Alma, tome 1

Sur le résumé, Alma n'annonce pas vraiment quelque chose d'exceptionnel. La confrontation humain/machines est un thème largement répandu dans la sf tout support confondus que ce soit en film, romans, bd ou manga. D'ailleurs Alma me rappelle Hearth Gear de Tsuyoshi Takaki, une série dans cette veine post-apo qui confrontait (ou réunissait l'homme et la machine). Cette histoire de confrontation est un thème très répandu mais ce n'est pas pour autant qu'il faut négliger au manga de Shinji Mito toute sa force et sa grâce.

En terme de dessin, c'est du très lourd, un dessin sérieux qui impose parfaitement un environnement post-apocalyptique très soigné, un monde en ruine détaillé et immersif avec un choix de plans contemplatifs qui fait aussitôt rentrer son lecteur que ce soit une case sur un pont endommagé, une muraille qui sépare l'inconnu, un climat enneigé... Shinji Mito prend le parti de mettre surtout en valeur l'errance de son personnage principal, de son héros Ray qui découvre en même temps que le lecteur ce monde en ruine. Dans Alma, il y a un certain sentiment d'exploration durant ce premier tome.

De même, les personnages sont très attrayants. Que ce soit les machines qui sont construit sur un style androide ce qui renforce leur sympathies ou les humains, le chara-design est assez charismatique, très soigné, mention spéciale pour la commandante Lukyana, véritable guerrière des plus bad-ass (oui, j'adore ce genre de personnage). Quand à notre Ray, c'est un héros qui se révèle assez touchant de par sa candeur et sa solitude. Sa relation avec la belle et douce Trice n'en est que plus bouleversante. Ajoutons une note un peu kawai avec Lambda, cette espèce de petit cyber-rongeur qui accompagne le héros. de ce fait, loin de se cantonner à un manga de guerre un peu bêbête entre l'humain et la machine, Shinji Mito préfère privilégier une vision plus relationnel, plus empathique ce qui n'empêche pas le manga de s'orienter vers le conflit comme en témoigne la dernière partie de ce volume qui tour à tour nous présente la haine côté humains et la soif agressive de liberté côté robots. On devine qu'Alma apportera un point d'équilibre qui ne sera sans doute pas stable avant un certain combat final. Quelques surprises sont à attendre...

Dans tout les cas, cette série d'anticipation SF se conclût en quatre volumes. de quoi savourer une bonne série de genre qui mise avant tout sur l'efficacité émotionnel plutôt que de présenter un titre belligérant autour d'une simple guerre homme/machines.

Ce premier volume d'Alma est un volume de très bonne qualité. Nous sommes directement plongé dans un univers post-apo doté d'une très bonne immersion. Alma en impose de par sa trame sérieuse qui privilégie le rapport entre l'homme et la machine sur le fond d'une ruine de guerre haineuse et exterminatrice.

Ray vit auprès de son amie Trice dans un monde ravagé où apparemment ils sont les deux seuls survivants. le jeune garçon parcourt quotidiennement chaque recoin de la "ville" dans laquelle sévit un climat extrême dans le but unique de trouver d'autres humains. Puis un jour, sa vie bascule, son amie gardait depuis fort longtemps un secret, pour lui, c'est l'inconnu, la solitude. Que va-t-il devenir ? Forcément, il remet leurs existences en question, mais qui était-elle réellement ? Doit-il continuer sa quête vers une vie meilleure ?
Je découvre ce manga qui m'a l'air bien sympathique, les dessins sont très réalistes et l'histoire dès le premier tome laisse apparaître un grand mystère, c'est tout à fait pour moi !

Dans un monde ravagé par la guerre, Ray vit seul avec Trice. Toujours accompagné de Lambda, un rongeur mi-organique mi-robot, il dresse une carte de la ville, prend des photos pour raconter ses découvertes à Trice, et espère rencontrer un jour d'autres humains. Mais il faut toujours faire attention à ce que l'on souhaite...

Série courte en quatre tomes, Alma s'offre une esthétique très agréable qui débute avec une très jolie couverture à l'aspect ''hologramme''. A l'intérieur, les dessins sont beaux, le post-apocalyptique nous offre ses paysages classiques de monde détruit, rehaussé par l'omniprésence de neige qui vient les modifier de façon très douce.

Côté histoire, la base est assez classique, avec une opposition entre humains et Gijins, et une réutilisation des trois lois d'Asimov. Mais au-delà de cette base, le manga s'appuie davantage sur l'aspect relationnel, le rapport à la solitude, à l'empathie. Comme la neige vient modifier des paysages classiques, l'histoire se pare elle aussi de variantes subtiles mais bien présentes, offrant un rendu à la fois triste et doux.

Difficile pour le moment de savoir exactement dans quelle direction ce manga compte se diriger, mais je suivrai la suite avec plaisir.

Petit coup de coeur pour ce manga futuriste, post apocalyptique, cyberpunk et... émouvant ! C'est vrai qu'on a l'habitude des affrontements entre les hommes et la machine mais là, on sent que l'approche n'est pas si frontale. Il y a de la douceur dès les premières pages, dans le dessin et dans la relation entre les personnages "seuls au monde" du début, malgré l'environnement brutal. le dessin retranscrit bien ce contraste : le monde est dévasté et pourtant il semble flotter un air de mélancolie.
Mes 5 étoiles ne garantissent pas de la suite, je ne les accorde qu'à ce tout premier tome. J'ai très envie de lire les autres tomes et je suis ravie que ce soit une série plutôt courte.

Un scénario au départ pas très original, un affrontement humain/machine qui a signé l'extinction de la race humaine et pour tout ce premier tome se révèle plein de surprise. En même temps que Ray, le héros un peu naïf, nous découvrons ce nouvel univers. le dessin est vraiment beau. Que ça soit les expressions des personnages, l'attention des fonds et du décors ou le dynamisme dans les scènes d'action, tout est maîtrisé !
La fin de ce tome donne envie de lire la suite, et place des questions qui seront certainement expliqué dans les prochains tomes.

Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment avec cette nouveauté des éditions Panini. La SF revient au goût du jour (et je ne dis pas ça parce que j'écris cet avis en regardant en même temps le départ de Space X) et je l'apprécie bien plus qu'il y a quelques années. Mon seul reproche que je pourrais faire à Alma est que tout va un peu trop vite à mon goût. Comme si Shinji Mito répondait à une charte bien précise. Mais lorsque l'on sait que c'est une série en quatre tomes, on comprend mieux cette impression de rapidité.

Alma est un titre SF à découvrir qui m'a bien plu. du coup, je lirai certainement sa suite pour découvrir les mystères qui entourent le héros, Ray.
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Merci aux jeunes lecteurs qui m'ont poussée à lire cette courte série !
Les dessins sont magnifiques, suscitant de fortes émotions, ou clairement informatifs. le découpage est très cinématographique, rempli d'énergie. le propos pousse à réfléchir à la place et au sens que l'on veut donner ou se donner. le personnage principal, en particulier, est vraiment attachant. de bons moments de lecture.

Alma est une saga en 4 tomes que j'ai eu en coffret ce qui fait que j'ai globalement enchainer les 4 tomes. C'est un manga de science-fiction dans un futur post-apocalyptique où les humains ont subi une rebellion des Androïdes, robots et tout ce qui se rattache à une intelligence artificielle. C'est une guerre de tranchées qui semblent ne jamais vouloir finir, chacun retranché d'un côté. Dans la zone intermédiaire dévastée, vivent Ray et Trice. Ray est jeune et Trice a fait un petit peu office de maman. Elle gère le quotidien pendant que Ray explore les environs à la recherche d'autres humains. Suite à une attaque, Ray part seul à la recherche des autres humains. Il découvre qu'ils se sont réorganisés et cherche une façon d'exterminer l'autre camps. Intrigues politiques, actions et rebondissements s'entremêlent intelligemment. J'ai beaucoup aimé les choix différents mis en place selon les pays d'origine restants et déduire ceux qui ont disparu. Les pays choisis changent de ce qu'on voit généralement et forment des coalitions plutôt inédites. J'appréhendais que cela soit trop rapide en 4 tomes homme avec un univers aussi complexe mais c'est bien bouclé.
Est-ce que j'aurais aimé des informations supplémentaires sur l'après ? Oui mais il ne manque rien d'indispensable.Niveau dessins on est avec quelque chose de bien maîtriser, ils sont plutôt simples et sobres mais c'est un style adapté à ce type d'intrigue. C'est une courte saga très cool. 

Au programme : une intrigue mystérieuse et subtile prenant place dans un univers post-apocalyptique graphiquement impressionnant, des personnages étranges et fascinants et des révélations en cascade au fil des pages, bienvenue dans le monde d'Alma !

La couverture de ce manga est à l'image de l'histoire à la suivre : visuellement bluffante, un mix soigné entre humain et robotique, et présentant notre héros, Ray, de façon aussi touchante qu'énigmatique. Et quel plaisir de plonger dans cette oeuvre d'anticipation et cette lutte sans pitié entre les derniers survivants de l'humanité et les machines !

J'ai adoré le dessin de ce tome d'introduction, les planches sont ultra dynamiques, le chara-design badass (Lukyana est incroyable !) et les scènes de combat sont renversantes (J'ai adoré voir Trice protéger son ami : quelle puissance et quel sens du sacrifice !) Cette série en 4 volumes promet donc des scènes incroyables à venir et j'ai vraiment hâte de voir ce qu' Alma nous réserve !

Dans un monde en ruine à la suite des guerres entre humains et machines, nous suivons Ray et Trice qui recherchent d'autres humains. Alors qu'ils sont attaqués, Tric est blessée et Ray découvre que son amie n'est pas ce qu'il croyait.

Un premier volume qui au début me rendait perplexe. Tout d'abord, visuellement, c'est très beau. J'ai aimé les personnages et leur expressivité. Surtout dans le regard. Mais d'un côté, certaines scènes d'action étaient un peu moins lisibles (mais ça reste minime).
a côté de ça, j'aimais bien les personnages de Ray et Trice cependant quelque chose me dérangeait avec Ray. J'avais parfois du mal à comprendre s'il voyait des choses ou s'il commençait à devenir fou.
Tout ça pour finir ma lecture avec une grosse envie de lire la suite.

En fait, c'est pas mal fait du tout. J'ai beaucoup aimé.