuyer, on passe un agréable moment de lecture.
Cette bande dessinée est juste magnifique.
Très très belle découverte.

Une bande-dessinée entre espionnage et science-fiction, dans l'ambiance d'un Blade Runner

Je tiens à remercier les éditions Inukshuk et Babelio pour l'envoi de cette bande dessinée. J'ai été surpris de recevoir une BD de cette taille. Je m'attendais à un livre graphique avec un nombre de pages plus imposant. Mais la surprise reste la même, avec, à la clé, la découverte d'un nouvel univers.

Déjà, l'ambiance. La version originale avait été publiée en noir et blanc, alors que cette édition s'offre de la couleur. Quelques nuances toutefois, dans les tons orangés et bleu, qui viennent égayer cette histoire sombre. de l'espionnage, une quête qui va mener le héros vers un film, où sont contenus les plans d'un système radar.

Boris Brek va vivre des aventures des plus palpitantes. Des combats acharnés, des coups de feu, des scènes épiques, le tout placé dans un décor de science-fiction, où quelques inventions futuristes viennent prendre part à l'intrigue.

Malgré quelques scènes peu compréhensibles, cette bande dessinée a été une inspiration lors de sa sortie, pour ses nombreux lecteurs. Entre amour, dystopie, ambiance pesante et volonté de mener à bien sa mission, Boris Brek ne laisse pas sa place à l'ennui.
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