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Critique de Latias
Ayant peu de connaissances sur Taïwan, j'ai lu "Taïwan face à la Chine" avec grand intérêt. L'histoire de cette ile qui a connu plusieurs vagues d'immigration et fut colonie japonaise puis chinoise mérite d'être connue. Elle relativise le discours chinois qui laisse entendre qu'elle fut toujours chinoise. Quant au rôle joué, aujourd'hui encore, dans l'industrialisation chinoise par les Chinois qui s'y étaient réfugiés lorsque la Chine devint communiste, il mérite également d'être connu.
Evidemment, on lit le livre en se demandant si dans sa volonté de "réunification" la Chine ira jusqu'à envahir l'ile ou si un retour à une Chine plus ouverte permettra de revenir au "doux commerce" qui a tant profité depuis un demi-siècle à la Chine comme Taïwan. Valérie Niquet ne se prononce évidemment pas ; nul ne saurait le faire tant la situation est complexe.
Et on lit aussi, bien sûr, "Taïwan face à la Chine" en pensant à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, car les analogies sont nombreuses.
Pour toutes ces raisons, je recommande la lecture de cet ouvrage non sans souligner que c'est un plaidoyer assez manichéen pour Taïwan, ce qui peut faire douter de son objectivité.
Autre réserve, toute personnelle, j'aurais apprécié que les questions économiques (cf. les citations que j'en fais) prennent plus de place, quitte à ce que les considérations diplomatiques et de droit international en prennent moins.
Evidemment, on lit le livre en se demandant si dans sa volonté de "réunification" la Chine ira jusqu'à envahir l'ile ou si un retour à une Chine plus ouverte permettra de revenir au "doux commerce" qui a tant profité depuis un demi-siècle à la Chine comme Taïwan. Valérie Niquet ne se prononce évidemment pas ; nul ne saurait le faire tant la situation est complexe.
Et on lit aussi, bien sûr, "Taïwan face à la Chine" en pensant à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, car les analogies sont nombreuses.
Pour toutes ces raisons, je recommande la lecture de cet ouvrage non sans souligner que c'est un plaidoyer assez manichéen pour Taïwan, ce qui peut faire douter de son objectivité.
Autre réserve, toute personnelle, j'aurais apprécié que les questions économiques (cf. les citations que j'en fais) prennent plus de place, quitte à ce que les considérations diplomatiques et de droit international en prennent moins.
