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4,15

sur 1387 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Alors que la nouvelle année 1882 pointe le bout de son nez, Michael McDowell nous plonge dans les bas-fonds de New York, ces pauvres rues connues sous le nom de « Triangle Noir », où sévissent criminels, prostituées, dealers d'opium, avorteuses et charlatans en tous genres. Au sein de ces miséreux, une famille a fait fortune mais tente de s'en cacher : le terrible clan des Shanks, mené par Léna la Noire, matrone inflexible au sens des affaires aigu. Malgré les assauts répétés de l'inflexible Juge Stallworth, bien décidé à éradiquer la corruption de cette ville, la veuve ne se laisse pas abattre et continue à mener d'une main de maître des différents commerces douteux. Alors que la famille Stallworth se met en ordre de marche pour éradiquer ces Shanks de malheur, Léna, ses filles et ses petits-enfants, eux, sont bien décidés à leur faire payer tout ce qu'ils ont infligés aux leurs…

Opposant le faste des demeures victoriennes aux immeubles branlants des bas-fonds, le prestige de la justice à la honte du crime, Michael McDowell nous sert un roman où tout semble joué d'avance mais où finalement rien de ne passe comme on l'attendrait. On se retrouve touchés par le sens de l'honneur discutable de cette famille Shanks, armée de battantes qui n'ont pas froid aux yeux, et pétris de pitié pour les rejetons faiblards du clan Stallworth, jetant l'opprobre sur la famille, incapables de poursuivre l'oeuvre de leur grand-père.

Véritable conflit insidieux au coeur d'un Manhattan vérolé par le crime et la misère, Les Aiguilles d'Or nous plonge dans une atmosphère d'une noirceur délicieuse, une atmosphère de débauche et de vice où chaque coin de rue réserve de nouvelles surprises. Se jouant des faiblesses de chaque personnage et capitalisant sur l'esprit retord de nombre d'entre eux, Michael McDowell nous offre une intrigue haletante impossible à lâcher avant d'avoir le fin mot de cette vengeance habilement concoctée. Qui aura donc le dernier mot : les Shanks ou les Stallworth ?
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Entre avril et juin 2022 les éditions Toussaint Louverture ressortaient à raison d'un tome toutes les 2 semaines, les 6 volumes des Blackwater. Cette série était sortie originellement en épisodes mensuels de janvier à juin 1983 alors que son auteur, Michael McDowell, avait auparavant écrit Les Aiguilles d'Or (Gilded Needles en VO) en 1980. C'était alors son second livre.

La boîte d'édition Bordelaise, sûrement portée par le succès des Blackwater, a d'ailleurs une feuille de route bien définie pour continuer de nous présenter Michael McDowell : 2 livres en 2024 (Katie et L'Amulette) et 2 en 2025 (Lune froide sur Babylon et Les Élémentaires).

Et on peut le dire, les rééditions côté Toussaint Louverture, c'est du lourd !

Bon perso, j'espère qu'il en sera de même avec un auteur avec qui McDowell partage quelques similitudes : Robert McCammon, l'auteur des Swan Song et Zephyr, Alabama, déjà sortis chez Toussaint Louverture. Déjà, les deux ont Mc dans leur patronyme, ils sont Américains et viennent en plus tout deux d'Alabama. On continue : ils sont de la même époque et ont chacun un goût prononcé pour l'horreur. Ha et bien sûr, quand on lit leur livre, on s'imagine parfois devant un écran, et ça c'est toujours assez incroyable. En tout cas, je trouve ça trop cool de voir comment ils ont pu être ressuscités sur nos terres !

Allez, finies les présentations, place aux sensations !

La première scène met tout de suite dans l'ambiance avec des descriptions qui font mouche et retranscrivent l'ambiance glauque du New York des années 1880. 1882 exactement ! Dès cette scène, on réalise que McDowell a un sacré talent de conteur. On se croit vraiment pris dans un sorte de travelling immersif, et tout de suite on pense aux Five Points de Scorsese. Mais ici, place au Triangle Noir avec sa "mafia" familiale et quasi exclusivement féminine, menée par la matriarche Lena la Noire.

Puis se dessine progressivement une histoire entre deux familles que tout oppose, nous faisant passer des bas-fonds sales et crasseux de New York au monde de la bourgeoisie mondaine, proute proute et religieuse.

J'ai adoré la façon de poser les personnages, à la manière d'un vrai conte, où les envolées descriptives nous posent dans le décor. Et le scénario? Super efficace ! Et oui avec McDowell on peut parler de scénario, car il fait partie de ces écrivains (comme McCammon, S.King et sûrement d'autres) qui font vivre les livres comme des films. Il a d'ailleurs la particularité d'avoir bosser dans le cinéma, ayant écrit le scénario du Beetlejuice de Tim Burton !

C'est tout pour ce livre très prenant, glauque, avec un vrai côté gothique. Il me donne vraiment envie de maintenant découvrir les Blackwater et les prochains livres que je ne raterai pas !

Un dernier mot sur la traduction de Jean Szlamowicz, je l'ai trouvé parfaite, car à aucun moment je me suis posé la question du rendu en version originale.
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J' avais adoré, vraiment adoré, Blackwater, alors quand j' ai vu celui-ci, je n' ai même pas regardé la quatrième de couverture et je l'ai acheté.
Et je n' ai pas été déçue !! Même si je garde une petite préférence pour Blackwater et son atmosphère un peu fantastique, j' ai beaucoup aimé celui-ci.
Il y a une super ambiance très bien écrite, dès le début, j' ai été happée ! Les personnages sont extrêmement bien campés, avec des nuances et des évolutions intéressantes. Quant à l' histoire, elle se dévore !!!
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Ayant adoré la saga Black Water, et devant la beauté des éditions Monsieur Toussaint L'Ouverture je n'ai pas résisté longtemps …

De quoi ça parle ? « Dans le New York de la fin du XIXe siècle coexistent deux mondes que tout oppose. D'un côté, l'opulence et le faste. de l'autre, le vice monnayé et l'alcool frelaté. C'est à leur frontière, au coeur de l'infâme Triangle Noir, qu'une famille fortunée va chercher à asseoir sa notoriété en faisant mine de débarrasser la ville de sa corruption. Les Stallworth, dirigés d'une main de fer par leur patriarche, l'influent et implacable juge James Stallworth, assisté de son fils Edward, pasteur aux sermons incendiaires, et de son gendre Duncan Phair, jeune avocat à la carrière prometteuse, ont un plan impeccable : déraciner le mal en éradiquant une lignée corrompue de criminelles : les Shanks.»
Je suis devant mon clavier, en train de me dire mais qu'est ce que je vais pouvoir dire sur ce roman qui soit à la hauteur ?
Le premier truc qui me vient c'est pourquoi vous ne l'avez pas lu ? Mais bon il va falloir que je trouve autre chose !
Déjà je ne sais même pas dans quelle catégorie classer ce roman ! Ce n'est pas du fantastique, pas vraiment du policier, un peu de l'historique mais romancé, par contre c'est un bon roman ça je peux le dire !
On est ici à New York, au nouvel an de l'année 1882. D'un côté on trouve les gens d'un certain cast et de l'autre les pauvres qui vivent dans le triangle noir.
Dans les gens aisés on va suivre la famille du juge Stallworth, bien décidé à éradiquer les « mauvais gens » pour nettoyer new-york. Dans le triangle Noir on va suivre les Shanks qui tiennent un commerce de prêt sur gage et dont la fille Daisy exerce le metier d'avorteuse. Lena Shanks nourrit une envie de vengeance contre le juge Stallworth qui a condamné son mari à la peine de mort, l'a envoyé elle en prison et tenter de lui enlever ses filles !
Bref ce que je raconte et totalement décousu mais pour faire simple ce roman est une histoire de vengeance, de classe sociale et de pouvoir !
L'écriture de Michael McDowel est vraiment incroyable, cette histoire m'a autant transporté que la saga Blackwater ! Je me suis régalée et j'ai adoré la fin !
Bref foncez, c'est génial, ça se lit super bien et en plus l'objet livre est un bijou !
Note 10/10 COUP DE COeUR
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Une pépite ! J'avais énormément apprécié Blackwater, mais celui-ci, c'est encore plusieurs degrés au-dessus. L'ambiance de ce NY à deux facettes est dépeinte à la perfection, les descriptions sont étoffées mais jamais languissantes, et les personnages ont chacun leur place dans une succession d'actions conduisant à un final magistral.
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Brillant ! Autant que la magnifique couverture ouvragée de ce petit pavé de 500 pages que nous offre Monsieur Toussaint Louverture.
Je connaissais déjà le travail de l'éditeur par le génial Swan Song, autre joli pavé en deux tomes. La qualité de ce travail est à noter, quel plaisir à voir, à toucher, à contempler. Et bien sûr à lire. On sent l'amour du métier, rien qu'à la façon dont les personnes qui ont contribué au projet sont mentionnées, fait rarissime. La couverture est particulièrement évocatrice, mais on s'en rend compte vraiment une fois plongé dans le récit.

Comme avec Swan Song (écrit par Robert McCammon), l'éditeur fait le pari de publier un roman des années 80 d'un auteur américain à succès, mais n'ayant pas encore été traduit en français (je parle du roman, pas de l'auteur en général). Un pari gagné, et je m'étonne qu'on ait dû attendre aussi longtemps !
Comme avec Swan Song, je suis sous le charme, je découvre l'auteur, mais je découvre aussi avec tristesse que Michael McDowell n'est plus de ce monde, et qu'à l'image d'un autre de ses compatriotes (Michael Crichton), sa vie fut certainement trop courte.

Revenons-en au roman en question.

Tout est politique et social dans Les Aiguilles d'Or, qui décrit le New York de 1982.
Le thème central, omniprésent, a pour sujet la lutte entre un bloc bourgeois, dépositaire du pouvoir, du bon goût et de la bien-pensance, et la cohorte des miséreux, ceux d'en bas, les « sans-dents » comme dirait l'autre.
Mais le roman a ses contraintes et l'auteur ses tropes de prédilection. Alors, plutôt que de nous servir un froid et insipide traité de sociologie, il nous offre sur un plateau – d'or – la plus parfaite des histoires illustrant le propos : la confrontation entre deux familles que tout oppose. Les Stallworth qui résident dans les beaux quartiers, et les Shank, immigrés d'origine allemande aux activités pour le moins douteuses.
La confrontation entre ces deux clans sera sanglante, à l'image de la lutte des classes correspondante.


J'avais lu je ne sais où un article intéressant expliquant l'opposition entre deux écoles dans l'écriture romanesque actuelle. L'une de ces écoles porte aux nues le « style littéraire » et je crois qu'elle est bien représentée par les nobélisés.
L'autre semble venir des États-Unis. Plutôt que de tenter de l'expliquer, je citerais McDowelllui-même, qui à mon avis en est un parfait représentant : « Je pense que c'est une erreur d'essayer d'écrire pour la postérité. J'écris pour que des gens puissent lire mes livres avec plaisir, qu'ils aient envie d'attraper un de mes romans, qu'ils passent un bon moment sans avoir à lutter. ». La citation – incomplète – provient de la fiche Wikipédia de l'auteur, que je vous invite à lire plus en détail.

L'école « américaine », populaire ? Peut-être, et McDowelllui-même semble abonder dans ce sens. Simplement, ce serait une grossière erreur que de réduire le souci de « plaire au plus grand nombre, d'être accessible », à la production de romans « pour  les masses ».
En réalité, l'écriture de McDowell non seulement remplit tous les objectifs qu'il a lui-même énoncés, mais sa qualité, sa précision et sa constance dépassent tout ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. Autant dire que la lecture est fluide, ce qui permet de profiter pleinement de toute la richesse contenue dans le roman (descriptions de la société, des lieux, politique et intrigues…).

L'école « américaine », c'est aussi une vision cinématographique du roman, et maintenant je me rends compte de la force de frappe que possèdent les écrivains scénaristes. J'ai parlé de McDowell et de McCammon. Michael Crichton est de ceux-là aussi. Et Stephen King bien sûr. Ira Levin ne dépareillerait pas, bien que ses romans se distinguent de ceux de ces compatriotes par une concision qui confine à la pureté (il fut un auteur de pièces de théâtre par ailleurs).
Bref, ils sont forts, ces Américains ! (Je ne boude pas pour autant les auteurs à « style » quand celui-ci me touche, et je ne pense pas du tout que les deux « écoles » soient exclusives).


Dans Les Aiguilles d'Or, McDowell montre à voir tout son talent de scénariste. C'est à la fois simple et efficace (une banale histoire de revanche), et diaboliquement bien ficelé (il faut voir avec quelle précision les intrigues se nouent et se répondent au fil du roman).


Les Aiguilles d'Or, c'est aussi une esthétique très précise du New York de 1882. Une fresque pour ainsi dire, tant les portraits des lieux, des personnages, des institutions, et de la société en général sont palpables à travers le texte.
Ce roman m'a rappelé les innombrables « classiques » français du XIXe siècle étudiés à l'école. C'est drôle : le seul que j'ai relu assez récemment pour m'en souvenir un peu est Bel-Ami, De Maupassant, et je lui ai trouvé beaucoup de points communs. Non seulement dans la société décrite (détestable, je trouve), mais aussi dans les thèmes traités (importance de l'étiquette, salons des maîtresses de maison, collusion entre le milieu journalistique et la politique). Bel-Ami a été publié en 1885.

La plongée dans cette atmosphère est immédiate grâce à un excellent premier chapitre, très cinématographique, classique mais efficace. le roman fait 500 pages. Je craignais au début une dilution de l'intrigue dans un excès de descriptions, mais en fait non. Il se passe beaucoup de choses dans ce roman, et chaque évènement a son importance, qu'on comprendra parfois plus tard.


Ce qui m'a peut-être le plus impressionné dans ce roman, c'est le talent de l'auteur pour transformer des rapports de force complètement déséquilibrés au départ. Et aussi pour retourner le jugement de morale, a priori nettement et logiquement en faveur des Stallworth.
Pour ce faire, l'auteur va développer, pour chaque membre des deux familles, un portrait de plus en plus nuancé, pointant astucieusement des défauts ou des faiblesses chez ceux qui apparaissaient bons ou forts, et inversement. Et ainsi, en toile de fond et dans le viseur, la critique de la société fait mouche. Une technique proprement incroyable !


Les thèmes abordés sont innombrables. le racisme est par exemple abordé à travers le personnage de Maggie Kitzer, dont l'ascendance africaine est presque indécelable. Toujours sur ce thème, l'auteur pointe à maintes reprises le mauvais traitement dont font l'objet les immigrés irlandais (j'ignorais).


Si le sort réservé à l'avocat vous a impressionné, mais pas dégouté, il y a ce film avec Ryan Gosling : ...
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Vous savez quoi, à la base, je suis pas très thriller ou horreur mais je crois bien que Michael McDowell est mon exception. Il a cette habilité à me captiver dans - jusque là - tout ses livres. J'avais adoré me plonger dans les Blackwater l'année dernière mais je me demande même si je n'ai pas encore plus aimé Les Aiguilles d'Or. Cette ambiance des années 1880 en plein New-York m'a grandement rappelé le film Gangs Of New-York, que j'adore, et que j'ai du coup, re regarder.
Dans ce livre, on suit deux familles : les Stallworth et les Shanks. Deux familles de New-York mais complètement différentes. L'une vit dans les beaux quartiers et a à sa tête le très influent juge James Stallworth. L'autre vit dans le Triangle Noir, là ou le vice et les magouilles sont monnayé. Lorsque la famille Stallworth décide d'éradiquer le mal et par extension, la famille Shanks du Triangle Noir, les complots commencent a se créer.
Ce que j'aime énormément dans l'écriture de McDowell, c'est qu'il nous immerse complètement dans le monde qu'il a décidé de nous faire voyager. de plus, il peint des personnages qui sont ni blancs, ni noirs, ce qui les rend réels et intéressants. Les "méchants" sont très réels, ils jouent de leur influence, de leur pouvoir et de leurs relations. J'ai adoré lire les complots qui se sont créés tout au long de ce livre. Bref, une autre petite pépite de M. McDowell.
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J'avais déjà dévoré les tomes de Blackwater d'une traite en début d'année et j'attendais avec impatience de me plonger dans les aiguilles d'or. On est ici dans un tout autre registre, mais avec une écriture tout aussi efficace.

Contrairement à Blackwater, où le fantastique imprégnait chaque page, cette histoire se concentre sur la vengeance, plus précisément la vengeance féminine. La transition entre les deux univers est marquée, mais l'auteur parvient à maintenir son emprise grâce à une plume toujours aussi captivante.

La première partie m'a semblé longue et peu prenante, une réaction partagée par de nombreux lecteurs. Cependant, une fois plongé dans la deuxième partie du livre, on réalise que cette phase initiale a un rôle crucial. Elle pose les fondations nécessaires, permettant au lecteur de s'immerger pleinement dans l'univers du récit, de se sentir "présent" aux côtés des personnages. Cette approche se révèle être un choix judicieux, conférant une profondeur supplémentaire au roman.

L'opposition entre le clan d'hommes, bourgeois et pédants, et celui de ces femmes, criminelles, peu instruites et soudées, est un aspect que j'ai particulièrement apprécié. Michael McDowel offre ici un récit qui célèbre le girl power et la puissance des femmes, une thématique que j'apprécie. La vengeance, orchestrée avec un tel brio, suscite une jubilation à chaque chapitre.

En conclusion, ce roman est à lire sans attendre.
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L'objet toujours aussi beau. J'ai beaucoup aimé cette lecture, le style de l'auteur est fluide, les descriptions des personnages sont géniales, on les visualise directement. le livre se lit très (trop?) rapidement tant on a besoin de savoir ce qu'il va se passer. J'apprécie beaucoup le fait que les chapitres soient très courts, ce qui fait qu'on peut facilement faire une pause dans sa lecture à tout moment. J'avais adoré les Blackwater et retrouver cette plume, ces personnages hauts en couleurs et cette noirceur dans Les aiguilels d'or m'a beaucoup plu.
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C'est totalement immoral et pourtant extrêmement satisfaisant. J'ai adoré. Et, je n'ai toujours pas percé le mystère de l'écriture de McDowell, auquel j'avais déjà goûté avec Blackwater, si envoûtante qu'elle nous rend accro dès les premiers mots. Et de même que celles de la série Blackwater, la couverture des éditions Monsieur Toussaint Louverture, magnifiquement illustrée, en fait un ouvrage de collection.
Seul bémol, à l'attention des éditions Alto, qui frileusement se couvrent en publiant une note ne les rendant pas responsables des propos " racistes, sexistes ou classistes" qui pourraient se retrouver dans ce texte. de nos jours, cette excessive prudence se voulant bien pensante m'agace au plus haut point.
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