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EAN : 9782889273126
304 pages
Editions Zoé (05/02/2016)
4.06/5   17 notes
Résumé :
Max Lobe est retourné chez lui. Il est allé dans la forêt camerounaise rencontrer Ma Maliga pour qu’elle lui raconte ce qu’elle sait du mouvement de l’indépendance au Cameroun et de son leader Ruben Um Nyobè. Le roman est le récit de Ma Maliga, femme vive et espiègle malgré son âge bien avancé, volubile, généreuse, digressive, dotée d’un bon sens stupéfiant. En racontant, elle n’oublie pas de boire, et de faire boire son interlocuteur. C’est donc avec un mélange de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique

Max Lobe, le narrateur retourne au Cameroun, son pays qu'il a quitté il y a dix ans pour suivre des études à Genève. Diplômé en Management et Politique, écrivain publié, « 39 rue de Berne » et « la Trinité Bantoue » ont trouvé leur public, le jeune homme se pose des questions sur ses racines et l'histoire de son pays. Ma Maliga va lui service de professeur, cette grand-mère est une conteuse née et n'a pas la langue dans sa poche.

Assied-toi Max et écoute, écoute l'histoire de Ma Maliga car sa petite histoire se mêle à la grande. Ecoute, Max, c'est l'Afrique, c'est le Cameroun qui parle par la bouche de la vieille femme. Elle est drôle Ma Maliga même lorsqu'elle raconte les tragédies d'une guerre d'indépendance terrible. Une histoire oubliée, comme on a oublié Um Nyobé, Mpodol, celui qui parle pour les autres, le Gandhi camerounais, assassiné le 13 décembre 1958 par une patrouille française qui l'a traqué pendant des mois.

Ouvre tes oreilles Max car ton histoire, l'histoire de ton pays, est une histoire cousue de fils noirs et de fils blancs tachés de sang.

Formidable récit, formidable écriture, Max Lobe retrouve l'oralité des conteurs africains. le staccato et le chaloupé de la langue de Ma Maliga nous accompagne pour nous raconter, à hauteur de femme, l'Histoire du Cameroun. Retenez bien le nom de Max Lobe, un romancier dans la veine d'Amadou Kourouma ou Alain Mabanckou, ce jeune homme bourré de talent, a beaucoup de choses à nous dire et il les dit formidablement bien.

A noter que Max Lobe tient un blog, Les cahiers bantous, où il publie régulièrement des nouvelles.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le livre à peine refermé, j'entends encore la voix espiègle de Ma Maliga me narrer son improbable histoire de femme libre et indépendante dans un pays en guerre. Certainement, je ne remercierai jamais assez Max Lobe d'avoir su rendre public sa démarche très personnelle du retour aux sources familiales. A travers l'histoire de cette vieille dame au franc-parler, il a su transmettre au lecteur curieux tout un pan oublié de l'histoire de son pays natal, à savoir l'indépendance du Cameroun. Il réussit brillamment à rendre drôle, humain et abordable le témoignage d'une vie marquée par des atrocités qui semblaient innommables.

Le récit alterne entre les monologues animés de Ma Maliga et les réflexions personnelles et plus sporadiques de l'auteur/narrateur sur sa quête identitaire entre la Suisse et le Cameroun. En quoi le narrateur se fait-il l'héritier des atrocités commises dans un pays où il a peu vécu, il y a longtemps, et qui n'en ai pas moins son pays natal ? Par quels biais l'histoire familiale se fait-elle histoire nationale et témoignage de la résistance politique et de la dignité humaine ? le projet est ambitieux, mais c'est extrêmement finement, autour de quelques bouteilles d'alcool, en mêlant humour et souvenirs de vie quotidienne, dans une conversation entre une mère et un fils, que la transmission se fait avec humour et vitalité.

Confidences n'est pas sans rappeler, par sa thématique africaine et par certains épisodes rapportés, le roman de Boubacar Boris Diop, Murambi, le livre des ossements, à propos du génocide tutsi au Rwanda. Les deux auteurs ont opté pour des types de narration très différents, B. B. Diop est nettement plus grave dans son propos, tandis que M. Lobe manie l'humour avec subtilité sans jamais être cynique. Les deux sont excellents et nécessaires.
Lien : https://synchroniciteetseren..
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Il est 14h. Cela fait maintenant quatre heures que je suis en transit à l'aéroport de Tirana. J'y attends des amis, nous partons en voyage.

J'ai pris dans mes bagages un compagnon de route : Confidences, de Max Lobe, un superbe roman que je termine à l'instant, alors que sonne le début de ma dernière heure d'attente, patiente et consciencieuse.

Qu'il est bon de se lover dans cette attente, dans ces longues heures devenues rares aujourd'hui, au cours desquelles le temps semble s'être arrêté ! Pas de Smartphone, pas d'internet, pas de crédit téléphonique. Juste un roman. Un roman qui m'emmène loin, très loin de Tirana, qui m'entraine, à vitesse grand V, dans une autre langue, un autre monde, une autre histoire. Un autre continent.

Un roman au sortir duquel je me sens grandie, « sachante » oserais-je même, un peu moins bête tout du moins.
Et étourdie.
Etourdie de tant de souffrances, de tant de douleurs.
Des souffrances dont j'avais entendu parler bien sûr. Mais pas comme cela. Jamais comme cela.

Car ce roman, c'est celui de l'auteur Suisso-Camerounais Max Lobe, qui après une conférence à Genève (Cameroun : une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971)), rentre au pays, dans le but de comprendre, et d'apprendre. de savoir ce qui s'est réellement passé dans les années 50, alors que l'on se battait dans le sang et les larmes pour une indépendance que Français et Anglais refusaient bec et ongles.

Il est allé dans la forêt camerounaise, retrouver sa parente Ma Maliga pour qu'elle lui raconte ce qu'elle sait du mouvement pour l'indépendance du Cameroun et de son leader, Ruben Um Nyobé.

Volubile, espiègle et infiniment puissante malgré son âge avancé, Ma Maliga raconte. - En dégustant verre après verre son délicieux vin de palme qu'elle ne manque pas de partager avec son interlocuteur-. Dans une légère ivresse imprégnée d'une profonde gravité, usant d'un langage délicieusement imagée et un rien suranné, elle nous dévoile pas à pas, mot à mot, horreur après horreur, l'histoire de l'indépendance du Cameroun et de sa guerre cachée.

Confidences en devient aussi bien un chant d'amour qu'une quête de soi. Il se couvre d'un caractère universel manifeste et ne peut que toucher, au plus profond de son âme son lecteur.

Oscillant en permanence entre désir et révulsion, admiration et rejet, Max Lobe réussit l'admirable pari de faire parler tout un pays dans la bouche d'une seule femme. Et si quelques uns de ses questionnements (« Quels rapports ai-je gardé avec ma terre d'origine ? Suis-je encore Camerounais malgré mon éloignement de cette terre ? Quelle part de mon histoire gardé-je encore avec la migration ? ») essaiment régulièrement le propos, ce sont les mots de Ma Maliga, rassemblés en un long soliloque, que Max Lobe met en lumière et magnifie admirablement.

Juste ses mots. Tels quels. Sans ajouts, sans coup de gomme, sans fioritures.

Comment réécrire une histoire qui a été complètement balayée par les colonisateurs ? Comment lui rendre ses chapitres perdus dans les limbes d'un temps « inraconté » ? Comment redonner juste place à l'administration coloniale ?

En choisissant un témoin fiable : le peuple.
En s'effaçant derrière la captivante et fascinante Ma Maliga, Max Lobe nous donne à entendre (Crois-moi, tu auras vraiment l'impression d'entendre ses mots couler au creux de ton oreille, la couleur de ses intonations, la vigueur de ses onomatopées !) la voix d'une époque, le témoignage d'un monde volontairement effacé. Chaque silence est palpable et fait sens. On a l'impression que Ma Maliga tourne les pages d'un livre, s'apprêtant à nous narrer la suite d'une histoire. Et appuie bien fort son index sur les passages gommés par les révisionnistes.

Ma Maliga, c'est une verve africaine à toute épreuve, une puissance créatrice infinie, une force langagière innée. Elle t'embarque dans les méandres de ses années 50 et de celles de son village. Elle nous donne à « entendre » le Cameroun du silence, celui de la guerre dite « cachée » de l'indépendance ; ce Cameroun qui, initialement placé sous la tutelle des Nations unies, se retrouva sous la joug des Français et des anglais après la seconde guerre mondiale.

Ce Cameroun dans lequel, malgré les quelques élus locaux envoyés en Europe pour voir leur pays représenté, donnant l'illusion d'un pays maître de son destin, la question de l'indépendance réapparaît.

Réapparaît et enfle
emplit les têtes à la suite de l'intrépide et charismatique Ruben Um Nyobé.
Un Cameroun dans lequel les blancs sont rois en leur demeure, et rivalisent d'inventivité et de cruauté pour maintenir les différents peuples du pays sous leur joug.

C'est cette histoire que Ma Maliga nous raconte.
Avec force, poésie et grandeur.
Avec une langue infiniment africaine (certes, c'est en bassa qu'elle parle à Max Lobe, mais la transcription qu'il en fait est littérale), une langue que l'on ne lit jamais. Une langue que l'on n'entend pas assez.
Une langue pourtant absolument grandiose, qui illumine et enrichit, souligne et relève, enfonce et dénonce.
Une langue à lire, entendre et partager. Au plus vite.
Lien : http://www.mespetiteschroniq..
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Dans ce roman, l'auteur, Max Lobe, retourne au Cameroun où il est né en 1986 pour avoir des réponses sur l'Histoire de l'Indépendance de ce pays. Durant son séjour, il côtoie Ma Maliga, une vieille femme qui a vécu cette Histoire dans sa chair. Originaire du même village que Ruben Um Nyobè, le Mpodol (porte-parole) du mouvement indépendantiste camerounais, elle a vécu au plus près les événements qui ont préludé à l'Indépendance.

C'est un roman sur la quête. Une quête d'identité qui est celle de l'auteur, installé en Suisse depuis plusieurs années.

Le personnage de Ma Maliga est central. C'est son histoire qui est au coeur de ce roman. Elle se raconte depuis l'enfance, comme seules savent le faire les personnes âgées. C'est une histoire sincère qui oscille entre les moments d'insouciance et de joie et les moments difficiles voire indescriptibles qui s'inscrivent dans le tourbillon de la grande Histoire et des abus / tortures qui ont eu cours au moment de la guerre d'Indépendance. L'auteur choisit de faire parler Ma Maliga de façon très « orale ». En lisant, le lecteur a vraiment l'impression d'avoir cette femme en face de lui et cela lui donne corps de façon très crédible. On rit et on pleure avec elle tant sa personnalité est solaire.

J'ai beaucoup aimé cette lecture. J'ai aimé le style utilisé par l'auteur. Les longs chapitres dans lesquels Ma Maliga se raconte sont entrecoupés de chapitres plus courts dans lesquels Max Lobe nous donne ses impressions sur son retour au pays et ses interrogations : « Je pense aux raisons qui m'ont poussé à faire ce voyage au pays. […]. Pourquoi suis-je venu jusqu'ici ? Cette histoire, mon histoire ? Pourquoi suis-je venu jusqu'ici ? ».

J'ai aimé le thème abordé. Je me suis rendue compte que je connaissais très peu de choses sur l'Histoire du Cameroun et sur la manière dont le pays a acquis son indépendance. Beaucoup d'éléments qui n'apparaissent malheureusement pas dans les manuels d'Histoire. Ce livre m'a donné envie d'en savoir plus tant sur le pays que sur la figure emblématique de Ruben Um Nyobè.

Bref, c'est une lecture très enrichissante et très « vibrante ».
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C'est tout d'abord la couverture, que je trouve magnifique, qui a attiré mon regard. Puis la quatrième de couverture évoquant le désir du narrateur de mieux comprendre l'histoire de son pays d'origine, le Cameroun, au moment de la décolonisation en interrogeant une vieille femme qui a vécu de près les événements. Cela s'annonçait donc palpitant.
Mais je n'avais pas fait attention à un élément : le titre : Confidences. Car dans la majeure partie du roman, c'est bien Ma Maliga qui parle tout en buvant du vin de palme, donc de manière plutôt décousue mais en se confiant.
Je n'ai pas réussi à accrocher avec cette narration, qui évoque en deux trois phrases à chaque fois les événements, mais perdus parmi des pages et des pages sur d'autres sujets. J'ai lu sans faire de liens, sans retenir et il ne me reste pas grand chose malheureusement de cette lecture. J'ai donc abandonné à 40 pages de la fin... je n'ai pas réussi, contrairement à d'autres lecteurs dont les avis sont bien meilleurs, à faire émerger l'essentiel du message du livre.
Plusieurs fois je me suis fait la remarque que cette oeuvre pourrait être intéressante en pièce de théâtre éventuellement.
Je pars donc pour un autre voyage, mais avec quelques regrets.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« Mais mon fils, tribaliste, ce n’est pas comme communiste. Tu m’entends ? Il y avait beaucoup de « iste » à mon époque. Difficile de tous les comprendre. Colonialiste, communiste, extrémiste, terroriste, tribaliste… Moi je connais seulement colonialiste et tribaliste. Pour communiste et les autres « iste » là, c’est trop compliqué pour moi. Je ne suis pas une intellectuelle-long-long-crayon, moi. Mais je me demande seulement, en repensant à tout ce que disait mon père, pourquoi les Communistes seraient-ils venus tourner la tête de notre Mpolodol-Lon ici jusque dans nos forêts-ci ? »
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Mon fils Makon m’a dit que tu es venu de loin-loin. De très loin même. Il m’a dit que tu es venu du pays des Blancs là-bas où tu vis, seulement pour me voir. Il m’a dit que tu veux que je te parle de Um Nyobè. Est-ce que c’est la vraie vérité, ça ? Hum, vraiment ! Tu me fais honneur, ah mon fils. Ça me met beaucoup de joies dans le cœur qu’un jeune homme comme toi vienne d’aussi loin seulement pour me voir, moi Maliga. Le plus souvent, ceux qui partent chez vous là-bas, ils ne reviennent plus ici. Non oh ! Ils ne reviennent plus, eux. Ils calent là-bas. Je ne sais pas qui leur mange la tête comme ça jusqu’à ce qu’ils oublient tout, tout et tout, même le trou qui les a mis au monde. Est-ce que c’est comme cela qu’on se comporte ? Franchement, mon fils, tu me fais honneur. Que Nyambè te verse ta part de bénédictions. Qu’il t’en verse beaucoup-beaucoup ! Tu m’entends ? Qu’Il t’en verse même un fleuve, s’Il le peut.
Mon fils, bois un peu de ce bon matango. Ekiééé ! Pas si vite. Pourquoi est-ce que tu es pressé comme ça comme si tu avais la diarrhée ? Doucement ! Verses-en d’abord un peu par terre pour nos morts et nos ancêtres. Regarde. Fais comme moi. Comme ça. Voooilààà. Bien. Maintenant tu peux boire.
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[incipit]

I

Voilà, ça y est. Je suis dans l’avion qui m’amène à Douala.

Retour au pays.

Mon cœur bat si fort.

La joie, mais aussi la peur de rentrer à la maison. Douala, j’y ai vu le jour et passé les dix-huit premières années de ma vie.

J’y ai grandi sans presque jamais me rendre dans une autre ville du pays. A l’exception de Yaoundé, la capitale.

Doualaien, qu’est-ce qui fait de moi un Camerounais ?

Cela me rappelle des amis genevois qui, malgré l’excellent réseau ferroviaire suisse, n’ont jamais traversé la Sarine à Fribourg pour se rendre en Suisse alémanique.

Qu’est-ce qui fait d’eux des Suisses ?
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Là-bas, de l’autre côté, avec de petites fleurs blanches et jaunes, c’est du Malingbé : il n’y a pas mieux pour les désinfections. Je te jure qu’il n’y a pas mieux pour soigner une blessure. Même pas l’alcool des blancs, ni leur mercrocrome-là. Quoi ? Tu dis quoi ? On ne dit pas mercrocrome ? On dit quoi alors ? Mercurochrome ? Chrome ? Ekiééé, laissons tout ton gros-gros français-là par terre. Retiens seulement que le Malingbé désinfecte les blessures.
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Mpodol scandait dans un fort accent bassa:
- Nous allons obtenir notre indépendance!
- Vérité Oh! Ah Mpodol Oh!" criait la foule.
"Il est grand temps que nous réclamions notre souveraineté à nos amis français.
- Vérité Oh! Ah Mpodol Oh! Vérité Oh!
- Le Cameroun par les Camerounais et pour les Camerounais!
- Mpodol Oyé! Mpodol Oyé! Mpodol Oyé!"
Oh mon fils, je te jure que j'ai encore un souvenir net-net de cette scène-là. Wuyé! C'est comme si cela s'était passé ce matin même. Ah! C'était quelque chose!
C'était du venez-voir-et-allez-parler!
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Videos de Max Lobe (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Max Lobe
Max Lobe présente son nouveau roman, "La Promesse de sa Phall'Excellence", en librairie dès le 7 janvier 2021.
http://editionszoe.ch/livre/la-promesse-de-sa-phall-excellence
AcaDa-Writa est le raconteur d'histoires de la république de Crevetterie. Pilier de bar, il trompe l'attente du peuple crevettard avec sa panoplie de fables. Dans sa tête, le fou occupe beaucoup de place. Et se manifeste sans crier gare, s'emparant de la "bouchanus" de son hôte pour réclamer l'avènement du Grand Jour que tout le monde attend, celui où sa Phall'Excellence et sa Clith'Altesse apparaîtront devant le peuple pour lui accorder sa part de richesse. Mais seuls les percepteurs de l'impôt royal toquent aux portes des habitants pour leur soutirer leur bien le plus intime et précieux.
Né à Douala au Cameroun, Max Lobe vit en Suisse depuis l'âge de 18 ans d'où il élabore une écriture rythmée, dialoguée et inventive. Parmi les distinctions reçues, le prix du Roman des Romands (2014) pour "39 rue de Berne" et le prix Ahmadou-Kourouma (2017) pour "Confidences".
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