L'assassin de la rue Voltaire

Alors que la nouvelle Assemblée se penche sur la rédaction de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen, Gabriel Joly tente d'oublier son chagrin dans le sommeil et la solitude.
Pendant ce temps, une série de meurtres frappe la troupe de la Comédie française.
Cet opus est clairement inspiré par les techniques du whodunit. La poursuite de cette enquête est à l'image de celles menées par Hercule Poirot ou Miss Marple.
S'inspirer n'est pas copier et l'auteur s'amuse à transposer ces codes littéraires apparus au XIXe siècle dans une France tourmentée, entre une prise de la Bastille et un roi fermement ( ?) installé à Versailles.
Il multiplie les références de toutes sortes, les passe au shaker et couche sur le papier une folle aventure policière. On se promène avec délices dans les coulisses de la Comédie française, on croise avec stupéfaction un Danton à la voix forte et on retrouve avec plaisir un Gabriel Joly qui reprend du poil de la bête (l'expression n'est pas choisie au hasard…). Les autres personnages récurrents de cette série sont également en bonne place.
Je me suis bien amusée, j'ai même ri. le style est un rien précieux pour se conformer à l'époque mais il y a tant d'humour que le tout donne un ensemble bonhomme.
J'ai trouvé ce tome bien meilleur que le précédent. J'attends le suivant (plus que quelques semaines) avec grande impatience.

Une nouvelle enquête de Gabriel Joly.
Il a repris le rôle du Loup des Cordeliers à la place de Laurette qui est morte.
Par ailleurs il y a des meurtres à la Comédie Française. le commissaire Guyot demande à Gabriel de l'aider dans son enquête.
Malgré l'énergie développée les morts continuent....

"L'assassin de la rue Voltaire" de Henri Loevenbruck est un thriller historique se passant à la Comédie-Française, en pleine révolution.
Je n'ai pas lu les 2 précédents romans de l'auteur avec les mêmes personnages, et même si j'ai été abondamment spoilée sur leur contenu respectifs, il n'était pas nécessaire de les lire pour apprécier et comprendre ce troisième opus.
C'est davantage un policier qu'un thriller, avec une série de meurtres en plein théâtre et surtout l'enquête menée par le commissaire Guyot et un jeune journaliste Gabriel Joly.
Interrogatoires et reconstitutions à la Hercule Poirot, le tout sur un solide fond historique bourré de détails sur le fonctionnement du théâtre, sur les comédiens de l'époque, les pièces qui ont été jouées.
J'ai adoré cette partie très riche en anecdotes. Je n'ai rien deviné du coupable jusqu'à ce que le nom sorte.
Une lecture intellectuellement stimulante qui m'a fait passer un bon moment.

💜Coup de coeur 💜

Voilà un coup de coeur que je n'ai absolument pas vu venir ! J'ai passé un excellent moment en compagnie de nos personnages quittés à contrecoeur dans le tome précédent 🥰

L'auteur nous plonge dans les affres de la douleur de Gabriel, qui s'enferme dans les appartements de sa regrettée Lorette. Il revêt le costume du Loup des Cordeliers uniquement pour pouvoir exécuter son désir de vengeance. Son ami l'avocat Danton sera arrêté pour meurtre et pourtant, les assassinats se poursuivent. le commissaire Guyot fera appel à Gabriel pour l'aider dans son enquête au coeur même du théâtre français 😨

C'est pour moi une lecture qui a plutôt mal démarré. En effet, les premières pages ont fait paraître Gabriel... si peu fidèle à lui-même. Sourd aux appels de ses amis, je l'ai perçu comme un homme qui prend tout le monde de haut et que plus rien ne bouleverse hormis le décès de Lorette. J'ai été déçue par son comportement et je dois dire que ça a entaché sérieusement ma lecture au départ 😢

Et puis, enfin, il décide d'apporter son aide au commissaire pour élucider l'affaire au Théâtre français. Alors qu'ils sont sur place, accompagnés de l'inspecteur Minier, d'autres meurtres sont commis et la liste des suspects diminue. Et là, ma vision a changé du tout au tout. J'ai adoré cette enquête dont l'étau se resserre autour des suspects et plus les indices éclosent, moins je parvenais à démasquer l'assassin. Qui a intérêt à tuer toutes ces personnes au nez à la barbe de tous ?🤔

C'est mystérieux, terriblement intrigant. La lectrice friande de policiers que je suis a adoré ça ! Et je me suis totalement fait berner. C'est prenant, haletant et surtout : extrêmement bien ficelé 😏

La Révolution française a été laissée « de côté » bien que les articles de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen soient débattus ici. L'auteur nous a concocté des débats passionnants entre différents points de vue et malheureusement comme l'a souligné Théroigne de Méricourt : au final, très peu se soucient de la condition des femmes 😞

Par ailleurs, les personnages de Récif et de la Liégeoise se sont faits plus rares dans ce troisième tome mais je dois que ça ne m'a pas tant dérangée que ça. L'enquête que nous a offerte l'auteur est de la trempe des livres d'Agatha Christie 😍
La plume est comme toujours un bonheur à savourer, à la fois moderne et d'un autre temps. Et que d'humour dans ces pages ! Les insultes de l'époque m'avaient manqué ! 😂

J'ai aimé ce décor de théâtre, de Comédie-Française, de costumes. Sur fond de Révolution, mon coeur a été conquis par ce troisième opus dont la lecture a été captivante et trépidante !🥰

L'assassin de la rue Voltaire est la troisième aventure de Gabriel Joly ,ce jeune loup (des Cordeliers) est journaliste et enquêteur à ces moments libres .Ici, ses dents raclent le parquet de la Comédie Française.
Nombreux critiques professionnels comparent Henri Loevenbruck à Alexandre Dumas.N 'ayant pas de point de comparaison ,je reste enchanté par cette littérature.Pourtant il n'était pas évident de séduire le lecteur:
Gabriel Joly avait perdu son amie, le scénario se produisait en huis-clos.
J'ai néanmoins été séduit et attend le quatrième tome avec impatience.

Un tome que je n'ai pas vraiment aimé. Je trouve qu'on a perdu le côté aventure. le huis-clos ne m'a pas transporté, même s'il se déroule dans le lieu mythique qu'est la Comédie Française, j'ai trouvé le roman long et sans beaucoup de rythme contrairement aux 2 autres.
Pas facile de faire une suite après les évènements du 2eme tome, pour moi cela ne fonctionne pas.

Il faudra attendre les cinquante dernières pages pour retrouver les acolytes de Gabriel.
Même si la lecture est plaisante et l'écriture fluide je me suis ennuyée.
Peut-être est-ce un tome de "transition", à voir à la parution du prochain.

On assiste ici, à un classique roman policier dans un huis-clos à la Comédie Française.
La Révolution Française et la politique de l'époque ne sont plus aussi présents dans ce troisième tome.
Je dois avouer que je me suis un peu ennuyée, j'ai trouvé quelques longueurs. Il m'a manqué la chasse au trésor, les complots, la secrétaire secrète, bref tout ce qui faisait la dynamique du tome 2.
Mais, j'ai passé un bon moment de lecture avec Gabriel Joly.

J'ai trouvé cette 3ème aventure de Gabriel Joly un peu moins réussie que les 2 premières.
La plume de Loevenbruck est toujours aussi belle et l'intrigue n'est pas inintéressante mais j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de raccourcis dans la résolution de l'intrigue. En effet, lors de son exposé des événements (exposé qui fait penser à ceux d'Hercule Poirot), Joly détaille le déroulement des évènements mais il ne nous est pas dit comment il a compris, ce qui est tout de même un peu fâcheux à mon goût.
Pour autant, malgré ses défauts, le roman est bon et son contexte historique est un indéniable point fort.

Dans ce troisième tome des enquêtes de Gabriel Joly, Henri Loevenbruck nous emmène dans les coulisses de la Comédie Française. Celle-ci se situe alors pas loin de la Sorbonne, au théâtre de l'Odéon. C'est le quartier où sa rassemblent Camille Desmoulins, Danton, et le club des Cordeliers, des révolutionnaires qui agitent le Paris d'août 1789. Cet illustre théâtre est l'objet de meurtres commis de façon atroce et mis en scène de façon théâtrale par un cruel assassin. le Négrier Lauriel est la première victime, suivent des comédiens de la Troupe. Guyot, le commissaire fait appel à Gabriel pour arrêter ce carnage. Ce dernier est encore déchiré par la fin tragique de celle qu'il aimait, et le loup des cordeliers est plus violent que jamais... Vengeance ! Il accepte la mission, aidé par quelques remontants chimiques... C'est dans un huis clos dangereux et sous pression que Gabriel Joly essaye de démêler les motifs de ces crimes, les mobiles de l'assasin et les alibis des comédiens enfermés dans le Théâtre. On y découvre le fonctionnement de cette compagnie, les clans entre comédiens, les jalousies, les relations sulfureuses, les succès et les échecs des auteurs choisis. Dans une langue châtiée qui convient au thème de ce lieu , Henri Loevenbruck écrit un roman à la manière d'une Agatha Christie, dénouant peu à peu les fils de l'intrigue. C'est très facile à lire, peut être un peu long, mais on a plaisir à retrouver Gabriel Joly, plus déterminé et justicier que jamais, et on voyage avec gourmandise dans cette époque riche en événements, parmi les costumes, les perruques, les trappes et les filins, les caves et les greniers de la grande Maison de Molière. En tant qu'amateur de théâtre, j'ai adoré y passer quelques heures de lecture et de suspense !

Troisième aventure pour Gabriel Joly. Alors que la perte de sa chère Lorette est encore bien présente, plusieurs meurtres sont opérés au sein de la comédie Française. Il va falloir toute la logique et l'observation des moindres détails à notre journaliste pour y démêler tous les noeuds.
Pour ma part cette lecture est assez décevante, on ne retrouve pas le charme du premier livre, le mystère, l'histoire, la chasse au trésor. Nos chemins se séparent, longue vie à Gabriel Joly.