28 ans d'angoisse

La vie n’est pas un long fleuve tranquille et j’ai fini par comprendre qu’on peut trouver du positif même dans les épreuves de la vie.
Sans difficulté, on ne grandit pas.
Sans échec, on n’apprend pas.

L’avis des gens n’a d’importance que si tu le décides.
Ton avis est plus important car il n’y a que toi qui es maître de ta vie.
La personne la plus à même de faire des choix dans ta vie, c’est toi-même.
On vit pour soi et non pour les autres.
Peu importe ce qu’ils pensent de toi, la seule chose dont tu dois te soucier, c’est ce dont TOI tu as envie.

On va chez le kiné pour ses articulations, on va chez le dentiste pour ses dents, on va chez le psy pour son mental, point barre. Y a rien de honteux, vraiment rien.

Une personne angoissée ne te demandera pas de comprendre, juste d’accepter.

"Ça prend du temps, mais une fois qu'on commence à construire les fondations d'une maison, le reste avance bien plus vite."

Et puis, un beau jour, je me suis dit : "Mais James, regarde-toi, regarde ta vie, tu n'as pas mieux à faire que de juger les autres ? Regarde comment tu gères ta vie avant de donner un avis sur celle des autres."
[...]
En gros, occupe-toi de ton cul de pachyderme, gousse d'ail !

Je vois ce James tout petit, seul dans sa chambre. Je vous ce James et j'ai envie de le prendre dans mes bras. De lui dire pardon... Pourquoi "pardon" ? Pardon de ne pas l'avoir écouté, pardon de ne pas l'avoir chéri comme j'aurais dû le faire. Pardon à mon moi intérieur de ne pas avoir su m'écouter. D'avoir rendu des comptes à des gens pendant 28 ans au lieu de me les rendre à moi-même. D'avoir oublié de me demander si ça va, de me prendre dans mes bras. Pardon James.

Si je fais rire, on m'aime.
Si je fais rire, j'existe.

Les gens n'ont pas conscience de la puissance des mots. Tu peux détruire une personne par de simples paroles, alors prends le temps de réfléchir avant de parler. Ce qui nous impacte nous façonne. Les mots prononcés à mon égard m'ont amené à être qui je suis aujourd'hui. Sans le vouloir, ils ont eu un rôle à jouer dans ma construction. On ne se construit pas seul, ne l'oublie pas

C'était d'ailleurs une période où je ne me sentais pas bien à cause des mecs. Pour changer ! C'est toujours eux, le problème. Des noyaux d'olives, les mecs... Ils ne servent à rien.