- Vous croyez vraiment que nous arriverons à découvrir une partie de la vérité ?
- Non, Nick. Une moitié de vérité ne vaut rien. Il nous faudra la découvrir tout entière.
Tous les frères heureux se ressemblent, mais les frères malheureux le sont chacun à leur façon. Tolstoï.
Le temps les séparerait, comme il sépare la plupart des êtres, même les plus intimes.
Mais je n’avais rien dit. Parce que le silence est souvent une manière illusoire de se mettre à l’abri.
- Tu as toujours été trop cérébral, Nick. Toujours à t'inquiéter de l'avenir, à imaginer le pire... Essaie pour une fois de lâcher prise.
- Pour fuir la réalité ? Pour faire comme si tout allait bien ?
- Non, juste pour arrêter de te débattre comme un homme qui se noie. Cesse de vouloir tout contrôler. Plus tu t'accrocheras à ta douleur, plus tu la renforceras.
- Tu connais Ethan, non ?
Elle ne fit même pas attention à moi. Mon nouvel ami se leva, l'air penaud, et agita la tête dans ce qui ressemblait plus à un tic qu'à un salut.
- Hello ! bredouilla-t-il ?
- Qu'est ce que vous écoutiez, les garçons ?
C'est ainsi que nous fûmes pour la première fois tous les trois réunis et que je fus à l'origine de leur rencontre. Et c'est ainsi que je commis ce qui demeurera sans doute la plus grande erreur de mon existence.
Comment en arrive -t-on à faire du mal à ceux que l'on aime en pensant leur faire du bien ? Comment peut-on croire que la dissimulation peut guérir des blessures qui n'ont même pas eu l'occasion de saigner?
[…] se souvenir de certains événements peut être parfois plus douloureux que de les vivre… (Savanah)
En fait, je crois que l’homme et la femme ne sont pas faits pour être monogames. On se demande comment la monogamie a pu se développer au point d’être considérée comme la forme la plus normale du mariage.
Quand on se tait, on a toujours l’air intelligent. Dès qu’on ouvre la bouche, on s’expose.