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Catherine Meyer (Directeur de publication)
EAN : 9782264044471
1012 pages
10-18 (18/01/2007)
4.13/5   58 notes
Résumé :
La France est- avec l'Argentine - le pays le plus freudien du monde.

Cette situation nous aveugle : à l'étranger, la psychanalyse est devenue marginale. Son histoire officielle est mise en cause par des découvertes gênantes. Son efficacité thérapeutique s'avère faible. Sa pertinence en tant que philosophie est contestée. Ses effectifs sont en chute libre.

La psychanalyse a été vécue par la génération de Mai 1968 comme un vent de liberté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je pense qu'un jour viendra où la psychanalyse sera estimée à sa juste valeur: au mieux une croyance sectaire au pire une arnaque scientifique également sectaire.
Ce livre que l'on peut "picorer" est remarquable. C'est sur lui que s'est appuyé le philosophe de Caen dont le nom m'échappe, ONFRAY, pour écrire son brulôt contre Freud. Il lui est supérieur à mon avis car il évite les attaques sur la vie de Freud et les interprétations sujettes à caution.
Très interessé par la science ses progrès et ses tatonnements, la puissance de la dictature de la psychanalyse en France, et seulement en France comme la crise de foie, me fascine.
Si la psychanalyse n'était qu'un charlatanisme comme la voyance ou les signes du zodiac, je serais moins virulent. Mais comme cette pseudo-science hormis être une arnaque fiancière cause également des dommages, parlez en aux parents d'enfants autistes, et surtout aux mères stigmatisées pendant des décennies, il me semble intéressant de faire du prosélytisme pour ce livre noir. Les livres réponse parus pour contrer ces ouvrages, livre noir et celui d'Onfray, sont d'une telle faiblesse qu'ils ne font que renforcer les premiers.
Comme l'a un jour dit Woody Allen:" après 50 ans de psychanalyse je sais une chose: elle ne guérit pas"
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« Le livre noir de la psychanalyse » est un livre d'utilité publique !



Chaque Français devrait l'avoir lu.

Et pour cause, la France est le seul pays au monde (avec l'Argentine) où la psychanalyse a encore du crédit et tant de pouvoir dans la société. Bien qu'en 2021, la France continue à mettre en avant cette pseudo-science du siècle dernier. « Le livre noir de la psychanalyse », écrit par des psychologues internationaux, des historiens, des sexologues etc, offre une source inestimable d'informations sur la psychanalyse, informations que le panorama Français refuse, pour le moment, de vous délivrer.

Effectivement, la psychanalyse agit comme une secte. Nul ne peut la contrarier, sous peine d'en subir les conséquences (ex: la tentative de censure du rapport de l'INSERM - qui indique que la psychanalyse n'est pas efficace - par le Ministre de la Santé ou les tentatives de censure des films « Le mur » et « Le phallus et le Néant » de Sophie Robert). Résultat : les psychanalystes ont le monopole dans les formations du supérieur. Les cursus de psychologie français sont majoritairement d'orientation psychanalytique, de même que les formations du sanitaire, du social et des info-com sont imprégnées par cette idéologie créée de toutes pièces par un homme qui privilégiait sa réputation au bien-être des personnes.

En effet, on apprend que Freud n'avait aucune honte à manipuler ses patients (conditionnement des dires des patients durant les entretiens, mise en danger physique et relationnel des patients) et à mentir au sujet de ses résultats dans le but de faire coller la réalité à ses hypothèses telles que le complexe d'oedipe ou le fait que toute la psychopathologie viendrait de la sexualité.

A cause de cela, et à cause la non remise en question de ses pratiquants, la psychanalyse fait, depuis sa création, beaucoup de victimes, comme par exemple :

- les patients-cobayes de Freud et de ses disciples.
- les analysants eux-mêmes lorsqu'ils se suicident.

- les patients d'aujourd'hui. Comme le dit l'un des auteurs du « Le livre noir de la psychanalyse », les psychanalystes culpabilisent ceux qui veulent arrêter leur thérapie en disant « vous êtes libres de partir mais la souffrance qui résultera de ce départ vous privera à jamais de quelque chose d'important qui est vous-même ». Un autre des auteurs, lui, explique que la psychanalyse « sépare les gens, disloque les liens fami­liaux et sociaux : elle place ses patients dans une sorte de bulle qui les coupe du monde, à peu près comme le ferait une secte, en rendant ce monde responsable de leur mal-être - parents, conjoint, etc. À partir de là, il n'est pas étonnant qu'un « sujet » doive passer des années et des années en analyse pour une « reconstruction » interminable. »

- les fillettes qui subissent un viol sont considérées comme coupables, coupables d'avoir aguiché l'adulte. Car oui, selon Freud, les enfants sont « des pervers polymorphes » et, selon Dolto, elles sont « toutes consentantes ».

- les femmes et les mères. Voyez-vous, selon Freud, la femme, intellectuellement inférieure à l'homme, est jalouse et haineuse de l'homme car elle n'a pas eu de phallus à la naissance. Toujours selon la psychanalyse, la femme considère son enfant comme le phallus qu'elle n'a pas eu. Quant aux mères d'enfants autistes, les mères de schizophrène, les mères d'enfants dyslexiques etc., elles sont considérées comme coupables, hélas, encore en 2021.

- la population qui a accès à une information biaisée dans les médias. Par pression des supérieurs et/ou par méconnaissance du sujet, les journalistes font intervenir majoritairement des psychologues et psychiatres d'orientation psychanalytique dans les émissions de TV, dans la presse dite « féminine », dans la presse « parentale », etc. Par ailleurs, ces professionnels de la communication n'indiquent pas l'orientation des « psy », ce qui n'est pas éthique. En découle que le lecteur ne sait pas ce qui lui est proposé, il ne sait pas qu'il y a un biais idéologique, et qu'il existe d'autres thérapies que la psychanalyse.

Comme le disent les auteurs, Freud a fait en sorte de rendre la psychanalyse immuable et imperméable à toute critique. La psychanalyse est donc non réfutable, ce qui ne peut la classer comme une science. Lacan confirmera lui-même que la psychanalyse n'est pas une science qui a vocation de soigner, mais une « technique de bavardage ». D'ailleurs, le psychanalyste ne doit pas écouter le patient, il doit identifier une réalité « cachée », une réalité en profonde contradiction avec ce que vit réellement le patient et ce pour quoi il est venu chercher de l'aide. La question que l'on peut alors légitiment se poser est : si la psychanalyse n'est pas de la science et qu'elle n'a pas vocation à guérir et aider les patients, pourquoi est-elle encore enseignée majoritairement dans les cursus du sanitaire et du social ?

Avec « Le livre noir de la psychanalyse », les auteurs amorcent une prise de conscience des Français face à ce tollé sanitaire dont on ne voit, pour le moment, que la pointe émergée de l'iceberg. Quand on sait qu'un grand nombre de personnes auront recours au moins une fois dans leur vie à un thérapeute, il est urgent de tirer la sonnette d'alarme !

Dans une démarche didactique, « Le livre noir de la psychanalyse » éclaire le lecteur qui ne s'y connaît pas en psychologie en lui apportant des informations sur les autres thérapies existantes. En effet, un bon nombre de personnes ignorent l'orientation de leur thérapeute, à savoir psychanalyse, TCC ou autres. Ainsi, le livre revient sur les thérapies qui s'inscrivent dans une démarche scientifique et dont l'efficacité est évaluée afin de garantir aux patients la plus grande efficacité possible dans le soin. Parmi elles, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) qui sont les plus utilisées dans le monde. « Le livre noir de la psychanalyse » revient par ailleurs sur la démarche scientifique, la signification d'inconscient dans les TCC et revient sur les critiques infondées que font les pro-psychanalyse sur les TCC. 



En conclusion, « Le livre noir de la psychanalyse » est riche en informations. Il est tellement riche (plus de 800 pages !) qu'il est impossible de soulever tous les points d'intérêts dans cette critique. Pour pallier cela, une seule solution : le lire.
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Ouvrage remarquable, véritable travail d'enquête, cet essai brasse de nombreux points de vue et multiplie les angles pour décrypter l'arnaque idéologique qu'a été et qu'est toujours (notamment en France) la psychanalyse. Travail de fourmi tout en restant extrêmement intéressant, on apprend énormément de choses et ça se lit vraiment très bien.

On y apprend que la psychanalyse, qui se dit être une science, une anthropologie, qui soigne "de surcroit" (càd, sans être le 1er but recherché) échoue sur ces 3 plans :
- ce n'est pas une science, c'est une pseudo-science, aux arguments réfutables ou comportant des preuves avancées qu'on peut qualifier d'irréfutables (comme les systèmes religieux), donc sans aucun rapport avec la science
- ce n'est pas une anthropologie car les énoncés qu'elle prétend avancer (le complexe d'Oedipe est universel, les femmes ont toutes l'"envie du pénis"), etc. sont de purs inventions, sans réalité et ont depuis longtemps été discrédités par la psychologie scientifique (qui elle, a des choses à dire sur le psyché réel des humains : la motivation, les biais cognitifs, etc.)
- ce n'est pas une méthode de soin efficace, elle échoue systématiquement à soigner, en grande majorité (selon l'INSERM, seulement efficace sur un des 16 troubles psy, et encore, avec la même efficacité que les thérapies alternatives classiques, comme les TCC, thérapies comportementales et cognitives)

A la lecture du livre, je me suis dit qu'on pourrait faire une série TV tellement on y retrouve des choses incroyables : mensonges, manipulations, drames, découvertes frappantes, complices/confrères tout aussi filous voire bien pires que Freud, etc.
Freud y apparait comme un génie du mal. Côté pile (le moins dangereux), une personnage à la folle ambition, une capacité à créer et raconter des histoires (qui touchent les gens et visent juste sur les thèmes chers aux être humains, qui ont rapidement adopté ses théories), à un grand talent d'écrivain (je crois les auteurs sur parole, n'ayant jamais lu ses ouvrages), une force d'adhésion et de construction de sa communauté (et de son "entreprise" presque). Côté face : un manipulateur, un menteur, un cynique, un Tartuffe, un pillard qui n'a fait que reprendre et agréger les théories de son temps (sans reconnaitre ses sources), un Avare également, assoiffé d'argent. Freud passe pour un petit joueur face à Lacan (personnage détestable) ou à Mélanie Klein (théories délirantes, glauques à souhait). Certains personnages font froid dans le dos : Klein est rejointe par par Élisabeth Roudinesco et ses propos, tour à tour simplement délirants (capacité d'imagination assez forte, il faut bien le reconnaître !), quand ils ne sont pas misogynes, accusateurs, etc.


L'ouvrage cumule les qualités :
- grande rigueur (nombreux témoignages et analyses d'universitaire), tout est sourcé, numéro, documenté. Rien n'est dit sans preuve
- nombreuses thématiques traitées (contexte historique, Freud et sa clique, les théories de la psychanalyse, les victimes de la psychanalyse, ce qui a séduit dans les thèmes freudiens, etc.). Au fil des pages, toutes les questions et réflexions qu'on avait en tête "avant" de démarrer le livre, trouvent une réponse, chapitre après chapitre (sensation très agréable, en tant que lecteur !) et, sans avoir d'idées préconçues, on apprend énormément de choses.
- variété des intervenants, qui apporte une fraicheur à la lecture, un ton différent (parfois neutre, parfois plus caustique, mordant), sans qu'on y perde en qualité générale (c'est le risque avec les ouvrages collectifs)
- plan clair et détaillé, avec une introduction à chaque section et chaque chapitre
- prise de conscience des balivernes professées par le mouvement, parfois complètement tirées par les cheveux, qui fait souvent rire car pas méchant, mais qui est parfois très grave (victimes réelles à travers les toxicos, les schizophrènes, les autistes) ou glaude (Freud qui analyse sa propre fille, Mélanie Klein)

L'ouvrage n'est néanmoins pas parfait. Pour mériter sa 5e étoile et atteindre l'excellence, il faudrait corriger selon moi les points suivants :
- Revoir l'ordre des chapitres, pas forcément naturel (et logique dans sa progression) pour le lectorat moyen qui n'est pas un expert absolu de Freud. On aurait aimé un "rattrapage" des notions et concepts en première partie, plutôt que de rentrer dans ce qui s'assimile parfois à des débats d'experts. Par ex, le concept d' "analyse didactique" n'est expliqué qu'à la page 190 alors qu'on l'évoque très vite dans l'essai.
Et même à l'intérieur des sections, la priorité donnée aux arguments m'a semblé parfois un peu aléatoire. Par ex, il aurait été plus simple de "démonter" les principales notions dans une même section, plutôt que de les disséminer dans tout le livre, sous la plume de divers auteurs (ex : l'argument scientifique de l'impossibilité d'avoir des souvenirs de sa petite enfance n'arrive que page 332).
- Traitement parfois "people" vs débat de fond : Freud, Freud, Freud, sa vie, son oeuvre, avec qui il a passé la nuit dans un hôtel, etc. OK, c'est important car la psychanalyse prétend être une "science testimoniale" (sic) et donc tout repose sur la crédibilité des témoignages de son auteur, nécessairement honnête, sans quoi la théorie s'effondre. Mais le livre insiste beaucoup sur ces points et ça ressemble parfois à des attaques ad hominem plutôt qu'un débat sur le fond des idées et des notions vantées par la psychanalyse, ce qui m'amène à un autre point :
- Faire la part des choses entre les "bêtises" pures de Freud sur les concepts et les autres explications plus crédibles aujourd'hui.
J'ai trouvé que ça manquait à l'ouvrage. Plutôt que de dire "OEdipe, ça n'existe pas, ça n'a jamais été validé scientifique" (OK), j'aurais apprécié qu'on dise également, "mais il est vrai que, dans la psychologie moderne, on reconnait que "tel" ou "tel" aspect du mythe freudien trouve une part de vérité dans telle point de la psychologie. Ou alors, 100% est à jeter ? Je comprends qu'une suite ("Les nouveaux psys") aborde les "nouvelles" théorie de la vie intérieure, ce qui explique peut-être l'absence de cette partie
- Quelques textes ne sont pas "originaux" mais repris dans des ouvrages ou revues internationales d'il y a quelques (dizaines d') années. On ressent du coup le traitement assez atypique de ces textes. A noter que la traduction de 2 ou 3 de ces articles n'est pas particulièrement bonne (tournures étranges faisant penser à un contre-sens, mot mal traduit, ex : medicine pour médecin, alors que dans le contexte, c'est "médicament")
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Passionnant. Ce livre regorge d'exemples de mystifications, de mensonges, de tricheries (et même d'escroquerie) de la part de psychanalyste, même s'il y a des escrocs dans tous les métiers, généralement on ne les conserve pas comme des modèles après la découverte de leurs forfaits et on ne les couvre pas. Il aborde aussi les mécanismes de réponse classiques aux attaques (par ex: "si nous sommes tant critiqués, c'est la preuve que ce que nous disons est vrai").
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Livre très intéressant et nécessaire dans un pays encore trop imprégné de psychanalyse.
Toutes les contributions ne sont pas égales. Certaines sont difficiles d'accès pour des personnes n'ayant pas étudié les concepts psychanalytiques pendant X années. On regrette presque quelques explications dédits concepts pour mieux comprendre certains articles. Certains auteurs parlent d'initié.es à initié.es du coup.
D'autres contributions sont très claires et percutantes. On peine encore à comprendre que cette discipline paraisse toujours crédible pour certain.es !
Un gros problème d'homophobie dans un paragraphe de la contribution du psychiatre Jean-Jacques Déglon sur la toxicomanie, qui met sur le même plan des troubles psychiatriques, la délinquance, les troubles du comportement, le TDAH et : l'homosexualité. Ça sort de nulle part dans un article sur la toxicomanie, ça n'a aucune utilité sinon continuer de perpétuer l'idée que l'homosexualité est une maladie, un trouble, une anormalité.
Les personnes LGBTIQ+ étant elles aussi beaucoup victimes de la psychanalyse, Madame Roudinesco en cheffe, pour changer, n'a de cesse de continuer à proférer ses horreurs LGBTIQphobes sur tous les plateaux télé qu'elle croise.
J'invite cet auteur, et surtout la maison d'édition à faire une correction rapide de cet ouvrage pourtant déjà réédité en 2013 ! Il est honteux de laisser perdurer de telles conneries.

Le livre se termine sur un article de Didier Pleux qui reste aussi un peu trop généralisant dans sa croyance des "enfants tyrans" mal éduqués et sans capacité de gestion de la frustration.
Je ne sais pas si nous côtoyons les mêmes familles... je trouve cette généralisation trop peu nuancée.
C'est un livre nécessaire et fort, non sans problèmes en lui-même donc.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
La science est un processus qui comprend deux étapes. La première étape consiste à formuler des hypothèses plausibles - les meilleures que l'on puisse proposer compte tenu des circonstances. La seconde étape, qui est vrament déterminante, consiste à tester ces hypothèses et à accepter leur faillite si l'on démontre qu'elles sont incorrectes. C'est une chose extraordnairement difficile à faire pour un être humain, et il a fallu une révolution - la "révolution scientifique", comme on l'a appelée - pour promouvoir une pratique intellectuelle qui soit finalement acceptée par l'ensemble de la communauté scientifque, dans un même effort d'autocritique des fondements de la connaissance scientifique. C'est une pratique intellectuelle qui consiste, si l'on peut dire, à jeter toutes ses théories préférées contre le mur pour voir si elles tiennent le coup, et c'est quelque chose que les gens ne font pas sans y avoir été rigoureusement formés.
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L'été s'installe. Une certaine inquiétude aussi. Un mail d'Elisabeth Roudinesco circule sur Internet. Elle n'a pas lu Le Livre noir, mais s'est procuré, Dieu sait comment, le fichier du plan qu'elle commente dans une note truffée d'accusations et d'erreurs énormes (expliquant par exemple que Marilyn Monroe était citée comme victime de la psychanalyse, ce qui n'est pas le cas, et qu'un des auteurs, Edward Shorter, était mort!). L'axe choisi pour s'attaquer au Livre noir de la psychanalyse est clair: le discrédit. Visiblement, Elisabeth Roudinesco n'est pas partie en vacances: elle est à Paris pour sauver le soldat Freud et torpiller Le Livre noir.
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TOUTES CONSENTANTES...
« Choisir - Mais enfin, il y a bien des cas de viol ?
Françoise Dolto - Il n'y a pas de viol du tout. Elles sont consentantes.
Choisir - Quand une fille vient vous voir et qu'elle vous raconte
que, dans son enfance, son père a coïté avec elle et qu'elle a ressenti cela comme un viol, que lui répondez-vous ?
F. Dolto - Elle ne l'a pas ressenti comme un viol. Elle a simplement compris que son père l'aimait et qu'il se consolait avec elle, parce que sa femme ne voulait pas faire l'amour avec lui..»

(Françoise Dolto interviewée par la revue Choisir en novembre 1979.)
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Edward Glover, qui a dirigé les recherches à l'Institut de psychanalyse de Londres pendant seize ans, a mis en évidence les graves défauts de l'analyse didactique :

"Il est impossible de s'attendre à ce qu'un élève, qui a passé quelques années dans les conditions artificielles et parfois confinées de l'analyse didactique et dont la carrière professionnelle dépend du niveau de satisfaction de son analyste en ce qui concerne sa capacité à surmonter ses « résistances », puisse avoir les moyens de défendre son intégrité scientifique contre les théories et les pratiques de son analyste. Et plus il reste en analyse didactique, moins il est capable de le faire. Car selon son analyste, les objections de l'étudiant à ses interprétations relèvent de la « résistance ». En un mot, il y a une tendance inhé­ rente à la situation de l'analyse didactique à persister dans l'erreur."
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Les événements qui conduisirent à l'élaboration de la psychanalyse remontent à l'hiver 1885-1886, alors que Freud passait un congé postdoctoral dans le service de Jean Martin Charcot à l'hôpital de la Pitié- Salpêtrière à Paris. Comme il avait jusque-là reçu une formation de neurologue, Freud connaissait les traitements somatiques standard de l'époque, comme l'hydrothérapie et l'administration de chocs électriques modérés aux patients. Charcot fit cependant découvrir au jeune Viennois une autre technique capable d'influencer l'esprit des gens, l'hypnose, et Freud retourna à Vienne bien plus intéressé par l'esprit des individus que par leur cerveau. À cette époque, la psychiatrie (rappelons que Freud n'était pas psychiatre) était engagée dans des théories biologiques spéculatives.
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