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EAN : 9782070618095
180 pages
Gallimard Jeunesse (28/02/2008)
4/5   9 notes
Résumé :
«Mais sais-tu d'où provient la mort :
Est-ce d'en haut ? Est-ce d'en bas ?»

«Où se termine l'arc-en-ciel ?
Dans ton âme ou à l'horizon ?»

«Puis-je demander à mon livre
s'il est vrai que je l'ai écrit ?»

Un livre de questions écrit par le poète chilien PABLO NERUDA pour inviter petits et grands à la poésie.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce livre est en très bel objet, avec de superbes illustrations dans les tons sépia. Les textes sont un peu déroutants, entre poésie, philosophie et esthétique de l'absurde.
Inclassable !!!
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Considéré comme le testament poétique de Pablo Neruda, ce livre est constitué d'une série de questions sur la vie, la mort, les saisons, les astres, la nature…
En voici un florilège :
« COMBIEN LE JOUR A-T-IL D'ABEILLES ? »
« NE VAUT-IL MIEUX JAMAIS QUE TARD ? »
Un bel album illustré par les collages et sculptures de l'artiste Isidro Ferrer, à la manière du petit théâtre de Calder. Comprend aussi un index bien attrayant.

Avis :
Une invitation à la poésie grâce à la magie de Pablo Neruda. Un livre recommandé par l'Éducation Nationale pour le cycle 3 (en classe de CM1-CM2-6e).
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
A quels travaux forcés, Hitler
est-il condamné en enfer?

Peint-il des murs ou des cadavres?
Flaire-t-il le gaz de ses morts?

Le nourrit-on avec les cendres
de tant d’enfants carbonisés ?

Ou le fait-on, depuis sa mort,
boire du sang à l’entonnoir ?

Ou martèle-t-on dans sa bouche
les dents arrachées pour leur or ?

Ou le couche-t-on pour dormir
sur ses pointes de barbelés?

Ou, pour les lampes de l’enfer,
couvre-t-on sa peau de tatouages?

Ou est-il mordu sans pitié
par les dogues noirs du grand feu?

Ou doit-il sans fin, jour et nuit,
marcher avec ses prisonniers?

Ou doit-il mourir sans mourir
éternellement sous le gaz?
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Quand je vois de nouveau la mer,
la mer m'a-t-elle vu ou non ?

Pourquoi, m'interrogeant, les vagues
me renvoient-elles mes questions ?

Pourquoi, battant le roc, ont-elles
tout cet enthousiasme perdu ?

Lasses ne sont de répéter
au sable leur déclaration ?
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Ne crois-tu que les dromadaires
protègent la lune en leurs bosses?

Pour la semer dans les déserts
avec un zèle Clandestin?

Et la mer n’est-elle prêtée
que pour un temps bref à la terre?

Ne devrons-nous la rendre un jour
a la lune, avec ses marées?
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Pourquoi le pauvre cesse-t-il de comprendre à peine enrichis ?
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Ne cesser d'attendre fait-il plus souffrir que jamais n'attendre ?
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Videos de Pablo Neruda (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pablo Neruda
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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