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3,87

sur 307 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il y a quelques années, ce roman était ma première incursion dans la SF noire, dans ce que l'autrice nomme "africanfuturism". Cette lecture a vraiment été marquante pour moi. L'univers est riche et tout m'y était inconnu. On n'y trouve aucun trope de SF tellement usé que l'auteur n'a même pas besoin de l'expliquer.

On y explore donc une Afrique du futur où la magie (le juju) existe, et où la technologie recule. Il semble y avoir eu un cataclysme à l'origine de ces changements, mais on n'en explore jamais les détails.

Les détails auxquels on a droit sont ceux des diverses croyances, modes de vie, de ces conflits entre la ville et la province, entre nomades et sédentaires, entre les couleurs de peaux et les tribus. Tout cela est riche et fascinant (et c'est la force d'Okorafor, dans tout ce que j'ai lu d'elle depuis).

On y parle de mort, d'esclavage, de viol et d'excision. Ce n'est pas une lecture joyeuse.

L'histoire peut paraître simple ; La protagoniste, fille du viol, part à la recherche de son père. Elle vit des amitiés compliquées en chemin, et se découvre des dons magiques. Tout cela parsemé de scènes brillantes et originales.

C'est ce livre qui m'a fait pleinement réaliser à quel point la SF ne montre habituellement que des futurs blancs et anglophones. Comme si, pour que le futur ait lieu, beaucoup de gens devaient mystérieusement disparaître.
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Ouch cette claque !
Dès le début du roman, on sent que ce sera une lecture forte et riche.

Au delà du temps, au delà de la SF, au delà des "genres" de la littérature, je crois que ce livre peut parler à tout le monde et à n'importe qui.

Ce n'est pas une "histoire" comme tant d'autres. Onyesonwu ("Qui a peur de la mort ?" est son prénom en igbo, en fait), Binta, Luyu, Mwita, Fanasi et Diti sont des personnages d'une telle épaisseur qu'on peut les toucher.
Alors qu'ils se "dématérialisent" dans le livre, ils se matérialisent dans notre monde, à croire que "les étendues sauvages", c'est ici... Et dès le départ on est happé...

La profondeur et la puissance d'évocation de Nnedi Okorafor vient vous "ravir" dans tous les sens du terme (chapeau à la traduction aussi, d'ailleurs), et vous embarque dans ce voyage initiatique d'une rare intensité.
Un voyage dur, par temps de génocide, difficile, plein de doutes, de grandes souffrances et de batailles, contre les autres ou contre eux-mêmes, chaque personnage est si humain, on ne peut qu'être touché.

L'auteur explique en postface la naissance du livre, et il est vrai qu'on sent tout au long du livre la vitalité d'Onyesonwu se dégager des pages. Elle est si vivante que c'en est confondant.

La profonde spiritualité, associée à une mythologie riche et bien intégrée par l'auteur, dont elle a peut-être inventé une partie, d'ailleurs, je ne sais pas (Je n'y connais pas grand chose, en mythologie africaine. Si c'est inventé, c'est avec brio.), nous embarquent dans un monde étranger mais pas si étrange, car à peu de choses près, il ressemble au nôtre (quand on est lucide sur sa sauvagerie, en tous les cas, quand on l'a subie, surtout, semble-t-il, après lecture de certains avis mitigés.).

La beauté de la relation entre Mwita et Onyesonwu, qui la "répare" de toutes les souffrances endurées, m'a particulièrement émue, alors que d'habitude je suis hermétique à ça dans les romans. Ici, l'histoire d'amour a une raison d'être on ne peut plus évidente... Sans Mwita, pas d'Onyesonwu... Sans Mwita à ses côté, pas d'histoire, pas d'évolution, pas de croissance possible. Sans Mwita, c'est le désespoir , la souffrance et la mort qui gagnent. Mwita fait partie intégrante du destin d'Onyesonwu. Et ça me touche parce que je le vis chaque jour avec mon homme...

C'est une splendide découverte ! (merci à MauriceAndré, c'est lui qui m'a donné envie de le lire, celui-ci).
Coup de coeur !

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Mon premier gros coup de coeur de l'année... Ce roman de fantasy nous entraîne dans une Afrique où deux tribus s'affrontent depuis "toujours", les Nurus et les Okekes. L'héroïne Onyesonwu, dont le nom signifie "Qui a peur de la mort ?", est née du viol de sa mère par un général Nuru. Elle est rejetée de sa communauté, les enfants nés de ces viols violents, appelés "ewus", étant considérés tout aussi violents et dangereux. En grandissant, Onyesonwu va se découvrir certains dons, qu'elle va devoir apprendre à bien utiliser, au risque de faire plus de mal que de bien.
Guerres ethniques, viol, excision, magie, sorcellerie mais aussi amour et amitié sont la base de ce magnifique roman, à lire absolument !
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Un immense merci à Tatooa qui m'a donné envie de lire ce livre. Dévoré en à peine deux jours de temps, je suis encore dedans alors que j'ai tourné les dernières pages il y a quelques heures déjà.
Un véritable coup de coeur pour ce roman hybride entre post-apocalyptique, fantasy mystique et quête initiatique. Onyesonwu (qui signifie "Qui a peur de la mort ?") est l'héroïne de ce roman. Et quelle héroïne !! Un personnage fort, complexe, mystérieux et d'une puissance infinie ! Je me suis d'emblée attachée, dès les premiers chapitres qui, je dois bien l'avouer m'ont fait l'effet d'une douche froide. Les thématiques abordées dans ce livre sont extrêmement dures : viol, excision, génocide, misogynie traditionaliste. Là réside la force de ce roman : aborder et ancrer des thèmes si empreints d'une terrible réalité dans un contexte de sorcellerie séculaire où les dons sont aussi divers que les personnes qui les possède.
Suivre le petit groupe à travers le désert m'a complètement embarquée. Je ne suis pas habituée à enquiller un pavé d'une traite mais ici, aucun problème, puisque chaque chapitre appelle le suivant, la quête file et les pages avec elle. Si j'ai un seul bémol à donner pour l'intrigue c'est la résolution un peu rapide à la toute fin.
Au niveau personnages, Onye... je ne sais même pas par où commencer avec ce personnage tant il est riche et ambivalent et je ne peux que vous encourager à tenter l'aventure avec elle. Sa relation avec Mwita est l'une des plus belles que j'ai lues en fantasy à ce jour, ne tombant jamais dans le sentimentalisme ou la mièvrerie, c'est un lien d'une force incomparable. Les personnages secondaires que ce soient les compagnes d'Onye ou les figures magiques, bienveillantes ou malveillantes sont toutes très justes dans leur rendu.
L'esprit mystique du roman, les multiples créatures et capacités magiques vous emportent dans un monde original, sombre mais grandiose. L'esprit au-delà du corps, l'amour par-delà la mort. Cette histoire vient se hisser dans mes plus gros coups de coeur imaginaire. Et je ne saurai que vous en recommander la lecture car, après tout, Qui a peur de la mort ?
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"Qui a peur de la mort ?" est un roman initiatique qui brise les codes du genre en proposant un récit où magie, technologie, humanité se mêlent dans une Afrique post-apocalyptique passionnante.

Beaucoup de sujets d'actualité sont abordés, c'est un livre dur et violent, esclavage, racisme, viol, excision, ne sont que le reflet de notre société. C'est également en contre poid des sujets cités précédemment, un roman sur l'amour, l'espoir, la combativité.

Les personnages sont bien travaillés, très approfondis dans leur psychologie, j'ai véritablement apprécié le caractère de l'héroïne Onyesonwu. En ce qui concerne les décors vous serez dépaysé en parcourant quelques villes, disons le, qui ne sont pas très différentes de maintenant mais par contre le désert est magnifiquement conté avec ses dangers et ses surprises, avec ses rencontres hautes en couleur.

La magie est très présente, non pas la magie du genre Harry Potter mais plutôt proche du chamanisme, du soin en passant par la métamorphose ou encore le voyage dans le monde des morts.

Nous sommes en présence d'une histoire qui m'a beaucoup plus, transporté, et qui demeurera présente longtemps dans ma mémoire. À lire.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Ce livre est un vrai coup de coeur. Il me marquera longtemps de part son ambiance, ses personnages, l'histoire, l'écriture de l'auteur. Bref, j'ai tout aimé.
Je ne connaissais pas Nnedi Okorafor, ses origines, son histoire qui imprègne le roman. Avec son écriture fluide, elle aborde des sujets de fonds, encore très présents en Afrique comme les guerres ethniques, le viol, l'excision...
Avec Onyesonwu, qui signifie, dans une langue ancienne : " Qui a peur de la mort ?", nous découvrons un personnage fort et fragile à la fois, une jeune femme "ewu", c'est à dire issu du viol, qui découvre petit à petit son histoire passée et qui évolue grandement au travers de roman. Accompagnée de ses amis, elle voit ses dons se développer et évoluer. A partir de là, nous voyageons avec eux au travers d'une Afrique sauvage où la magie, le "juju", tient un rôle prépondérant.
A la fois poétique et violent, ce livre nous transporte dans un univers riche et magnifique, un lieu où les sentiments tels que l'amourv vrai et l'amitié indéfectible ne font que se renforcer au fil des pages.
c'est un livre magnifique, à lire absolument !
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Qui a peur de la mort ? est avant tout l'histoire d'Onyesonwu

En Fantasy, on parle souvent d'univers. Mais dans ce livre, c'est surtout et avant tout l'histoire d'Onyesonwu qui est passionnante. Cette petite fille est née dans un contexte particulièrement rude car elle est le fruit d'un viol d'un homme pale, grand sorcier. Il a "choisi" sa mère lors d'une expédition car elle a aussi des dons de sorcellerie. Il voulait un fils Enwu, c'est à dire un métis sorcier, sûrement pour le seconder par la suite. Mais la force de la mère d'Onye est qu'elle choisi de mettre au monde une fille. Malheureusement pour Onye, elle nait avec les caractéristiques physiques d'un métis c'est à dire qu'elle a les cheveux clairs et la peau plus claire. Or, les Enwu sont rejetés par les populations africaines car ils sont réputés être des enfants nés de la violence. Ainsi, toute sa vie, Onye devra se battre pour être acceptée.

Pour cela, elle va se trouver l'amour paternel auprès de son beau père, un forgeron qui habite dans un village. La relation entre ces deux personnes, en dehors du fait que son beau père aime aussi la mère d'Onye, est magique car cet homme va être le premier à l'accepter telle qu'elle est. Ainsi, il va l'amener à l'école, la pousser à s'intégrer auprès des autres enfants et de lui offrir le cadre de vie le plus normal possible mais sans non plus se plier à toutes les coutumes du village. Ainsi, l'auteure va nous parler ici de la coutume de l'excision, coutume encore largement pratiquée en Afrique dans des sociétés largement machistes (il faut le dire). Onye va pratiquer cette opération et Nnedi Okorafor va nous expliquer la pression sociale exercée sur elle pour qu'elle accepte cette pratique à l'insu de ses parents. Car en effet, on aurait compris si ses parents l'avaient forcée à le faire, mais elle a dans sa famille le statut d'une femme libre, similaire au statut d'une Occidentale actuelle. Mais Onye va se plier aussi aux traditions africaines, même si elles peuvent s'avérer mauvaises ou moralement discutables. Ce sujet est magnifiquement traité je trouve car quelque part, on arrive à comprendre pourquoi ces jeunes filles le pratiquent, même si nous n'approuvons pas du tout. On se rend compte aussi de l'ignorance qu'elles ont à ce sujet, et de la douleur qu'elles ont lorsqu'elles se rendent compte de ce qu'elles ont perdu.

Mais revenons à notre héroïne, Onye va ainsi grandir dans un milieu propice à l'amour, et elle va même tomber amoureuse. Là, elle devra aussi montrer sa nature de femme forte car elle reste dans une société machiste. Elle va enfin trouver sa voie en tant que sorcière et découvrir non seulement ses pouvoirs mais aussi les origines de son père.


La Fantasy africaine et sa mythologie.

Nous sommes dans un environnement futuriste mais qui obéit à des codes de fantasy. Comme je vous le disais tout à l'heure, le père d'Onyesonmu est un sorcier. On se demande aussi quel type de sorcellerie va être développé dans ce livre. Je dirai que c'est une magie assez shamanique. Onye, par exemple, peut se transformer en n'importe quel animal, même si elle affectionne plus le vautour. Elle veut obtenir les enseignements d'un sage qui pratique les points mystiques,ce qui donne des visions. Il y a des projections qui correspondent un peu aux projections astrales qui sont assez communes dans toutes nos formes de sorcellerie. Enfin, nous rencontrons dans ce livre un peuple nomade qui agit sur la météo.

Le statut d'Onye est surtout très particulier car elle est métis. Et c'est aussi pour cela que les Enwu sont craints. En effet, ils possèdent toute la magie que je qualifierai africaine, c'est à dire les points mystiques, la transformation en animal. Mais ils possèdent aussi une magie presque occidentale. Cela reste un peu flou car non développée réellement dans ce livre mais il y a de la projection astrale, du déplacement de force, et autres petits détails.

Je trouve qu'on s'acclimate très vite à cette magie du désert, à ce monde particulier. Car la plume de l'auteure nous amène les explications de manière très douce, très fluide. L'univers est aussi très addictif car nous avons un parler un peu africain, elle nous donne quelques petites coutumes et quelques petits tics de son peuples, mais aussi les codes vestimentaires, les habitudes alimentaires. On se sent ainsi très à l'aise dans cet univers. le fait même d'avoir des noms à consonance étrangère pour nous ne reste pas un handicap. On s'habitue très vite à reconnaître les différents personnages.


Enfin, Qui a peur de la mort est aussi un roman de femmes dans un univers très dur

Viols, massacres, excisions, mariage, incestes, relations sexuelles, éducations sexuelles. Tant de sujets dits sensibles pour nous et qui sont abordés ici de manière quasi naturelle car on sent que l'auteure maîtrise son sujet. On apprend les codes vestimentaires de celles qui portent un voile, celles qui s'habillent autrement, ceux qui veulent soumettre les femmes et ceux qui veulent les respecter. Autant de sujets graves et importants dans un seul livre, en dehors même de l'histoire principale de ce roman qui est la vie d'Onyesonwu.

Tout ceci en fait un livre d'une richesse incroyable, un livre coup de poing, un livre coup de coeur. Un livre pour nous les femmes mais aussi pour vous les hommes. Un livre table de chevet qui mérite son prix de Fantasy, certes, mais qui mérite surtout d'être mieux connu. Il faut des littératures imaginaires aussi riches dans notre vie car c'est tout juste beau, magnifique, quoique sombre. Ce livre est à l'image de sa couverture: énigmatique et à multiples facettes.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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En Résumé : J'ai passé un excellent moment avec ce roman qui se présente comme un récit de Fantasy, avec quête, vieux maître bourru et prophétie, le tout dans un futur indéterminé, mais qui va se révéler bien plus. En effet l'auteur arrive à sortir de ce carcan classique pour offrir une lecture immersive et captivante. L'univers présenté s'avère fascinant à découvrir, bien porté par la touche de culture africaine que vient apporter l'autrice tout du long que ce soit dans la société, la représentations ou encore dans les mythes et les us et coutumes. Un univers intemporel, dépaysant, ou la violence et la haine sont très présentes et qui donne pourtant envie d'en apprendre plus, de le comprendre. Les réflexions soulevées dans ce roman sont aussi un des gros points forts, que ce soit sur la position de la femme, la guerre et ses conséquences, l'influence d'écrits mystiques, les traditions culturelles archaïques, l'environnement Nnedi Okorafor brasse énormément de sujets. Mais sa grande force et de le faire de façon juste, sans jamais tomber dans l'excès ou dans la naïveté. Les personnages sont très intéressants à suivre, s'avérant complexes, humains. On plonge dans un groupe de héros forgé par la douleur, la différence avec ses tensions, ses visions différentes mais qui pourtant accroche et montre qu'il est possible de changer. Alors après, c'est vrai, la troisième partie m'a paru manquer un peu de rythme et une ou deux facilités se font ressentir, mais franchement rien de bloquant. La plume de l'auteur est simple, incisive, entraînante et colle parfaitement au récit. Je lirai avec plaisir d'autres écrits de Nnedi Okorafor.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Challenge Plumes féminines 2018-2019

Onyesonwu est issue d'un viol. En tant que telle, elle est marquée, et mise au ban de la société. Enfin, la société essaie de la mettre au ban, mais elle n'est pas du genre à se laisser faire. Ou alors, elle lui trouve une bonne raison à la société : c'est également une sorcière, très puissante. Bon et puis elle fait partie d'un peuple ostracisé, réduit en esclavage et massacré épisodiquement. Et tant qu'à faire, elle est probablement le sujet d'une prophétie.
Ca fait beaucoup ? Peut-être. Mais ce roman est tellement dense, tellement fort et bouscule tellement, fait s'interroger le lecteur que finalement, tout trouve sa place. Ce roman, présenté comme post-apocalyptique, semble pourtant terriblement contemporain : viols comme arme, massacres, esclavage, intolérance envers la différence. Très honnêtement, pendant une très grande partie de ma lecture, je me suis demandée où se trouvait le post-apo ; il est à la marge, presque anecdotique. En revanche, j'ai eu des visions de la BD Aya de Yopugon, de l'actualité, de la lutte contre l'excision, du docteur Mukwege... Bref, ce roman, je le prends comme une manière de parler de nous mais avec une note d'espoir et de puissance féminine. Parce que oui, la grossesse n'est pas vue comme une faiblesse, mais comme une force et une force qui fait peur parce qu'elle peut être une forme de renouveau (mais ce n'est pas tout ! Lisez pour savoir !)
L'auteur présente sa démarche d'écriture dans la postface, que j'ai presque plus aimé que le roman : place des esprits, lutte contre le désespoir... à ce demander si Onyesonwa et Nnedi ne sont les pas les 2 faces d'une même pièce.
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Salut les Babelionautes
J'ai lus ce roman de Nnedi Okorafor car elle sera présentes aux Imaginales 2018.
Qui a peur de la mort ? Onyesonwu en igbo est le nom que porte l'Héroïne de ce roman Post Apocalyptique qui a pour cadre l'Afrique.
Déjà choisir le continent Africain est une nouveauté, quand en plus s'y mêle les traditions et la magie de ces Terres ou est née l'Humanité pour dénoncer pèle-mêle les Guerres Tribales avec l'enrôlement forcés d'enfants, les viols qui en font malheureusement partis , l'excision, cette pratique grave et injuste.
Nnedi Okorafor nous entraîne dans cette Aventure avec aisance et une fois ouvert il vous faudra du courage pour refermer ce Livre.
J'ai adoré la description du "Peuple rouge", se déplaçant dans une tempête de sable créée et entretenu par un sorcier, ou les moeurs sont presque libre.
Ce roman est un roman de Femmes, car même si il y a quelques personnages masculins, se sont essentiellement elles qui portent le récit.
Quoi d'étonnant quand l'Auteur en est une, et dans ce livre elle sont en première ligne, pour dénoncer ce qu'elles subissent quotidiennement dans le monde, incestes, viols, massacres, excisions, mariages forcés.
Merci a Laurent Philibert-Caillat pour en avoir assuré la traduction bien que je trouve bizarre le choix d'un homme pour la faire.
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