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Citations sur En pièces détachées (6)

Quand on n'a plus de suspect à se mettre sous la dent, ça peut même valoir le coup d'aller parler au chien de son coiffeur.
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A en juger par l'appartement d'Ehrbach, c'était un malfrat qui avait réussi. on pourrait, bien entendu discuter la dessus ; un homme qui a déjà été deux fois en taule pour cambriolage ne peut être considéré comme un malfrat qui a réussi
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En ville ,il y avait des tas d'endroits,où je ne pouvais pas aller ,Steve,soit parce que je n'avais pas d'argent,soit parce qu'on me faisait comprendre que j'étais indésirable.
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Demandez à n’importe quel flic ce qu’il préfère : interroger une petite vieille pleine de varices ou une jolie blonde de vingt-deux ans portant un corsage transparent, et vous verrez ce qu’il répondra.
Suzanne Endicott travaillait dans une boutique dans le vent, le Nickel Bag. Elle portait une mini-jupe en cuir et un corsage à travers lequel on voyait parfaitement ses seins. Son accoutrement était tout à fait déconcertant, surtout pour les flics, plutôt habitués aux petites vieilles à varices. L’inspecteur Meyer Meyer était marié, Cotton Hawes célibataire, mais, lui aussi, semblait avoir quelque difficulté à se concentrer sur l’interrogatoire. Il pensait sans arrêt qu’il devrait inviter Suzanne Endicott à aller au cinéma avec lui. La boutique grouillait de jeunes filles vêtues de façon similaire mais sans uniformité : mini-jupes et collants, bandeaux sur le front et corsages scintillants. Une vraie volière d’oiseaux pépiants. Suzanne Endicott voletait de-ci de-là, aidant une jeune femme à essayer un pantalon, une autre, une robe au crochet, une troisième, une blouse pailletée. Au milieu des volettements et des pépiements, coupés de fugitifs aperçus sur des cuisses ou des seins, les inspecteurs essayaient de poser leurs questions.
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– Miss Ferguson, coupa Brown, j’ai quelques questions à vous poser à propos de meurtre et d’attaque à main armée. J’aimerais autant vous les poser ici, dans un cadre confortable, mais je peux aussi bien vous emmener au commissariat pour y répondre.
– C’est une menace ?
– Non, c’est une estimation réaliste de la situation.
– Et quand je pense que j’ai été assez gentille pour vous offrir un verre, dit Gerry en souriant. Allez-y, je vous promets d’être sage.
– Merci. Nous avons de bonnes raisons de penser que le morceau de photo trouvé dans la main du mort fait partie d’un cliché indiquant l’endroit où se trouve l’argent volé à la National Savings and Loan Association il y a six ans. Nous avons également de bonnes raisons de penser que vous, vous possédez un autre morceau de cette photo, et nous le voulons. Pas plus compliqué que ça.
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Monoghan et Monroe, les inspecteurs de la Criminelle, venaient de franchir le seuil. Vêtus de façon presque identique, ils portaient tous deux des complets en serge bleue, des chaussures marron et des feutres mous gris. Monroe avait une cravate en tricot marron. Monoghan une cravate de soie jaune. Leur plaque était épinglée à la poche poitrine de leur veston. Depuis peu, Monroe s’était laissé pousser la moustache, et les poils clairsemés qui surmontaient sa lèvre semblaient l’embarrasser. Il n’arrêtait pas de se moucher, bien qu’il ne fût pas enrhumé, comme pour cacher cette brosse disgracieuse derrière le carré blanc de son mouchoir. Monoghan semblait encore plus embarrassé que Monroe. D’après lui, sans doute, quand on travaille avec quelqu’un depuis quinze ans, on ne doit pas, un beau matin, se laisser pousser la moustache sans préalablement consulter son équipier. Monoghan désapprouvait Monroe. Il trouvait cette moustache inesthétique. Elle le gênait. Elle lui offensait la vue. Et, de ce fait, il n’arrêtait pas de la regarder, ce qui obligeait Monroe à sortir fréquemment son mouchoir pour se moucher et dissimuler sa moustache.
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