AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,06

sur 513 notes
5
49 avis
4
40 avis
3
6 avis
2
4 avis
1
0 avis
Première lecture de cet auteur, et j'ai été captivée. L'auteur se remémore ses 13 ans en Sibérie et sa rencontre avec son ami arménien, leur vie quotidienne alors que lui vit dans un orphelinat et son ami avec sa famille dans le quartier du bout du monde! Quelle belle écriture, quelle fluidité et Vardan est tellement touchant dans sa fragilité, mais aussi sa belle âme! A lire!!!
Commenter  J’apprécie          10
Une amitié entre deux adolescents, l'un russe,l' autre arménien.
Le narrateur , orphelin en Sibérie, prend sous son aile, Vardan, qui vit au coeur du quartier arménien, quartier déshérité, au pied de la forteresse où sont emprisonnés leurs proches.
le jeune russe va se laisser séduire par l' ambiance et le charme de cette communauté. Il va tenter de protéger son ami , de santé précaire.
Au fil des années, l' écrivain se souviendra, avec nostalgie, de cette diaspora déportée, enURSS, par Staline, vers 1936.
une jolie histoire romantique, mais, j' aurais préféré
plus de simplicité dans l' écriture
plus de profondeur dans le récit
plus de de détails dans l' histoire.
Commenter  J’apprécie          10
“Romanˮ est écrit sur la couverture, juste un peu. Nous retournons avec l'auteur dans sa jeunesse soviétique et sibérienne, à Krasnoïarsk, sur les rives de l'Ienisseï. Dans la violence de la société provinciale, pas bien loin de la fin de la guerre, il se lie d'amitié avec un jeune Arménien, de santé fragile. Il y fréquente dans un quartier particulièrement glauque les exilés de la répression politique, les parents qui attendent la fin de l'emprisonnement de leurs proches. Il y fait l'apprentissage de la vie et en sera marqué pour toujours. Les “Anciensˮ ont souvent dans leurs besaces quelques proverbes de là-bas : “Honteux de ce qu'il voit dans la journée, le soleil se couche en rougissant.ˮ Un livre très émouvant.
Commenter  J’apprécie          14
Après l'archipel d'une autre vie, que j'ai dévoré, j'ai découvert l'ami arménien. Les écrits de Makine sont toujours des prouesses littéraires. Une langue parfaite au service d'une narration riche qui vous transporte dans un univers froid, glacial, cruel auprès d'hommes et de femmes sous le joug d'un état qui les broie. J'ai appris énormément sur les enfers sibériens, les génocides, les exilés, les envies d'ailleurs de ces peuples martyrisés. Que leur reste-t-il? L'amitié, l'entraide, la fuite.
Quand je donne mes cours de français à mes élèves réfugiés, qu'ils soient russes, arméniens ou ukrainiens, j'ai cette référence de lecture qui m'aide à comprendre leur douleur d'avoir dû un jour abandonner leur patrie et leur espoir toujours vivace d'y retourner un jour.
Merci Monsieur Makine pour votre témoignage.
Commenter  J’apprécie          00
magnifique livre
de la tendresse , beaucoup de retenue dans la tragédie d' Arménie
ce livre me touche particulièrement car je viens de le lire alors que la Russie a déclarer la guerre à l'Ukraine depuis 15 jours
merci Mr Andrei Makine
quelle belle leçon d'humanité
j'ai ADORE
Commenter  J’apprécie          00
Le narrateur, un orphelin de Sibérie âgé de 13 ans se lie d'amitié avec un jeune arménien. Dans sa ville, il y a un quartier où plusieurs arméniens se sont installés pour rester à proximité de leur proche emprisonné en attente d'une sentence. On a pas beaucoup d'information sur la raison de leur incarcération. Même si ça aurait été pertinent, ça ne m'a pas dérangé comme le narrateur et jeune et voit les choses avec sa naïveté. Il va tout de même perdre cette naïveté au cours du récit. On va quand même être introduit à des drames vécus par des arméniens, mais ça reste secondaire comme le roman vise plutôt une nostalgie du narrateur face à son ami d'enfance. Il parle de ce qu'il a appris de cet ami et relate plusieurs souvenirs.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (1013) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1768 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}