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4,15

sur 1387 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Énorme coup de coeur pour Les aiguilles d'or de Michael McDowell qui se déroule dans les années 1880, à New York ! L'intrigue suit le destin de deux familles que tout oppose : la famille des Stallworth dirigée par le patriarche, le juge James Stallworth et la famille d'escrocs et de voleurs, la famille des Shanks tenue par une main de fer, par la matriarche Lena Shanks.

L'année dernière, j'avais dévoré les 6 tomes de Blackwater. J'étais donc curieuse de savoir ce que cela allait donner avec ce nouvel opus. Et je n'ai pas été déçue : j'ai lu ce roman turn over en trois jours seulement. le style d'écriture est toujours aussi fluide et efficace. Les personnages sont croqués de manière très juste et même s'il est difficile de s'y attacher, j'ai apprécié suivre leur évolution. le contexte historique et socio-économique est également bien documenté et les détails sur la vie de l'époque fourmillent. L'intrigue est menée d'une main de maître et monte crescendo jusqu'au dénouement final.

J'ai donc hâte de découvrir les prochains romans de l'auteur sortis par les éditions Monsieur Toussaint L'ouverture, à savoir Katie et Lune froide sur Babylone.
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#monaventlitteraire2023
Jour 7
La plus belle couverture
J'aurais pu citer de nouveau Céleste, Bien sûr, Monsieur Proust et Il est temps, Monsieur Proust mais j'ai opté pour
Les aiguilles d'or de Michael Mc Dowell, dans cette très belle édition de @monsieurtoussaintlouverture

Les personnages féminins y sont prépondérants, comme dans le feuilleton Black Water
J'y ai trouvé un petit côté Peaky Blinders à New-York


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Je ne mettrai pas la note maximale, même si ça me démange.
J'ai préféré lire la série des Blackwater mais, je me suis découvert une passion pour Môsieur McDowell.
Bon, on ne va pas se mentir, ce qui m'a encore attiré c'est la couverture. Les éditions réalisées par Monsieur Toussaint Louverture sont incroyables. L'histoire se déroulant à New York en 1882 nous découvrons cette Amérique, sale, sujette aux déboires et à la pauvreté mais nous allons accompagner un juge, un avocat et un pasteur afin d'éradiquer une lignée corrompue de criminels.
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Une véritable pépite! Qu'il est agréable de terminer son année lecture de cette manière! Je suis totalement accro au style d'écriture de l'auteur! C'est noir, très sombre, mais terriblement addictif!
D'entrée de jeu, on plonge dans les sombres coins de New York, où l'on devine aisément la saleté, la noirceur, qui y règne…Cet ouvrage est un bijou! La magnifique couverture donne déjà le ton!
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Auteurs de romans (Blackwater) et de scénarios fantastiques (Beetlejuice), Michael McDowell a aussi écrit d'excellents romans historiques et policiers. "Les aiguilles d'or" se déroule en 1882, à la même période que le "Gangsters of New York" de Martin Scorsese, mais s'intéresse à un autre quartier tout aussi mal famé que les "five points" : le triangle noir, qui jouxte les beaux quartiers de Washington Square. En grand romancier, McDowell organise un duel épique entre deux familles diamétralement opposées ; Les Stallworth font partie de la bonne société et occupent plusieurs postes prestigieux : un juge républicain expéditif, un avocat à la carrière brillante et un pasteur aux sermons fameux. Des hommes avides de s'accaparer le pouvoir sous toutes ses formes. Tandis que les Shanks sont une famille principalement composée de femmes fortes, se livrant à diverses activités illégales et discrètes au Triangle noir. Si les sympathies de McDowell penchent clairement pour ces dernières, il ne cède pas au manichéisme et brosse avec une précision clinique, sur un ton détaché, cynique, les portraits de deux classes sociales qui ne peuvent se comprendre et s'entretuent. Manipulations de la presse, exécutions sommaires, meurtres cruels, enlèvements d'enfants ; les vengeances justifient tous les moyens dans cette fresque fascinante.
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Un sacré scénariste ! 500 pages qui se lisent d'une traite. C'est différent de la saga des Blackwaters et bien plus noir !
On est plongé dans le New-York du XIXe siècle où la population est scindée en 2 catégories bien nettes : les riches et leurs pouvoirs malsains d'un côté, les pauvres et l'injustice de l'autre. Nous suivons 2 familles que tout sépare mais dont on va vite comprendre leur lien. Et vive les femmes ! Comme dans Blackwaters, les femmes tiennent les 1eres places ! Bonne lecture!
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Que puis-je dire de plus lorsque, pour une fois, je suis totalement en accord avec l'opinion générale ? Oui, ce livre est excellent et mérite ses louanges. D'ailleurs, il figure parmi mes lectures préférées du Pumpkin Autumn Challenge de cette année.

C'est devenu rare pour moi d'être aussi captivée par mes lectures, au point de visualiser l'histoire comme une série ou un film dans mon cinéma intérieur.

Quant à la couverture, elle est bien entendu magnifique ! La qualité et la texture du papier sont également très agréables au toucher, surtout pour ce format poche. le soin et la qualité apportés à l'objet sont indéniables.

Enfin, j'ai remarqué d'autres publications de Michael McDowell prévues pour l'année 2024 (et au-delà), ce qui me remplit de joie et d'impatience. J'espère par ailleurs que l'éditeur continuera à nous faire découvrir de nouveaux auteurs talentueux, dont dans des genres similaires car je pressens bien un petit péché mignon en devenir.
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J'ai été happé par cette histoire. C'est un roman très noir, assez violent qui est une histoire finalement de vengeance sur fond historique. Un livre bien écrit et bien structuré avec de nombreuses péripéties qui peut convenir à un public très large.
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'avais lu au début de l'année la BD de Munuera, José-Luis « Un chant de Noël – Une histoire de fantômes » (adaptation de Charles Dickens) et j'ai retrouvé l'ambiance. Certes ce n'est pas un conte de Noël mais on y retrouve aussi une atmosphère du Londres du XIXème (même si l'action se déroule à New York. Les quartiers de misère, ce sont partout les mêmes.
Nous allons cohabiter le temps du roman avec deux familles Les Shanks et les Stallworth.
Et pour nous y retrouver au milieu des deux familles, il y a une liste au début du roman, ce qui est fort appréciable.
Dans l'entourage des Shanks, il y a la prêteuse sur gages, l'avorteuse consciencieuse, les maisons closes, les prostituées, les voleuses; Léna, la cheffe du Clan est décrite comme « un ange noir, et sa famille était composée de démons vengeurs. » et il y a surtout un passé, une haine tenace, un besoin de vengeance et de réparation…

Les Stalleorth, c'est un autre monde. Un monde de riches, de notables, qui respecte les traditions. D'ailleurs tout commence en l'an de l'an de grâce 1882, jour de visites pour présenter ses respects pour la nouvelle année. Il y a le patriarche qui est un Juge implacable, son fils le pasteur ,son gendre Duncan Phair, et au milieu de ce beau monde, il y a le petit- fils, Benjamin, qui va dans des endroits peu fréquentables et qui cumule les dettes de jeu!
La seule qui seule détonne dans la famille, c'est la fille du Pasteur, la jeune Helen (soeur de Benjamin) qui s'intéresse aux pauvres et nécessiteux et souhaite leur venir en aide.
Pour en revenir au chef de clan, le Juge, il est tout simplement exécrable : il pense que la plèbe est bête et violente, incapable de réfléchir et de planifier des actions intelligentes et souhaite tout simplement l'éradiquer…
Les deux clans vont se retrouver dressés l'un contre l'autre quand les «bienpensants » emmenés par la famille Stalleorth vont décider d'assainir le « Triangle noir » un espace de New-York concentrant tous les vices et incivilités. Les Républicains décident de nettoyer New-York suite à l'assassinat de leurs, l'avocat Cyrus Butterfield , un homme respecté et talentueux… (mais qu'allait-il donc faire dans ce quartier ?). Pour surveiller le nettoyage du quartier, un groupe de trois hommes va être constitué - Simeon Lightner (journaliste à « la Tribune » ) , Duncan Phair (avocat et gendre du Juge) et Benjamin Stallworth (Petit-fils du Juge qui connait bien le triangle en question) - ; leur mission sera de raconter dans la presse ce qu'il se passe et de jeter l'opprobre sur le parti adverse, les Démocrates.

Voilà… je vous abandonne dans le NewYork des années 1880 … C'est un voyage dans le temps qui vous fera grincer des dents, vibrer, avoir envie de trucider la moitié des personnages , de comprendre les autres … Emotions garantie et personnages extrêmement bien campés dans un New York qui est extrêmement bien dépeint historiquement.

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Pour commencer, je vous parlerai de cette couverture qui est juste magnifique et très agréable à toucher. Elle est attirante et aux couleurs du roman.
"Les aiguilles d'or" est un roman plein de suspense, dans un cadre assez sombre. Mais les descriptions sont tellement bien faites, qu'on s'y croirait. On rentre facilement dans l'histoire.
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