Livre indispensable sur la manière de fonder une communauté, un communisme, après la Shoah, à partir de cette impossibilité de dire ce qui désormais nous relie telle une incapacité à oublier cette traversée de la mort, de notre collective et coupable survivance.
Dionys Mascolo décide de publier une lettre dans laquelle
Robert Antelme, en tant que vivant « solidifié » tente d'éclairer ce qu'il pourrait encore dire, apprendre à composer avec ce qu'il est devenu.
Autour d'un effort de mémoire serait alors un commentaire d'une puissance rare : dans sa sourde émotion, dans la justesse de son évocation d'un autre type de liens humains, le partage d'une sensibilité, entre Mascolo, Antelme et
Duras, le livre invente une possibilité politique autour d'une des plus amples réflexions (à la fois théorique et vécue) de l'expérience concentrationnaire.
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