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Il y a des gens qui doutent et, franchement, ça fait du bien. Savez-vous quelle héroïne de roman incarne à la perfection la femme qui doute ?
« Près du coeur sauvage », de Clarice Lispector, c'est à lire aux Editions des Femmes.
Clarice Lispector
EAN : 9788140021239
Editions des Femmes (04/05/2015)
/5
1 notes
Editions des Femmes (04/05/2015)
Résumé :
Le sentiment de l'exil, l'étrangeté au monde, la mélancolie, que Clarice Lispector exprimait dans les Lettres à ses sœurs écrites de Berne où elle résidait dans les années 1940, sont la matière même de ses œuvres et se retrouvent dans les nouvelles lues par Fanny Ardant.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Pour cette première approche de l'auteure brésilienne, la voix suave de Fanny Ardant n'a pas réussi à me faire apprécier les textes de Clarice Lispector. Pourtant Elle lit "Amour et autres nouvelles" avec beaucoup de passion.
Les éditions des femmes-Antoinette Fouque ont choisi de présenter quatre séquences : Mes chéries, extraits de Lettres à ses soeurs, 1940-1957 puis trois nouvelles extraites de différents recueils publiés entre 1984 et 1993 (Amour, Singes et La Belle et la bête).
C'est le sentiment de l'exil et la mélancolie qui ressort fortement de ces textes d'introspection.
Dans Amour et La Belle et la bête on retrouve la même construction autour d'une rencontre à l'extérieur, dans la ville, d'une personne très éloignée de la femme (narratrice ou personnage principal) : un aveugle aperçu depuis la fenêtre d'un bus et un mendiant dans la rue. Cela oblige la femme à voir le monde autrement et à réfléchir à sa propre situation. C'est plutôt intéressant et bien écrit mais je n'y ai entendu que les états d'âme d'une bourgeoise mal dans sa peau et qui a du mal à donner un sens à sa vie. C'est dommage.
Mais malgré cette découverte décevante je pense que je vais lire d'autres livres de Clarice Lispector qui semble être une auteure qui mérite de l'attention.
Les éditions des femmes-Antoinette Fouque ont choisi de présenter quatre séquences : Mes chéries, extraits de Lettres à ses soeurs, 1940-1957 puis trois nouvelles extraites de différents recueils publiés entre 1984 et 1993 (Amour, Singes et La Belle et la bête).
C'est le sentiment de l'exil et la mélancolie qui ressort fortement de ces textes d'introspection.
Dans Amour et La Belle et la bête on retrouve la même construction autour d'une rencontre à l'extérieur, dans la ville, d'une personne très éloignée de la femme (narratrice ou personnage principal) : un aveugle aperçu depuis la fenêtre d'un bus et un mendiant dans la rue. Cela oblige la femme à voir le monde autrement et à réfléchir à sa propre situation. C'est plutôt intéressant et bien écrit mais je n'y ai entendu que les états d'âme d'une bourgeoise mal dans sa peau et qui a du mal à donner un sens à sa vie. C'est dommage.
Mais malgré cette découverte décevante je pense que je vais lire d'autres livres de Clarice Lispector qui semble être une auteure qui mérite de l'attention.
Citations et extraits (3)
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Ce qui était arrivé à Ana avant d’avoir un foyer était à jamais hors de sa portée: une exaltation perturbée qui si souvent s’était confondue avec un bonheur insoutenable. En échange elle avait créé quelque chose d’enfin compréhensible, une vie d’adulte. Ainsi qu’elle l’avait voulu et choisi.
La seule précaution qu’elle devait prendre, c’était de faire attention à l’heure dangereuse de l’après-midi, quand la maison était vide et n’avait plus besoin d’elle, le soleil haut, chaque membre de la famille réparti selon ses fonctions. Regardant les meubles bien astiqués, elle avait le cœur serré d’un léger effroi, mais elle l’étouffait avec cette habileté même que lui avaient enseignée les travaux domestiques.
(Amour)
La seule précaution qu’elle devait prendre, c’était de faire attention à l’heure dangereuse de l’après-midi, quand la maison était vide et n’avait plus besoin d’elle, le soleil haut, chaque membre de la famille réparti selon ses fonctions. Regardant les meubles bien astiqués, elle avait le cœur serré d’un léger effroi, mais elle l’étouffait avec cette habileté même que lui avaient enseignée les travaux domestiques.
(Amour)
Je vis en attente d’inspiration avec une avidité qui ne me donne pas relâche. J’en suis même arrivée à la conclusion qu’écrire est la chose que je désire le plus au monde, plus même que l’amour.
(Mes chéries - Lettres à ses sœurs 1940 - 1957)
(Mes chéries - Lettres à ses sœurs 1940 - 1957)
Le ressort du monde, serait-ce l’argent ? Elle se posa la question, mais se refusa à croire que tel fut effectivement le cas. Elle se sentit si terriblement riche qu’elle en éprouva un malaise.
(La belle et la bête)
(La belle et la bête)
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