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Rudy Lamboray (Autre)
EAN : 9782875954503
109 pages
Editions Lamiroy (17/03/2021)
4.38/5   4 notes
Résumé :
Marka a une gueule de chanteur.
Mettez Eddie Cochran, Joe Strummer et Jacques Brel dans un shaker.
Recollez les morceaux qui restent.
Et vous obtiendrez Marka.

Marka a une gueule de boxeur.
Mettez Chris Isaak (qui a été boxeur), Mohammed Ali (qui a été chanteur) et Jean-Pierre Coopman (le challenger belge de Mohammed Ali) dans un mixer.
Recollez les morceaux qui restent.
Et vous obtiendrez Marka.

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Marka se raconte. Sans fard, mais avec autodérision. Regard dans le rétroviseur. de son véritable nom Serge van Laeken, il naît à Molenbeek d'une mère étalagiste et d'un père boxeur amateur. Plus Bruxellois que ça, tu meurs ! Toujours est-il qu'il décide de faire de la musique, tout en étant fan de groupes punks. Puis, la scène et le public … Une carrière en dents-de-scie avec forcément des coups de blues. L'inspiration l'a toujours tenu debout contre vents et marées, sûr de pouvoir compter sur un noyau de fidèles. Sur le plan privé, il vit en couple avec l'humoriste Laurence Bibot et est le papa des artistes Angèle et Roméo Elvis, des valeurs sûres de la pop actuelle. Quant à son plus grand titre de gloire : être toujours présent en radio et refuser toute étiquette. Sa musique ne connaît aucun périmètre (forcément trop restrictif !) et arpente les voies du rock, du reggae, des rythmes cubains et des sonorités latines, toujours à la recherche du son idoine. Dans la foulée de la parution de ce livre, il sort un album chez Sony Music sans jamais rien lâcher, parce que les passionnés ne lâchent rien ! Un livre à mettre devant tous les yeux et un CD à écouter en boucle, prouvant que, à soixante piges, l'ancien bassiste des mythiques « Allez Allez » sait ce qu'il veut.
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Marka, 60 ans déjà... Et il ne les fait pas
Marka c'est l'homme qui aimait la scène! C'est le "vrai" belge par excellence.
Marka, c'est ma jeunesse... faut quand même avouer qu'une guindaille sans "Les Mondains" n'est pas une vraie guindaille 😄
Ce livre colle au personnage. On rentre dans son intimité comme via certaines de ses chansons.
Il se livre sans détours, sans faux-semblants.
Je l'ai lu d'une traite, tellement j'ai été absorbée par ce récit.
Il est a mettre, sans conteste, entre toutes les mains...
Un divertissement dans cette période un peu "sombre" ou on (re-)découvre un artiste
Alors NON Mr Marka ce n'est pas "terminé, Bonsoir!"
C'est longue vie a Marka et à bientôt pour un autre concert....
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Un retour en français, osé donc, compte tenu du succès des gamins, mais un retour réussi. On est sur un vrai feel-good album, truffé de chansons pop-folk bien foutues (Avant d'être moi, Ne me le dites pas), de ballades touchantes (Avant après, Des hauts et des bas, En bas) de 2 ovnis dansants (Tu es formidable, Poulette), le tout baignant dans une sauce sincère, humble et attachante. Ça fait du bien. Dans le Daron, Marka évoque ainsi la progéniture, celle qui s'est accaparé quasi toute la lumière de la famille. Et il le fait sans tricher.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
1980
Le 13 avril 1980, The Cramps passent pour la première fois en Belgique. Comment voulez-vous continuer à vivre normalement après un concert de The Cramps ? Le guitariste semblait sortir tout droit d’une crypte, personne n’osait les approcher. C’était fantastique, il devait y avoir 90 personnes dans la salle du Klacik à Uccle. Aujourd’hui, la salle est devenue un dépôt-vente. J’y ai aussi vu U2 pour son premier concert belge, nous devions être 108 dans la salle. Je n’avais pas été bluffé par U2.
Le vrai rock ne ferait-il pas recette ? U2 est riche aujourd’hui, The Cramps sont restés pauvres.
Nous sommes au mois de mai, The Clash est en tournée sur le vieux continent. Ils sont annoncés à Cambrai le 26 et le 27 à Paris. Avec 8 copains, nous partons en voiture direction Cambrai. Arrivés sur place on apprend que le concert n’aura pas lieu…
Une voiture repart sur Bruxelles, l’autre fonce à Paris. Comme nous étions jeunes et sans le sou notre maigre pécule disparaît pour payer la chambre d’un hôtel de Pigalle. Au menu des cafards par dizaines sur les murs et le lit. Debout de bonne heure, j’emmène mes amis au Palais des Sports pour trouver un moyen de voir The Clash à l’œil. Le concert est organisé par Rosebud Productions. Je rencontre le boss devant l’entrée des artistes et lui explique notre voyage, le concert manqué, l’hôtel et surtout notre amour inconsidéré du groupe aussi grand que notre envie de l’aider à monter le matériel du groupe afin d’assister au concert…
Là-dessus un ange passe, le mec, pédant à souhait me regarde de haut, un sourire aux lèvres et me dit que ce ne sera pas possible.
En gros il en a rien à faire et nous plante, démunis, sur le parking du Palais des Sports…
Je perds le premier round, mais je n’abandonne pas. Alors que mes amis sont déjà dans la voiture, prêts à reprendre la route de Bruxelles, je m’avance vers le staff de roadies anglais qui vient d’arriver sur place. Ces mecs déchargent et rechargent chaque jour le matériel, de salle en salle, de ville en ville. Ces mecs comprennent très vite que 4 petits Belges pourraient les aider et faire une bonne partie du boulot à leur place. « C’est O.K. ! On vous engage. »
Le chef des roadies se dirige vers l’organisateur parisien et lui demande de nous laisser travailler. Le boss de Rosebud refuse. Le roadie lui dit que c’est ça ou rien…
Moi je bois du petit lait et je gagne le deuxième round par K.-O.
Le boss nous refile chacun un backstage pass, le deal est simple. On décharge le camion, on monte le matériel sur scène. On reçoit à manger. On regarde le concert à l’œil, à la fin du concert on démonte le matériel et on charge le camion.
« O.K. M’sieur ! Vous pouvez compter sur nous… »
Vous imaginez ? On peut toucher les flight cases de notre groupe préféré, les guitares de Strummer et Jones défilent devant nous, Roby monte la batterie de Topper. Dans l’après-midi les musiciens arrivent un à un. D’abord Joe Strummer avec qui je m’entretiens de notre escapade, du fait que je fête mes 19 ans ce même jour et qu’on vient de Bruxelles pour les applaudir. Ensuite Mick Jones arrive, il vient de s’acheter une paire de santiags rouges noires et blanches. Puis c’est au tour de Paul Simonon avec son ghettoblaster et ses K7 de reggae. Topper, le batteur, arrive seul et en retard… (le début de la fin pour lui ? ) Tous prennent le temps de nous rencontrer et de discuter avec nous.
Le staff de roadies nous refile des badges, des tee-shirts et le magazine Armagideon Times.
Le soir venu la salle est pleine à craquer, le concert commence par London Calling. Ce sera un des plus forts moments de ma vie. Inoubliable.
Après le concert on reprend la route de Bruxelles, on mettra 6 heures pour faire 300 kilomètres tellement le brouillard est dense. Le lendemain je me retrouve sur les bancs de l’école, fatigué mais heureux d’avoir vécu un moment magique. Merci The Clash.
Ah oui, nous n’avons pas aidé à recharger le camion…. 30 ans plus tard je m’en veux encore, mais bon nous étions jeunes…
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Décembre 1980, La RTB cherche des figurants pour la venue des Stray Cats au Circus. J’avais mon permis de conduire et mes grands-parents me prêtaient leur petite Toyota 1000. Ce soir-là, après l’émission, j’embarque les Stray Cats qui me demandent d’aller au Mirano. Je leur explique qu’on me refuse systématiquement le droit d’entrée au Mirano.

Slim Jim Phantom me dit « T’inquiète mec, ce soir t’es avec les Stray Cats ! »
Tu parles… tout le monde est entré sans problème, je suivais le bassiste à la culotte et « STOP ! » , me lance le portier « Lui je le connais, il est pas du groupe et il ne rentre pas ! »

Et voilà, encore raté ! La soirée avec les Stray Cats s’arrête là pour moi. J’ai gardé leurs autographes. Merci The Stray Cats.
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