"Tout le bruit du Guéliz" de Ruben Barrouk :
De Paris à Marrakech, un voyage pour combler l'exil et l'oubli, premier roman d'une grâce infinie portée par la voix poignante de Ruben Barrouk.
Pour en savoir plus : https://www.albin-michel.fr/tout-le-bruit-du-gueliz-9782226496058
Dans le quartier du Guéliz à Marrakech, un mystérieux bruit hante une vieille dame. Il la tourmente nuit et jour. Inquiets, sa fille et son petit-fils quittent Paris pour mener l'enquête. Sur place, ils guettent, épient, espèrent, mais aucun bruit ne se fait entendre...
Comme Shehérazade, Tout le bruit du Guéliz ne nous raconte pas une mais mille histoires : celles des exodes, des traditions, des liens qui se font et se défont, des solitudes à habiter pour faire taire l'angoisse et l'oubli... Et au vacarme assourdissant de l'époque, ce premier roman singulier aux allures de conte, à la fois tendre, drôle et bouleversant, oppose une langue délicate empreinte de poésie et de silence. Un moment de lecture suspendu d'une absolue beauté.
"L'hotel du rayon vert" de Franck Pavloff :
À Cerbère, étrange ville frontière, souffle un vent de poésie et de fraternité. Un grand texte qui appelle à la paix dans nos mondes embrasés.
Pour en savoir plus : https://www.albin-michel.fr/lhotel-du-rayon-vert-9782226493620
Cerbère, dernier village français avant la frontière espagnole, a vu passer l'exil des Républicains, dont le célèbre poète Antonio Machado lors de la retirada, puis, dans l'autre sens, les réfugiés fuyant le nazisme. C'est aussi l'un des points d'accès à la France pour les migrants contemporains qui tentent de se soustraire à la misère du Sud.
À l'Hôtel du Rayon Vert, sorte de paquebot-phare surplombant la mer, vont se croiser Lauren, une photographe globe-trotteuse, Pablo, un célèbre violoniste à la recherche de ses origines, persuadé d'être le petit-fils de Machado, une jeune femme qui sort de prison, Bira, le propriétaire de l'hôtel, Manuel, le responsable du poste d'aiguillage de la gare, sa fille Gerda, qui aide les migrants de passage à Cerbère, et Paul José, le libraire de Collioure.
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Franck Pavloff/5
2 notes
Résumé :
C'est imprévisible coureur de fond.
Après 42 bornes son coeur éclate.
Surtout s'il est Black et qu'il est clandestin !
Reme pas la fange Garec, y'a trop de monde
dans la course; t'es pas dans ta catégorie.
Le cul sur ta vespa, tu rêves à une bécane
d'enfer, qui t'emmènerait vers l'ouest, loin de
tes flashs de guerre. T'aurais pas dû choisir
Grenoble.La ville s'embourbe, pue la chimie,
la magouille et la ... >Voir plus
Après 42 bornes son coeur éclate.
Surtout s'il est Black et qu'il est clandestin !
Reme pas la fange Garec, y'a trop de monde
dans la course; t'es pas dans ta catégorie.
Le cul sur ta vespa, tu rêves à une bécane
d'enfer, qui t'emmènerait vers l'ouest, loin de
tes flashs de guerre. T'aurais pas dû choisir
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Polar électrique - un peu trop pour la crédibilité – qui évolue en Dauphiné, à Grenoble et ses environs, dans un milieu en rapport avec la course à pied, ou plutôt l'intérêt qu'on peut avoir à mobiliser des kenyans, sans papiers, ouvriers au noir, et coureurs de fond émérites comme chacun sait, dans des courses d'intérêt local.
Une intrigue un peu compliquée, qui utilise plusieurs ressorts, mais toujours un peu à la limite de l'outrance. C'est vrai pour les passages concernant la ville Grenoble et son environnement (à en croire Franck Pavloff c'est «Pollution sur Isère» !!!).
«Le train tangue, les gars de la CGT aussi. Grenoble s'annonce dans un halo chimique de brumes glauques.»
C'est vrai aussi pour l'enquête menée par Garec, photojournaliste en rupture de ban. Je n'ai pas l'impression que dans la vraie vie, les choses se déroulent ainsi (ou peut-être suis-je naïf, ce qui n'est pas exclu!).
Résumons: Garec en a marre du photojournalisme. Une connaissance lui propose une «mission ponctuelle»:
« Il m'a cueilli un beau matin où j'étais pas franchement frais. Il avait dû se renseigner. En deux mots il m'a expliqué qu'il tenait un sujet du tonnerre de Dieu, du sulfureux: les Olympiades d'Athlétisme de Grenoble dont les milieux sportifs faisaient des gorges chaudes. Gonflette et mégalo.»
Et voilà notre Garec à Grenoble plongé rapidement dans des disparitions mystérieuses de kenyans, qui courent, qui travaillent au noir. Il va faire équipe, un peu forcé, avec un jeune beur de la cité qui a vu lui aussi des choses qu'il ne fallait pas voir… Notables contre électrons libres un peu libertaires, un peu tendance le Poulpe, si vous voyez ce que je veux dire?
Mais je l'ai dit, un peu outrancier pour qu'on marche complètement.
http://www.lecture-ecriture.com
Une intrigue un peu compliquée, qui utilise plusieurs ressorts, mais toujours un peu à la limite de l'outrance. C'est vrai pour les passages concernant la ville Grenoble et son environnement (à en croire Franck Pavloff c'est «Pollution sur Isère» !!!).
«Le train tangue, les gars de la CGT aussi. Grenoble s'annonce dans un halo chimique de brumes glauques.»
C'est vrai aussi pour l'enquête menée par Garec, photojournaliste en rupture de ban. Je n'ai pas l'impression que dans la vraie vie, les choses se déroulent ainsi (ou peut-être suis-je naïf, ce qui n'est pas exclu!).
Résumons: Garec en a marre du photojournalisme. Une connaissance lui propose une «mission ponctuelle»:
« Il m'a cueilli un beau matin où j'étais pas franchement frais. Il avait dû se renseigner. En deux mots il m'a expliqué qu'il tenait un sujet du tonnerre de Dieu, du sulfureux: les Olympiades d'Athlétisme de Grenoble dont les milieux sportifs faisaient des gorges chaudes. Gonflette et mégalo.»
Et voilà notre Garec à Grenoble plongé rapidement dans des disparitions mystérieuses de kenyans, qui courent, qui travaillent au noir. Il va faire équipe, un peu forcé, avec un jeune beur de la cité qui a vu lui aussi des choses qu'il ne fallait pas voir… Notables contre électrons libres un peu libertaires, un peu tendance le Poulpe, si vous voyez ce que je veux dire?
Mais je l'ai dit, un peu outrancier pour qu'on marche complètement.
http://www.lecture-ecriture.com
Citations et extraits (1)
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L'odeur me saute aux yeux ! Un parfum dégueulasse qui sort des touffes d'asphaltes, un affreux mélange de javel et de pomme sure qui me donne sur-le- champ l'envie de gerber.Aux abris, je ferme mes écoutilles, et regrette même de ne pas avoir de paupières au nombril.
Puis comme tout bon ouvrier d'Atochem, je m'habitue.
Puis comme tout bon ouvrier d'Atochem, je m'habitue.
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