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Critique de Alfaric
Voici dix ans, les elfes sont sortis de leurs forêts du nord pour libérer la cité humaine de Brenhaven. Dans le combat contre le Nécromant et son armée de morts-vivants, ils ont fait pencher la balance du côté des humains. Sauf que les Elfes sont restés sur place après la fin de la guerre. Pour observer d'abord, pour surveillez ensuite, pour occuper militairement enfin. Désormais la cité humaine de Brenhaven vit en confinement : la magie est interdite, les armes sont illégales, et le couvre-feu est strict. Les habitants ont échangé une oppression pour une autre oppression peut-être pire encore : parfois le remède est pire que le mal…
La plupart des citoyens veulent éviter ennuis de peur de se faire enfaytés = envoûter, mais d'autres résistent comme les druides « terroristes » du Roi-Cerf ou le justicier nocturne surnommé La Flèche. Et La Flèche va bouleverser les événements en voulant percer les secrets de la Sylve, une forêt poussée en une nuit au beau milieu de la ville dont les Elfes prohibent strictement l'accès et qui ne rend jamais les humains qu'elle avale…
Nous sommes dans un univers à la Donjon & Dragons à forte consonance tolkienienne. Comme le roman de Pierre Grimbert du même nom, cette BD est une adaptation du jeu de rôle "Pax Elfica" de Claude Géant paru aux "XII Singes". C'est une bonne idée, la France possède une assez bonne culture rôlistique et il y a donc largement de quoi faire niveau adaptation en romans ou en BD de jeux de rôles franco-français.
Ici tout tourne autour de la communauté cosmopolite de l'auberge du dénommé Klaus autrefois marié à l'elfe Serindewen. J'ai trouvé les personnages un peu naïfs face à cette dictature elfique et toujours sous la menace du Nécromant, à commencer par le personnage du demi-elfe Tano. Mais il s'agit peut-être d'un parti pris « tout public » de Cédric Mayen. Les dessins de Pietrantonio Bruno colorisés par Axel Gonzalo sont agréables, mais ils manquent encore un peu de vista pour s'enflammer totalement.
Une série à suivre pour les amateurs du genre, surtout avec un cliffhanger qui promet sacrément pour le tome 2 !
La plupart des citoyens veulent éviter ennuis de peur de se faire enfaytés = envoûter, mais d'autres résistent comme les druides « terroristes » du Roi-Cerf ou le justicier nocturne surnommé La Flèche. Et La Flèche va bouleverser les événements en voulant percer les secrets de la Sylve, une forêt poussée en une nuit au beau milieu de la ville dont les Elfes prohibent strictement l'accès et qui ne rend jamais les humains qu'elle avale…
Nous sommes dans un univers à la Donjon & Dragons à forte consonance tolkienienne. Comme le roman de Pierre Grimbert du même nom, cette BD est une adaptation du jeu de rôle "Pax Elfica" de Claude Géant paru aux "XII Singes". C'est une bonne idée, la France possède une assez bonne culture rôlistique et il y a donc largement de quoi faire niveau adaptation en romans ou en BD de jeux de rôles franco-français.
Ici tout tourne autour de la communauté cosmopolite de l'auberge du dénommé Klaus autrefois marié à l'elfe Serindewen. J'ai trouvé les personnages un peu naïfs face à cette dictature elfique et toujours sous la menace du Nécromant, à commencer par le personnage du demi-elfe Tano. Mais il s'agit peut-être d'un parti pris « tout public » de Cédric Mayen. Les dessins de Pietrantonio Bruno colorisés par Axel Gonzalo sont agréables, mais ils manquent encore un peu de vista pour s'enflammer totalement.
Une série à suivre pour les amateurs du genre, surtout avec un cliffhanger qui promet sacrément pour le tome 2 !
