Je fais un peu comme tout le monde. Dès que l'on arrive à la période d'Halloween, je m'évade vers des récits d'horreur, de fantastique.
Graham Masterton est l'artiste tout trouvé pour cette période et je me lance dans un recueil de deux nouvelles. C'est une énorme déception, puisque ces textes ne sont pas inédits. Je suis très déçu, puisque je les ai déjà lus. Mais ma joie réside dans le fait qu'ici ce n'est pas
François Truchaud le traducteur, qui nous inonde de “Foutrement” ou d'ineptie typiquement française “d'au jour d'aujourd'hui”Place ici à Éric le Thune. C'est la première fois que je lis la version bilingue. La version originale est sur la page de gauc
he, la Française sur la droite. Les anglophones pourront juger de la qualité de la traduction.
« Chagrin » (« Grief » – 1995) présent dans l'ouvrage «
Les visages du cauchemar » (Pocket Terreur)
À l'instar du roman «
Le jour J du jugement », l'histoire se situe en Normandie.
Graham Masterton a passé son voyage de noce dans le Calvados. Il s'agit d'un récit de fantôme. On notera que c'est très orienté sur le sexe, ce qui n'est pas très étonnant, puisqu'à cette époque, le Britannique a écrit «
Walhalla » (« The house that Jack bult »). Comme bien souvent on y retrouva une femme aux énormes seins. J'ai comme ressenti une certaine redondance dans le récit. On notera des incohérences géographiques qui m'ont bien gêné. Non, Caen n'est pas dans la baie du Mont Saint-Michel, mais à vol de goéland à 100Km.
« Le coeur d'helen Day » (« The heart of helen Day » - 1991) présent dans l'ouvrage «
Les escales du cauchemar » (Pocket Terreur)
Encore un voyageur des routes. L'histoire est bien prenante et je me suis pris à l'intrigue. Je l'avais déjà lu, mais je ne me souvenais plus. Nous avons une autre forme de fantôme, ici très bien trouvée. le seul point négatif est cette fin trop abrupte et pas assez développé.
Intéressant ce recueil bilingue édité par Pocket. Je pense que je pourrais même essayer d'en trouver d'autres pour apprendre l'anglais. Bon, je pars de loin en ce qui concerne la langue d'outre-Manc
he. le seul hic, ici, ce sont deux nouvelles déjà présentes dans d'autres recueils. Ceux et celles qui ne l'ont pas lu pourront l'apprécier (même si « Chagrin » est un ton en dessous de ce que peut écrire
Graham Masterton). Je pense qu'il est davantage destiné aux adorateurs de l'auteur.