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Citations sur Chroniques de San Francisco, Tome 6 : Bye-bye Barbary.. (15)

Tôt ou tard, pensa-t-elle, les hommes finissent toujours par se ressembler.
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[...]- Il y avait aussi des litchis con carne !
"Des litchis con carne" ! Celle-là, il ne faudrait pas oublier de la resservir à Brian. Il était aux anges, quand Shawna disait par exemple "aminal" pour "animal", s'embrouillant dans les lettres et les syllabes avec une candeur qui le faisait fondre d'attendrissement.
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Tu es plus enragé qu'un intégriste chiite
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C'était un portrait en pleine page, au début de la section consacrée au sport : on y voyait Connie se pavanant dans son uniforme, boutons luisants, dents blanches et poitrine en avant. A l'époque, Mary Ann l'avait trouvée horrible, grossièrement aguicheuse... mais sans doute n'était-ce que de l'envie : aujourd'hui, ce portrait lui semblait presque virginal.
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L'appartement du vingt-troisième étage où vivaient Mary-Ann et Brian ne répondait guère à l'idée que se faisait Michael de l'intérieur de ses rêves. De cette hauteur, la ville ne ressemblait plus du tout à San Francisco, mais à sa maquette en plâtre. Mary-Ann depuis quelque temps avait fait un effort pour égayer la froideur de ces pièces modernes et fonctionnelles en y introduisant toutes sortes d'éléments décoratifs rappelant la Californie d'autrefois (meubles peints, crânes de boeufs, etc) mais, en considérant l'ensemble, on pensait beaucoup moins à la Santa Fe des pionniers qu'à la Caisse d'épargne-logement de Santa-Fe... Aussi Michael songea-t-il qu'il n'y avait pas vraiment de solution.
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J'ai la conviction qu'il y a des scènes qu'on ne peut pas se dispenser de jouer. Si nous n'y consentons pas, je crois que nous nous condamnons à l'insensibilité.
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Quelquefois, je le regard jouer avec Harry ou travailler au jardin, et je pense : "Voilà, c'est lui. C'est le garçon que j'ai attendu toute ma vie." Et puis, une autre petite voix me dit de ne pas trop m'y habituer, que je n'en souffrirai plus tard que d'avantage. C'est drôle. On est conscient de cette formidable chance qu'on a, et en même temps on s'attend a ce que tout finisse du jour au lendemain...
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Quelquefois, je le regarde jouer avec Harry ou travailler au jardin, et je pense : "Voilà c'est lui. C'est le garçon que j'ai attendu toute ma vie". Et puis, une autre petite voix me dit de ne pas trop m'y habituer, que je n'en souffrirai plus tard que davantage. C'est drôle. On est conscient de cette formidable chance qu'on a, et en même temps on s'attend à ce que tout finisse du jour au lendemain...
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Une épaisse couche de rosée recouvrait la terrasse, et il se souvint de Charlie Rubin, qui avait une fois qualifié ce phénomène de "sueurs nocturnes". Plus bas, dans les jardins environnants, l'humidité, sur les larges feuilles vertes, suggérait trompeusement que c'en était fini de la sécheresse. Seul le jardin de leur voisin récemment décédé disait la vérité, avec sa fougère géante aussi nue qu'un crucifix dans la lumière ambrée du matin.
Michael leva les yeux, contempla le paysage par-dessus la rambarde et laissa errer son regard vers la vallée en contrebas, où des milliers de fenêtres s'embrasaient au soleil levant. Quelque fois - pas ce matin pourtant - , il apercevait d'autres hommes debout sur d'autres terrasses, admirant comme lui la vallée.
Ce qu'il aimait surtout dans cette vue, c'était les arbres : les cyprès souffreteux, les bananiers plantés dans les cours, les peupliers alignés en ordre de marche sur la crête la plus proche comme autant de points d'exclamation. Bien sûr il y en avait - en particulier les cyprès - qu'on ne pouvait vraiment distinguer qu'avec des jumelles mais, malgré tout, il savait qu'ils étaient là.
Soudain une bande d'une quarantaine de perroquets vint se percher sur le figuier sans fruits de la maison voisine. Tandis qu'ils jasaient et battaient des ailes, il resta immobile se demandant s'il devait réveiller Thack pour qu'il pût admirer ce spectacle : il n'avait jamais vu ces oiseaux si près de la maison.
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Ces derniers temps, les encouragements à l'habillement "créatif" prodigués par l'école avait donné à Shawna des lubies de performances vestimentaires plus effroyables les unes que les autres - comme la veille, quand elle était rentrée à la maison avec des Reebok à semelles compensées, un tutu et des bas violets.
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