J'ai acheté cette BD sans grande conviction mais je dois dire après lecture que grand bien m'en a pris. C'est vrai, j'avais peur d'un verbiage pseudo-poétique abrutissant et ennuyeux. Il n'en n'est fort heureusement rien ! Au contraire ! Nous avons là une véritable farce romantique située à la veille d'une révolution et plongée dans un décor teinté de Venise et de Vienne.
On démarre avec une sublime scène d'introduction explicative du sobriquet original de notre héros. Ce Célestin est d'ailleurs un personnage libertin et fort sympathique. On rit de bon coeur à toutes ses péripéties amoureuses.
Au-delà de la trame principale de notre héros aux prises avec une princesse capricieuse et blasée d'un royaume qui pourrait être la France, deux "sous-intrigues" : la jalousie d'une tante qui se verrait bien reine et une révolution qui couve.
La fin de ce chapitre ne m'a guère convaincu et on tombe très vite dans une fable aux allures socio-politique qui n'apporte pas grand-chose. Mais, je pense que cela devait inscrire le cadre pour la suite des aventures.
La lecture demeure fraîche et aérée. le dessin n'est pas du tout mauvais. Une réussite surtout dans les décors de cette magnifique cité aux allures à la fois vénitiennes et post-médiévales. Des personnages secondaires truculents qui mènent ce récit tambour battant ! Une baisse de régime en ce qui concerne les visages des personnages dont le trait pourrait être amélioré. L'impression générale demeure toutefois très positive.
Le second tome s'inscrit dans la poursuite du premier entre humour et poésie. Il va même un peu plus loin puisqu'il explore une dimension plus politique comme l'abolition des privilèges. C'est presque une parodie du XVIIIème siècle réalisé avec brio.
On ne pourra regretter qu'il ne s'agisse que d'un diptyque car c'était bien parti. Il y avait du potentiel à exploiter. En tout cas, ne passez pas à compter de ce personnage enchanteur, cela serait véritablement dommage !
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Et bien, non pas plus, je dirais même que le final m'a un peu agacé.
Célestin c'est un Don juan raté sans grâce et sans malice, il se croit né de la bourgeoisie et rêve d'épouser une riche héritière. C'est donc, l'histoire de ses élucubrations pour atteindre et garder celle qui acceptera de l'épouser. Alors, autant j'ai trouvé les seconds rôles extrêmement bien représenté et à leur place, autant j'ai trouvé Célestin fugace, sans profondeur, alors vous me direz c'est exprès, et oui le personnage est frondeur mais pas très malin donc oui on est d'accord il est, tel que son image doit être c'est-à-dire pour moi sans intérêt 😉
Bon, j'admet que les dialogues sont subtil, marrant, et parfois tout en poésie, mais c'est tout.
Donc je mets 2 étoiles parce que j'aime le dessin et aussi pour le texte, un peu…
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Coup de coeur pour cette très belle bande-dessinée! L'action se situe au 18me siècle (j'imagine) et notre jeune premier Célestin, qui passe la plupart de son temps à s'attirer des ennuis et les fesses à l'air, a des envies de grandeur et d'amour. Alors que la révolution se prépare, Célestin, lui souhaite séduire la princesse. Au château c'est complot et compagnie! Au milieu de tout ça Célestin est d'une spontanéité déconcertante et se trouve souvent dans des situations désopilantes. La palette de personnages est riche et bien brossée, avec une vraie méchante de chez méchante! Les ambiances, décors et couleurs sont magnifiques et répondent à un scénario fluide et bien ficelé! Si vous êtes amoureux d'histoires de cape et d'épée foncez!
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Mimiques élastiques, décors foisonnants, visages marquants : un petit air de Rabaté qui aurait révisé son Alexis en relisant Loisel.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
On culbute ma descendance ! On me fait des petits-enfants dans le dos !
Le Loup en slip (par Luuna, Thibault, Jean et Eléonore)