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3,49

sur 279 notes
Je ne connaissais pas Peter May bien que souvent les retours que je lisais me donnaient envie de le découvrir. Et puis il y a eu cette couverture particulièrement belle, ce thème qui m'intriguait et je n'ai pas hésité plus longtemps !

Quelle chouette lecture, particulièrement troublante et vraiment captivante !

Londres est en proie à une épidémie de grippe virulente, les taux de contamination et de mortalité sont effarants!
Coupée du reste du monde, en confinement drastique (couvre-feu, magasins fermés, port du masque obligatoire, tout ce que l'on a connu et bien plus encore...), la ville tente de se sortir de cette terrible situation.
C'est dans cette atmosphère de peur et de mort que les ossements méticuleusement nettoyés d'une fillette sont découverts sur un chantier de construction.
Jack McNeil se prépare à quitter la police, la démission a été déposée, il ne lui reste plus que quelques heures de service mais c'est à lui que l'enquête est donnée. Devant la jeunesse de la victime et les découvertes singulières d'Amy chargée de la reconstruction du squelette, le flic n'aura de cesse de trouver le coupable. Grâce à des empreintes sur un vieux ticket de métro, une première piste de dessine.

Dans un Londres déshumanisé, il parcourt les rues désertes, passe les contrôles militaires et pousse les investigations dans les milieux underground de la capitale. C'est une course contre la montre, il lui reste si peu de temps... et le virus en toile fond complique terriblement la tâche et s'invite dans l'équation de la mort de l'enfant.

Outre une enquête passionnante, rythmée (courses poursuites, effractions, confrontations, interrogations et avancées suivies de morts violentes), ce sont les personnages qui donnent tout son sel au roman, des personnages denses, attachants dont la vie privée tourmentée ajoute un degré d'empathie supplémentaire.
La menace d'infection, les victimes de la pandémie dans sa sphère privée, tout affecte profondément McNeil et augmente sa ténacité, il ne lâche rien, l'enquête l'aide à dépasser l'insurmontable.

Malgré quelques interrogations sur le réalisme médical de certaines situations (mais je me laisse bien volontiers convaincre...) le roman est parfaitement agencé, et fait preuve d'une vraie réflexion jusqu'à une toute fin (les derniers mots) criante de réalisme qui suscite un véritable ascenseur émotionnel !

Quelques mots sur cette pandémie décrite en 2005, à une époque où l'imagination de l'auteur aurait pu paraître farfelue et que les derniers mois ont rendue visionnaire.... tous les éléments non survenus et que Peter May a décrit ne semblent plus aussi improbables, comme une sourde menace possible....

Une excellente lecture et mes étagères se sont déjà étoffées de nouveaux romans de l'auteur !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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En mars 2020, alors qu'il est confiné en France, Peter May se souvient d'un roman écrit en 2005 et qui avait été refusé par de nombreuses maisons d'édition à Londres. Il traitait d'une épidémie de grippe aviaire qui, curieusement, ne touchait que Londres et bizarrement, que les quartiers pauvres (là, c'est complètement irréaliste, je comprends que les éditeurs londoniens n'y aient pas cru, moi non plus).

Au lieu de profiter du confinement pour retravailler son roman, Peter May a préféré le faire publier tel que, pour profiter d'une aura de Nostradamus : vous voyez, il y a quinze ans, je l'avais écrit ...
Peter May a acquis une célébrité mondiale avec la Trilogie écossaise (L'île aux chasseurs d'oiseaux, L'homme de Lewis et le braconnier du lac perdu), mais Quarantaine (Lockdown en v.o.) aurait mérité un regard plus critique de l'auteur avant de le livrer tel que à ces lecteurs. Les fidèles sont déçus et ceux qui veulent le découvrir n'iront peut être pas voir plus loin...
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Le coeur de Londres figé par une grippe mortelle. Des hôpitaux sont construits à la hâte et de toute part. Sur l'un de ces chantiers, un coup de bulldozer met à jour la dépouille d'une très jeune enfant. Cette découverte sonne le début d'une enquête machiavélique sur fond d'une pandémie impitoyable.
Dans la capitale figée par la maladie, l'homme devient un loup pour l'homme.
Rédigé en 2005 en s'inspirant de la crise de la grippe aviaire qui sévissait alors, ce roman noir sonne bizarrement à nos oreilles. Ce texte, qui aurait pu être lu comme une science-fiction de plus il y a une ou deux années, nous renvoie un miroir sans concession de notre vie hors norme en temps de Covid 19. Peter May grossit à peine le trait pour mettre la lumière sur notre quotidien et en révéler ainsi les enjeux financiers, sociétaux et moraux. La tension est si forte que l'on a autant hâte que peur de connaître la fin.
Quand la fiction donne à réfléchir sur la réalité.
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Dans ce récit, l'auteur a choisi pour cadre Londres, durement confinée, à l'épicentre d'une épidémie de grippe d'origine aviaire au taux de mortalité extrêmement élevé. L'intrigue policière débute de façon on ne peut plus classique par une découverte macabre dans les fondations d'un chantier et ce sera la dernière enquête à laquelle va s'atteler l'inspecteur MacNeil avant de rejoindre les rangs des heureux retraités. Il ne tardera pas à mettre à jour un complot orchestré par un laboratoire pharmaceutique âpre au gain ... Tout cela se lit sans ennui mais reste bien en deçà des précédents opus de l'auteur, en particulier, la remarquable trilogie écossaise. En outre, on ne peut pas taxer ce roman d'opportunisme , au regard de l'actuelle pandémie, si ce n'est celle des éditeurs qui avaient refusé ce manuscrit en 2005 , le jugeant trop irréaliste , comme l'explique l'auteur dans sa préface.
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Écrit en 2005, roman resté dans les tiroirs car jugé rocambolesque par les éditeurs, l'auteur de la Trilogie écossaise l'a ressorti en 2020, surfant sur la pandémie Covid.

L'histoire se passe à Londres où la grippe aviaire fait rage et tous les moyens mis en oeuvre pour contrer la contamination est absolument familière même si certaines actions sont poussées à l'extrême.

C'est donc un polar qui débute avec la découverte d'os humain appartenant à un enfant. A partir de là , l'enquête de Mc Neil débute et il a 24 h pour y arriver car , pour raisons personnelles, il a démissionné de la police.

Même si le roman est addictif, qu'il se lit tout seul, que le style fluide, je n'ai pas retrouvé la patte de l'auteur qui m'avait plue dans la trilogie écossaise. Évidemment, Quarantaine, est un « premier roman » et je ne sais pas s'il a été retravaillé. Cela n'en a pas l'air en tout cas . Je m'attendais à une écriture plus dense et plus travaillée, des personnages mieux décrits et plus riches .


Bref, une petite déception pour moi mais cela ne m'empêchera pas de découvrir d'autres romans de l'auteur.
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Quarantaine n'est pas un roman sur la maladie qui se propage mais c'est une enquête criminelle (on retrouve un cadavre d'enfant, dans un sac de cuir, dans les fondations d'un hôpital en construction….) dans un contexte de pandémie.

En effet, Peter May l'explique, il a travaillé sur ce texte en 2005, poussant ses recherches sur un virus tueur (un peu comme S. King)… Il a rédigé ce roman… qui est ressorti des cartons… piles avant la pandémie de la Covid 19… et qui sort après un énième « lock down ».

Bref, l'inspecteur MacNeil (pas au mieux de sa forme, lui-même avec des malades dans sa famille) est chargé de l'enquête… Les investigations sont compliquées par le confinement de Londres avec couvre-feu, les barrages de sécurité et l'inaccessibilité de certaines zones protégées.

En sus, le virus vient de dézinguer le premier ministre, alors c'est un peu le bordel !

Les morts se multiplient et les recherches scientifiques vont bon train…

Nous, on n'a pas le temps de s'ennuyer car le rythme est bien présent.


Ce roman qui pourrait être angoissant (dans notre contexte actuel) se lit tout seul et on a envie de savoir…

Pourtant, je dois avouer que je suis un peu déçue par la fin qui manque d'originalité.

Mais sinon, bonne petite lecture.
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Déjà 59 lecteurs pour ce livre à peine sorti. Peter May est une valeur sûre. Mais je suis déçu ; je m'attendais à un roman écrit durant nos réclusions forcées. Peter May précise dans une préface signée en mars 2020 qu'il a écrit ce livre en 2005, puis mis sous le boisseau. À l'époque, son éditeur avait jugé l'intrigue trop fantaisiste. Londres confiné intégralement, c'était inimaginable. La pandémie l'a persuadé du contraire. Ce roman d'anticipation a été écrit en six semaines. Il a dormi quinze ans dans les tiroirs. Les premières pages augurent un réveil agité, une ambiance glaçante. le contexte de l'enquête macabre correspond mot pour mot aux circonstances de la pandémie actuelle. Prémonitoire ou visionnaire, l'écrivain a toujours un temps d'avance. Suite au prochain épisode, qui sera peut-être celui que nous vivrons si la pandémie ampute de longs quartiers de nos vies. L'enquête met un temps fou à progresser,- pourtant l'inspecteur MacNeil court contre la montre - précédée de descriptions apocalyptiques d'une ville dévastée, reprise par la barbarie sommeillant en chacun de nous. Sépulcral, déprimant, beaucoup trop glauque par les temps qui courent. J'oublie vite, y compris un final abracadabrantesque.

Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Peter May a écrit ce roman catastrophe il y a 16 ans. A cette époque, imaginez une pandémie de grippe H5N1 qui ravagerait le monde, un virus qui tuerait 80% des contaminés, des villes entières confinées, la capitale de l'Angleterre dirigée par des militaires pour faire respecter le couvre-feu, des milliers de gens incinérés dans l'urgence … rocambolesque comme histoire ! Publié cette année, le texte a une toute autre saveur, aujourd'hui la réalité a largement dépassé la fiction. Un sujet qui fait écho et ayant adoré la plume de l'auteur dans la trilogie de l'île de Lewis, j'ai ouvert « Quarantaine » avec entrain, mais assez rapidement il a fait place à la désillusion.
Le décor et le contexte sont impeccables, l'écriture est rythmée, l'ambiance bien anxiogène mais l'enquête et les personnages ne m'ont pas captivés du tout. J'ai même trouvé ma lecture longue et difficile (alors qu'il n'y a que 300 pages), plus j'approchais de la fin moins j'avais envie de le finir. L'histoire ne se déroule que pendant quelques heures ce qui rend l'ensemble cadencé mais à peine crédible, trop de péripéties, d'invraisemblances et une conclusion qui m'a laissé de marbre.
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J'ai eu du mal à croire à cette fable de l'écriture de ce roman il y a 15 ans, proposé aux éditeurs et refusé car jugé invraisemblable et exagéré.
Mais pourquoi pas après tout vu la date de parution en Angleterre : 2020, l'auteur aurait été un virtuose de la rapidité d'écriture.
Voilà un roman complotiste qui va conforter les complotistes dans leur certitude qu'un complot est à l'origine de la pandémie...

Londres frappée par un virus H5N1 extrêmement létal et contagieux, livrée à l'armée, aux pillages et vandalisme, est complètement isolée du reste du monde pour éviter qu'il ne se répande (mais jusqu'à quand ?)
On retrouve, mais en bien pire, tout ce qui a fait notre quotidien, le couvre-feu, le confinement, les gestes barrières, le masque, les commerces fermés.
Si la Métropole ne connaît pas encore les pillages et le vandalisme à grande échelle, ils sont présents dans les îles.
Il ne nous manque que l'armée qui tire sur tout ce qui bouge...
Et pourtant ce roman (à peine) dystopique m'a laissé sur ma faim et sur un sentiment d'inachevé.
Oui, avec une efficacité sans pareille, notre inspecteur MacNeil a bouclé son enquête et en 24 heures, s'il vous plait !
Oui, l'identité de la petite victime est révélée
Oui, son assassin est démasqué
Oui, le patient zéro de l'épidémie est identifié
Oui, l'origine de l'épidémie est démontrée
And so what ? (comme on dit à London)
Il en fait quoi, l'auteur, de tous ces "Oui" ?
Eh bien justement, rien.
Le roman se termine comme ça...
Et c'est extrêmement frustrant...

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La 4ème de couverture tente de faire croire que le manuscrit a été refusé il y a quinze ans parce qu'il a été jugé irréaliste. Non, c'est faux, il a été refusé parce qu'il n'était pas bon et sort 15 ans plus tard pour surfer sur la vague Pandémie.
Et sincèrement, cet , il n'est pas un peu ridicule ?
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