Il avait dans le regard cette lueur triste et et grave, cette sapience silencieuse, cette assurance sombre, celle des gens qui connaissent sur la vie et sur la mort ces choses crues que la plupart des hommes n’ont pas envie de connaître.La douleur, la violence et la finitude.
Je veux boire ma liberté jusqu'à la dernière goutte, à présent que j'en connais le prix et la fragilité. Nul ne devrait jamais ignorer le prix de sa précieuse liberté, ni les combats qu'elle nécessite pour être préservée.
Le Président ... avait un jour eu un bon mot célèbre, qui en disait long sur la capacité du ministre des Affaires étrangères à gérer les situations les plus délicates : « J'ai deux avocats : pour le droit, c'est Badinter, pour le tordu, c'est Dumas. »
Ce sont les fous qui font avancer le monde. Les sages ne font que nous ralentir.
On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais celui qui ne lit pas est bien plus seul encore. Il lui manque le monde entier.
Il est des hommes tout petits dont les tombes fleurissent de milliers de bouquets, et de grands hommes qui partent dans un silence terrifiant. Mon père était un géant assis.
Je suis la balle dans votre fusil. C’est vous qui tirez, c’est moi qui tue.
Il y en a qui disent que nous, les musulmans, on ne dénonce pas assez les attentats, qu'on devrait les condamner publiquement, et que si on dit rien, c'est qu'on les cautionne. Mais le reste du temps on nous demande de nous intégrer, de faire comme tout le monde, de pas laire de bruit, de pas nous faire remarquer. Du coup, moi, je me sens complètement paumée, au milieu de tout ça. J'ai l'impression qu'on m'enlève le droit d'être simplement triste et terrifiée, comme tout le monde. Comme n'importe quelle Française. Dans la rue, jai l'impression qu'on me regarde de plus en plus de travers, comme si jétais complice. Comme si je devais me justifier.
On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais celui qui ne lit pas est bien plus seul encore. Il lui manque le monde entier.
Connais-toi toi-même. Au fond, c'est sans doute la seule façon d'apprendre à aimer les autres, un peu. Comment ne pas leur pardonner leurs petitesses quand on connaît si bien les siennes?