Très beau livre de cinéma, qui évoquera tous les films de la saga Mad Max, avec des anecdotes de castings, de tournages, de décors, de montages. de belles photos. C'est bien écrit, je savais certaines choses, j'en ai appris d'autres. le chapitre sur Furiosa m'a semblé trop court. le livre est peut-être sortie trop tôt ?
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Le porte-guerre est le point d'ancrage du film : camion-citerne, cuirassé, véhicule de fuite, c'est l'expression brute d'une masculinité encroûtée conduite par une femme enragée.
Pour Miller, la poésie d'une œuvre est toujours ouverte à l'interprétation. Les gens décident de ce qu'un film signifie pour eux. Souvent c'est géographique. En Afrique du Sud, Babe est considéré comme une parabole sur l'apartheid.
Il est évident pour Miller que Mad Max n'aurait jamais vu le jour sans ses nuits de garde aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent de Sydney où il était interne. La médecine lui a montré la condition humaine de manière viscérale. (...)
" Quand on pratique la médecine, on constate les répercussions de la violence, bien plus que le reste de la population, estime Miller. Les hôpitaux sont des centres d'information sur les pathologies et les traumas. "
Faire des films, c'est comme promener un très gros chien. Tu veux aller d'un côté, mais le chien préfère aller de l'autre.
La sécurité reste un problème. Comment garder la main sur un film où chaque jour comporte son lot de grosses cascades ?
Dépourvus de technique, ils improvisent au fur et à mesure, tels des punks aux portes d'un opéra.
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