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EAN : SIE299044_982
Jules Rouff (30/11/-1)
2/5   1 notes
Résumé :
Mêlant les ingrédients du feuilleton rocambolesque, du roman d’aventure et du livre d’histoire, monsieur Claude (1807- 1880), chef de la Police de Sûreté de 1859 à 1875, consigne avec art et précision ses souvenirs de premier policier de France.

Ainsi, au cours d’une carrière aussi longue que palpitante, il croise Lacenaire, l’escroc psychopathe et romantique, Adolphe Thiers, de la protection duquel il jouit, et Napoléon III, dont il salue le redouta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'éditeur écrit :
« D'épisodes insolites en personnages inquiétants, conjuguant petite et grande histoire, monsieur Claude raconte trente-cinq années de secrets policiers. »

Voilà une affirmation bien surprenante de la part d'une maison supposée sérieuse comme Taillandier / Texto.

En effet, il a été est établi dès la première édition que ces Mémoires étaient apocryphes et que le véritable M. Claude n'avait laissé aucun papier.

On peut suivre "l'enquête" au jour le jour dans l'Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux :

-- le 25 août 1881 colonne 520, volume XIV l'intermédiairiste "Doct. By" pose la question :
"Les Mémoires de Claude" - Sous ce titre paraissent en ce moment chez un éditeur de Paris des volumes qui contiennent des révélations, plus ou moins authentiques, sur le Second Empire. Je les ai lus attentivement, et diverses remarques que j'ai faites sur plusieurs points qu'il serait trop long de citer, me font douter de leur authenticité. Si ce n'est pas l'oeuvre du fameux policier bien connu, c'est sans doure celle d'un de ses acolytes, et on y sent fortement la main du « teinturier ». Ainsi, dans le 2e vol., paru récemment, il y a un fac-similé d'une lettre de Tropmann, où celui-ci dit : « Emprassez pien, en attentant que che les emprasse, fos émaples enfants…, etc. » Or, cette manière d'écrire le français peut appartenir à quelqu'un qui veut parodier la prononciation alsacienne, mais a-t-elle jamais été employée par l'Alsacien lui-même, pour lequel les lettres, bien que se prononçant différemment, s'écrivent pourtant de même que pour un Français ? Que pensent de celà les sphinx de l'Intermédiaire ?

-- Réponses le 20 septembre 1881 , colonne 602 dans le même vol. XIV :
De Ch. Courbe :
« Il est de toute évidence que le passage cité par Doct. By est l'oeuvre d'un Français. L'Alsacien le moins lettré sachant écrire n'écrit pas plus mal le français qu'un autre paysan de n'importe quelle province. Si une fois ou deux, et ce sera tout, il écrit selon sa prononciation, il n'accumulera pas *six fautes* de ce genre en *deux lignes*. Voilà pour le coup un fac-similé par trop fac-similé, Monsieur Claude !

De « A.B. » :
"Le Figaro émettait dernièrement des doutes très justes sur leur authenticité. S »i un Alsacien sur mille prononce mal, tous écrivent le français mieux que tous les transvosgiens.

De «  Un Guépin » :
"Si j'en crois des renseignements qui m'ont été donnés par une personne bien placée pour savoir la vérité, la publication de ces Mémoires serait due à un journaliste parisien. M. Claude n'aurait laissé que peu de papiers intéressants, et l'imagination du journaliset en question se serait donné libre carrière à travers les trois volumes offerts au public."

Autres réponses le 10 octobre 1881, colonne 520 dans le même vol. XIV, "
De « La Maison Forte »
« Sous la rubrique ‘Le Forçat Griscelli', M. A. Ponet, rédacteur en chef de la Comédie politique, de Lyon (dimanche 25 sept. 1881), attribue les « Mémoires de M. Claude » au baron Arthur de Rimini, connu sous le nom Griscelli de Vezzani [auteur de prétendus Mémoires d'un agent secret attaché à la personne de Napaoléon III] […]
M. Ponet dit ‘J'ai comparé ensemble les deux libelles et je suis complètement éclairé : il y a dans les Mémoires dits de M. Claude les mêmes tours de langage, les mêmes imperfections de style, les mêmes idiotismes corsés que dans les Mémoires d'un agent secret'.
Puis l'auteur ajoute ‘Ce sont les mêmes hâbleries, la même hystérie criminelle, les mêmes fanfaronnades, les mêmes naïvetés de création, d'affirmation et d'exposition. Ce sont, de plus, les mêmes faits qui sont narrés dans l'un et l'autre ouvrage'

La question est relancée 8 ans plus tard, en 1889.
Le 25 janvier 1889, colonne 40 dans le vol. XXII, "Messaoud" demande :
"Qui est l'auteur des Mémoires de M. Claude ? On lit dans le "Service de la sûreté", de M. G. Macé, p. 348 :
M. Claude, en raison de son dévouement au
gouvernement impérial, fut arrêté sous la
Commune, et peu s'en fallut qu'il ne figurât parmi
les otages. Il est décédé en 1880 à Vincennes, où il
s'était retiré. On lui a attribué des "Mémoires" qui
ont été édités sous diverses formes, à grand renfort
d'illustrations. Je puis affirmer, moi qui l'ai bien
connu, qu'il n'a laissé ni "mémoires" ni "notes de
police.
Le témoignage de M. Macé fait autorité ; il n'a d'ailleurs été récusé par personne à notre connaissance. Donc : Mémoires apocryphes comme ceux du cardinal Dubois, d'une femme de qualité et de tant d'autres. Mais connaît-on les auteurs, ou du moins les organisateurs de cette entreprise littéraire ?'

La question est de nouveau posée le 10 mars 1889, colonne 155 dans le même vol.XXII
« E.D. » affirme :
M. Théodore Labourieu, romancier de talent, est l'auteur de ce grand succès de librairie.

Deux ans plus tard, le 10 septembre 1891, colonne 673 vol. XXIV
"G.M." révèle, en réponse aux deux précédents inytervenants (colonnes XXII, 40 & 155) :
La maison Jules Rouff a entrepris cette publication littéraire en achetant le nom aux héritiers de M. Claude, et c'est M. Labourieu qui, sans le moindre document, a écrit les dix volumes.

16 ans plus tard, « R. » repose la question le 30 mars 1907, colonne 447 vol. LV :
De qui sont les Mémoires de Monsieur Claude ? Je doute fort qu'ils soient du policier lui-même.

Réponses le 20 avril 1891, colonne 596 vol. LV :
De « M » :
J'ai entendu dire -je ne certifi rien- que les Mémoires de Monsieur Claude étaient de Théodore Labourieux.

De « Gustave Fustier » :
La revue ‘Le Livre' a publié dans sa livraison d'avril 1885 (partie rétrospective) un article intitulé ‘La Police par les policiers'. On y trouve le passage suivant relatif aux Mémoires de M. Claude :
Dans la préface de son livre, Vidocq avoue avoir eu un collaborateur, un « teinturier » pour employer son expression. À quels « teinturier » s'est adressé l'éditeur des Mémoires de M. Claude ? Nous l'ignorons. Ce que nous pouvons hardiment affirmer, c'est que le vieux chef du service de sûreté est mort sans avoir laissé, nous ne dirons pas de manuscrit, mais la moindre note qui ait pu servir à fabriquer cette indigeste compilation, dont la Gazette des Tribunaux seule a dû faire les frais. Ce n'est là qu'une spéculation de librairie. Il est regrettable qu'une telle publication ait pu être prise au sérieux par ceux-là même qui devaient être les premiers à la tenir pour mensongère. N'avons-nous pas vu, par exemple, l'abbé Moreau la citer comme une autorité dans ses « Souvenirs de la Roquette » ?
Le Père Claude, comme on l'appelait, fut, il est vrai, souvent sollicité d'écrire, ou plutôt de dicter ses Mémoires. Un jour qu'il était pressé plus vivement que de coutume par un journaliste qui lui offrait 30 000 francs pour avoir le droit de publier ses souvenirs : « Cela me serait impossible, répondit Claude ; je suis un soldat qui a descendu la garde et oublié le mot de passe. »

Réponse d'Eugène Grécourt aux deux précédents (LV 447 & 596) le 30 avril 1907, colonne 644 dans le même vol. LV :
Je ne connais pas l'auteur des Mémoires de Monsieur Claude, mais je crois pouvoir affirmer que le « père Claude », que j'ai personnellement connu, il y a trente ans, ne les a ni écrits ni inspirés.
Ces Mémoires fourmillent, en effet, d'erreurs grossières sur la carrière de l'ancien chef de la Sûreté et ne donnent même pas la date exacte de sa naissance.
D'autre part, ils ont été évidemment rédigés par une personne peu au courant du fonctionnement de la police parisienne, car ils contiennet de nombreux détails sur des faits absolument étrangers aux attributions de M. Claude, et que celui-ci ne pouvait, par conséquent, connaître.
M. Claude est décédé le 3 avril 1880 ; sa veuve est décédée quelques mois après, le 20 novembre 1880, ne laissant que des neveux et des nièces.
Les mémoires n'ont paru qu'en 1881, et n'ont pu être publiés qu'avec l'autorisation de la famille de M. Claude. Il est donc présumable que l'auteur a utilisé quelques notes et renseignements plus ou moins excats fournis par des memebres de cette famille, pour broder une série de romans dont l'invraisemblance saute aux yeux du lecteur.

22 ans plus tard, l'affaire ressurgit, colonne 673 du vol. XCII des 10-20-30 septembre 1929, avec la question de A. Guilleminault :
L'éditeur Rouff a publié de 1881 à 1883 un ouvrage en 10 volumes intitulé « Mémoires de Monsieur Claude, chef de la police de sûreté sous le second empire ». Je demande quelle foi il faut accorder à ces Mémoires ? M. Claude, qui est né à Toul le 17 octobre 1807 serait mort, d'après le Nouveau Larousse, en 1880, à Vincennes. Si cette date de 1880 est exacte, les Mémoires seraient donc posthumes ? Sont-ils apocryphes ?

Réponses aux deux précédents (XCII 644 & 673) colonne 803 dans ce même vol. XCII des 20-30 octobre 1929 :

De Gaston Prinet :
C'est au moins la quatrième fois que cette question est posée dans l'Intermédiaire. de l'ensemble des réponses données il résulte que le policier Claude n'a laissé ni mémoires ni notes de police et que ces Mémoires sont apocryphes.
L'auteur de cette spéculation de librairie serait un romancier du nom de Théodore Labourieu.

De Edmond L'Hommedé :
Le Grand Larousse, t. XVII, 2e supplément, répond à la question que le Nouveau Larousse suggère à notre confrère :
« Les Mémoires de M. Claude (1881-1183) ont paru après sa mort. Sans pouvoir affirmer qu'ils sont entièreme,nt son oeuvre, on peut croire cependant qu'ils ont, au moins, été rédigés sur ses notes… Nous n'oserions cependant affirmer que l'historien puisse s'en servir comme de pièces justificatives incontestables. »

De M. Rivière :
Cette question a déjà été posée en 1907 dans l'Intermédiaire (voir LV, 447, 596, 644). Des réponses faites à l'époque, il ressort qu'on a de fortes raisons de croire que ces Mémoires sont apocryphes. Un intermédiairiste qui signe « M. » cite même comme « teinturier » présumé Théodore Labourieux.

De H.D. :
Cette question a déjà été traitée dans l'Intermédiaire en 1907 (LV 447, 596, 644). Les réponses données ne laissent aucun doute sur le caractère apocryphe de ces Mémoires.

De Aceite :
Au moment de la publication des Mémoires de M. Claude, vers 1880, Vormes, l'un des éditeurs, interrogé par moi sur l'authenticité de ces souvenirs, m'a répondu :
« Ils sont de notre ami Théodore Labourieu et non de l'ancien chef de la Sûreté. »
Labourieux venait journellement dans la maison d'édition en question.

Réponse de « O.M. », colonne 896, dans ce même volume XCII des 20-30 novembre 1929
Dans l'ouvrage de M. Macé, ancien chef de la sûreté, intitulé « Mon musée criminel », Charpentier, éditeur, 1890, on peut lire, p. 62 :
« Les Vidocq, les Coco-Latour et autres malfaiteurs avaient vécu leurs Mémoires, écrits par des romanciers… indulgents, aussi apocryphes que ceux portant le nom de M. Claude, et les notes laissées par mon honorable collègue sont celles que je possède. »
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Contrairement à ce qui est dit dans la notice sur l'auteur, les écrits attribués à M. Claude sont apocryphes.

Dès leur publication en 1881, l'authenticité des Mémoires de M. Claude a fait l'objet d'échanges entre érudits, dans l'Intermédiaire des chercheurs et curieux, d'août 1881 à novembre 1929.
Ce qui suscite, au début, les doutes des érudits, ainsi qu'en septembre ceux du Figaro, est la transcription, dans le récit de l'affaire Tropmann, d'une lettre (dans le volume 2 de l'édition originale qui en compte onze ; cette lettre n'est pas reprise dans la version publiée par Texto) :

25 août 1881, vol. XIV colonne 520 :
On y sent fortement la main du « teinturier ». Ainsi, dans le 2e vol., paru récemment, il y a un fac-similé d'une lettre de Tropmann, où celui-ci dit :
« Emprassez pien, en attentant que che les emprasse, fos émaples enfants… etc. ». Or cette manière d'écrire le français peut appartenir à quelqu'un qui veut parodier la prononciation alsacienne, mais a-t-elle jamais été employée par l'Alsacien lui-même, pour lequel les lettres, bien que se prononçant différemment, s'écrivent pourant de même que pour un Français ? »

20 septembre 1881, vol. XIV colonne 602 :
[en référence à XIV, 520]
- Il est de toute évidence que le passage cité est l'oeuvre d'un Français. L'Alsacien le moins lettré sachant écrire n'écrit pas plus mal le français qu'un autre paysan de n'importe quelle province. Si une fois ou deux, et ce sera tout, il écrit selon sa prononciation, il n'accumulera pas six fautes de ce genre en deux lignes. Voilà pour le coup un fac-similé par trop fac-similé, Monsieur Claude ! (Ch. Courbe)

- Le Figaro émettait dernièrement des doutes très justes sur leur authenticité. Si un Alsacien sur mille prononce mal, tous écrivent le français mieux que tous les transvosgiens. (A.B.)

- Si j'en crois des renseignements qui m'ont été donnés par une personne bien placée pour savoir la vérité, la publication de ces Mémoires serait due à un ournaliste parisien. M. Claude n'aurait laissé que peu de papiers intéressants et l'imagination du journaliste en question se serait donné libre carrière à travers les trois volumes offerts au public. (Un Guépin)

10 octobre 1881, vol. XIV, colonne 629 :
[en référence à XIV 520, 602]
Sous la rubrique « le Forçat Griscelli », M. A. Poner, rédacteur en chef de la Comédie politique, de Lyon (dimanche 25 septembre 1881) attribue les Mémoires de M. Claude au baron Arthur de Rimini, connu sous le nom de Griscelli de Vezzani, dit le baron de Rimini, auteur des Mémoires (plus ou moins véridiques) de Griscelli de Vezzani, etc. Bruxelles s.d. (1871), in-18 ; réimprimé, je crois, la même année sous le titre de Mémoires d'un agent secret attaché à la personne de Napoléon III, par le baron Arthur de Rimini etc. (La Maison Forte)

25 janvier 1889, vol. XXII, colonne 40 (nouvelle discussion) :
On lit dans le Service de la Sûreté, de M. G. Macé [ancien chef de la Sûreté], p. 348 :
« M. Claude, en raison de son dévouement au gouvernement impérial, fut arrêté sous la Commune, et peu s'en fallut qu'il ne figurât parmi les otages. Il est décédé en 1880, à Vincennes, où il s'était retiré. On lui a attribué des Mémoires qui ont été édités sous diverses formes, à grand renfort d'illustrations. Je puis affirmer, moi qui l'ai bien connu, qu'il n ‘a laissé ni Mémoires ni Notes de police. »
Le témoignage de M. Macé fait autorité ; il n'a d'ailleurs été récusé par personne à notre connaissance. Donc : Mémoires apocryphes comme ceux du cardinal Dubois, d'une femme de qualité ou tant d'autres. (Messaoud)

10 mars 1889, vol. XXII, colonne 155
[en référence à XXII,40]
M. Théodore Labourieu, romancier de talent, est l'auteur de ce grand succès de librairie. (E.D.)

10 septembre 1891, vol. 24, colonne 674
[en référence à XII, 40, 155]
La maison Jules Rouff a entrepris cette publication littéraire en achetant le nom aux héritiers de M. Calude, et c'est M. Labourieu qui, sans le moindre document, a écrit les dix volumes. (G.M.)

30 mars 1907, vol. LV, colonne 447 (nouvelle discussion) :
De qui sont les Mémoires de M. Claude ? Je doute fort qu'ils soient du policier lui-même. (R.)

20 avril 1907, vol. LV, colonne 596
[en référence à LV, 447]
- J'ai entendu dire –je ne certifie rien– que les Mémoires de Monsieur Claude éraient de Théodore Labourieu. (M.)
- La revue le Livre a publié dans sa livraison d'avril 1885 (pertie rétrospective) un article intitulé « La police par les policiers ».
On y trouve le passage suivant relatif aux Mémoires de M. Claude : « Dans la préface de son livre, Vidocq avoue avoir eu un collaborateur, un ‘teinturier' pour employer son expression. À quel teinturier s'est adressé l'éditeur des Mémoires de Monsieur Claude ? Nous l'ignorons. Ce que nous pouvons hardiment affirmer c'est que le vieux chef du service de sûreté est mort sans avoir laissé, nous ne dirons pas de manuscrit, mais la moindre note qui ait pu servir à fabriquer cette indigeste
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
page 206
Les blessures que cette septième victime avait reçues, tant à la gorge qu’à la poitrine et à la nuque, ici par des coups de pioche, là par des coups de couteau, indiquaient la même main ou les mêmes mains qui les avaient faites avec cette joie féroce qui caractérise les tigres et les hyènes !
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